Les nouvelles de l'UMET
Le plateau « Hautes Pressions » de l'Institut Michel-Eugène Chevreul s'est équipé d'une presse multi-enclumes. Cet appareil permet de générer des pressions allant jusque 26 GPa pour des températures pouvant atteindre 2000°C sur des échantillons millimétriques.
Les applications des presses multi-enclumes sont multiples: synthèse de nouveaux matériaux, études des équilibres de phases, des courbes de fusion, et transformations cristallines, mesure de propriétés élastiques ou électriques, etc. Cet équipement pourra servir, par exemple, aux études de minéraux du manteau profond pour l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires, à des synthèses de composés pour l'équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques, ou encore l'exploration de synthèse de nouveaux matériaux dans l'équipe de Chimie du Solide de l'UCCS.
La presse multi-enclumes du plateau « Hautes Pressions » repose sur un bâti et un vérin hydraulique fournissant une poussée de 1000 tonnes, construit par la Société Savoisienne de Vérins Hydrauliques, ainsi qu'un outil (module de type Walker) et un système de chauffe fournis par la société Voggenreiter.
L'ensemble a été financé par le programme CPER Archi-CM de l'Institut Michel-Eugène Chevreul, l'Unité de Catalyse et de Chimie du Solide (ANR AMANTS), et l'Unité Matériaux et Transformations.
Pour plus d'information :
- les personnels impliqués dans l'achat et la conception: Julien Chantel, Nadège Hilairet, Angel Arevalo-Lopez (UCCS), Sébastien Merkel ;
- le projet CPER Archi-CM ;
- les activités « Hautes Pressions » du laboratoire.
Pour la deuxième année consécutive, la formation CNRS entreprise « Microanalyse élémentaire des solides par microsonde électronique » a eu lieu au sein de l’UMET, du 5 au 7 octobre 2020. Cette formation utilise les appareils de la plateforme de microscopie électronique de la Fédération Chevreul : la microsonde Cameca SX100 localisée au bâtiment C7 et le MEB JEOL JSM7800F localisé au bâtiment C6. La formation s’est ouverte cette année avec 2 stagiaires du CNRS et de Saint-Gobain Recherche.
Les intervenants de cette formation sont Hugues Leroux pour la partie cours sur les « interactions électrons/matière », Ahmed Addad et Alexandre Fadel pour la partie « analyses par spectrométrie EDX » et Séverine Bellayer pour la partie « analyse par microsonde électronique ».
Pour plus d’informations :
- contacter la responsable du stage : Séverine Bellayer ;
- le site des formations du CNRS : https://cnrsformation.cnrs.fr/ ;
- la plateforme de microscopie électronique de Lille ;
- la page de la formation « Microanalyse élémentaire des solides par microsonde électronique ».
L'équipe ISP, dans le cadre de sa thématique de recherche sur les polymères pour le biomédical développe une collaboration avec l'entreprise Régionale COUSIN BIOTECH de Wervicq-Sud depuis 2008. Cette collaboration a pour but de conférer des propriétés améliorées (activité anti bactérienne, antalgique, ) aux implants textiles fabriqués chez Cousin Biotech (ligaments artificiels, brides, meshes de hernie etc.).
L'équipe du Pr Bernard Martel est chargée d'apporter ces nouvelles fonctionnalités aux textiles par ses compétences en chimie et en mise en forme des matériaux, tandis que l'Unité INSERM U1008 du Pr Nicolas Blanchemain se concentre sur la caractérisation biologique des implants (cytocompatibilité et biocompatibilité) et sur l'étude de leur bio-activité.
En 2019, ce trio a obtenu un financement de l'I-Site Université de Lille-Nord Europe et du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) suite à l'appel à projet Equipe Mixte Laboratoire Entreprise. Francois Aubert, ancien doctorant issu des deux Laboratoires UMET et INSERM U1008, a été recruté en tant que chef de projet au sein de l'équipe R&D de Cousin Biotech. Dans cette vidéo, il présente ce projet de Laboratoire Commun nommé COUSUMAIN.
Pour plus de détails :
- la vidéo de présentation du projet COUSUMAIN ;
- le professeur du laboratoire impliqué : Bernard Martel ;
- le partenaire Unité INSERM U1008 ;
- le projet I-Site Université de Lille-Nord Europe.
La Research Excellence Medal de l’European Mineralogical Union a été remise le 21 septembre 2020 à Nadège Hilairet, chercheuse CNRS affectée au laboratoire et membre de l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires. Cette médaille récompense chaque année un ou une scientifique qui a apporté des contributions significatives à la recherche en minéralogie et dont les activités professionnelles et sociétales contribuent à renforcer les liens scientifiques en Europe. N. Hilairet étudie expérimentalement la déformation et les transformations de minéraux de la terre interne. Ses travaux ont pour but une compréhension du rôle des propriétés physiques de ces minéraux dans les séismes et la convection terrestre.
Les expériences mettent en oeuvre des conditions extrêmes de pression et de température, couplées à de la déformation. Le rayonnement synchrotron est utilisé comme moyen de mesure in-situ des propriétés (imagerie, diffraction et tomographie), avec parfois des techniques additionnelles comme les mesures d’émissions acoustiques.
Pour plus d’information :
- la chercheuse impliquée : Nadège Hilairet ;
- son projet de recherche actuel : MADISON ;
- la page du laboratoire Hautes Pressions ;
- la pages internet de la médaille de l’EMU et la citation pour Nadège Hilairet ;
- la couverture dans un article de la Voix du Nord.
Le Master BIOPHAM « BIO & PHArmaceutical Materials science » du Département de Physique (Faculté des Sciences et Technologies) de l'Université de Lille vient d'obtenir le label Erasmus Mundus par la Commission Européenne. Il s’agit d’un programme d'études intégré de deux ans (120 ECTS) de haut niveau dispensé entièrement en anglais par un consortium international composé de l’Université de Lille (France) (coordinateur), l'Université de Pise (Italie), l'Université polytechnique de Catalogne (Espagne) et l'Université de Silésie à Katowice (Pologne). BIOPHAM disposera d’un financement de 4,4M€ incluant 88 bourses destinées à des étudiants Européens (20 bourses) et non-Européens (68 bourses). Ce programme est financé pour six ans par l'Union Européenne (une année préparatoire + quatre cohortes d'étudiants) et débouchera par l'obtention de diplômes conjoints.
BIOPHAM s’adressera prioritairement à des étudiants possédant une licence de Physique ou de Chimie et visera à répondre à une demande internationale de diplômés qualifiés possédant une formation de haut niveau en science des matériaux et ses applications aux matériaux pharmaceutiques et biopharmaceutiques. Il comprendra un riche programme d'enseignements diversifiés : états physiques et transformations des médicaments, désordre et physique hors-équilibre, propriétés mécaniques des matériaux, chimie de la matière molle, biomatériaux, biophysique, modélisation moléculaire, techniques avancées de caractérisation expérimentale, formulation pharmaceutique, etc…
Les étudiants du Master BIOPHAM bénéficieront de l'implication d'un très large réseau d’entreprises pharmaceutiques partenaires et de clusters internationaux d'organismes publics / privés. Ces partenaires contribueront fortement aux programmes de formation afin de mieux refléter les besoins spécifiques des entreprises en tant qu'employeurs potentiels. Le programme de formation sera aussi renforcé par la participation directe de 25 Universités européennes et non européennes prestigieuses (Belgique, Irlande, Portugal, Royaume-Uni, Russie, Chine, États-Unis, Inde, Japon, Australie, Argentine, Brésil) et de 5 Grands Instruments (ESRF, ILL, PSI, ELLETRA, SESAME).
Pour plus d'informations :
- le site de l’EACEA ;
- le chercheur impliqué coordinateur principal du projet: F. Affouard ;
- l'équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques ;
- Le futur site : https://master-biopham.eu/ (ouverture octobre 2020).
Pour aider dans la lutte contre l'épidémie de COVID-19, le CNRS cherchait un laboratoire référent dans les Hauts de France pour la production de gels hydro-alcooliques. Le laboratoire a pu répondre à cette demande et mettre en place une opération de production de gels en détournant des réacteurs de l'INRAE destinés au suivi de transformations agro-alimentaires.
Pour l'instant, 1000 l ont été produits et distribués aux professions libérales et aux personnels soignants à domicile de la Région Hauts-de-France. Une deuxième production est programmée.
Pour plus d'informations :
Les phénomènes liés à la solvatation occupent une place fondamentale dans le domaine de la Chimie. Les effets de solvant, en effet, sont importants pour la recherche fondamentale comme dans des domaines applicatifs, avec le développement de nouvelles technologies.
Le role GDR SolvATE est de promouvoir les échanges et les contacts parmi les chercheurs français, théoriciens et expérimentateurs, qui étudient l’influence du solvant au niveau moléculaire pour la compréhension des processus chimiques, sous des angles différents mais complémentaires.
Les réunion plénière du GdR, ou 2020 SolvATE workshop, initialement prévues les 8 et 9 Juin, se tiendront à Lille les 25 et 26 novembre 2020. Elles sont co-organisées par N. Correia et F. Affouard, membres du laboratoire. Les sessions seront dédiées aux grands pôles scientifiques et technologiques du GdR à savoir
- Les solvants en chimie , vers une chimie verte,
- La solvatation et interfaces/surfaces, milieux nano confinés,
- La solvatation dans les systèmes d’intérêt biologique, pharmaceutique et agroalimentaire.
Une session supplémentaire sur la Formation d’hydrates en milieu naturel et applications en ingénierie sera également proposée.
L’inscription à ces journées est gratuite pour les doctorants, les post-doctorants et les chercheurs académiques.
Pour plus d'informations :
- le site du GDR SolvATE ;
- le site du 2020 SolvATE workshop ;
- les personnelles impliquées : N. Correia et F. Affouard ;
- l'équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques.
Frédérique Vidale, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, s'est rendue dans la région Hauts-de-France le 28 mai 2020. A cette occasion, elle a pu constater la mobilisation des différents acteurs de la région autour du COVID-19.
Bernard MARTEL,enseignant-chercheur à l’UMET lui a ainsi présenté le projet TELEMASQ. Le but du projet est d'élaborer un textile filtrant biocide par la technologie de l'électrofilage (ou electrospinning) pour la conception de masques respiratoires. Les fibres de diamètre nanométrique obtenues via ce procédé auront non seulement un rôle barrière, mais aussi seront capables de neutraliser des agents infectieux (virus, champignons bactéries) circulant dans l'air.
Le projet fait partie des lauréats de l'appel ANR Flash Covid-19 visant à mobiliser les communautés scientifiques en lien avec le développement de l’épidémie. Ce développement technologique a été rendu possible par un équipement d’électrofilage acquis dans cadre du projet CPER ARCHI-CM financé par la Région Hauts-de-France.
Pour plus de détails :
- Le chercheur impliqué : Bernard MARTEL ;
- l'appel à projet ANR Flash Covid-19 ;
- le projet CPER ARCHI-CM ;
- les appareils d'électrospinning de l'UMET.
TEM-Aster, l'exploration d'échantillons d'asteroïdes au laboratoire
Fin 2020, la mission spatiale Hayabusa2 rapportera sur terre pour la première fois des échantillons provenant de l’astéroïde carboné Ryugu. Ce type d’astéroïde a conservé intact du matériel formé il y a 4,56 milliards d’années en même temps que le système solaire. Son étude permettra de mieux connaitre les ingrédients et les processus qui ont conduits à la formation des astéroïdes, des comètes et des planètes. L’équipe Matériaux Terrestres et Planétaires de l’UMET va participer à un consortium international pour l’étude de ces échantillons extra-terrestres, et a obtenu pour cela un financement de l’I-SITE ULNE.
L’objectif sera de développer l’utilisation de nouveaux détecteurs pour la microscopie électronique à transmission en mode balayage (STEM). Ces détecteurs sont nécessaires pour étudier les matériaux sensibles au faisceau électronique tels que la matière organique ou les silicates hydratés. Ils permettront d’avoir accès à leurs caractéristiques chimiques, spectrales et structurales à l’échelle nanométrique. Nous chercherons également à mettre au point de nouveau modes d’acquisition des données, permis par le traitement de données volumineuses. Les outils et méthodes élaborés pour ce projet pourront ensuite être appliqués à l’ensemble des matériaux « sensibles sous le faisceau» étudiés par les différentes équipes de l’université (polymères, matériaux « biologiques », ciments, catalyseurs, etc…)
TEM-Aster, exploring asteroid rock samples in the lab
At the end of 2020, The Hayabusa2 space mission will bring back to earth, for the first time, samples from a carbonaceous asteroid (called Ryugu). This asteroid should have preserved a mixture of materials dating back from the time of solar system formation, 4.5 billion years ago. The study of these samples will allow us to better understand the ingredients and the processes at the origin of asteroids, comets and planets. The Earth and Planetary Material team at UMET is part of the international consortium which will analyze the samples and was funded by the university.
The goal is to develop the use of direct electron detectors for transmission electron microscopy in order to be able to investigate beam sensitive materials, such as organic matter or hydrated silicates. These new detectors will allow determining the chemical, spectral and structural properties of the materials at the nanometer scale. New acquisition methods based on big data processing will also be developed. The tools elaborated during this project should also be of use for other university groups studying beam sensitive materials, such as polymers, cement, biological and catalytic materials…
Pour plus de détails / more details :
- Les chercheurs au cœur du projet / involved researchers: Hugues Leroux, Francisco de la Pena, Corentin Le Guillou, Maya Marinova, Damien Jacob, Maxime Morgano, Dan Hallatt ;
- L'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires, the Earth and Planetary Material team ;
- Financement du projet / funding of the project : ISITE ULNE et Métropole Européenne de Lille (MEL).
Le projet TELEMASQ, porté par Bernard Martel, professeur à l'UMET, fait partie des lauréats de l'appel ANR Flash Covid-19 visant à mobiliser les communautés scientifiques en lien avec le développement de l’épidémie.
Les projets sélectionnés sont issus de disciplines scientifiques diverses, couvrant un grand nombre de problématiques contribuant à la production de connaissances et à leur apport à la lutte contre l’épidémie, la majorité répondant à des problématiques figurant dans plusieurs des 4 axes de l’appel,
- Études épidémiologiques et recherche translationnelles ;
- Physiopathogénie de la maladie (interactions virus-hôte et réponse immune) ;
- Mesures de prévention et de contrôle de l’infection en milieu de soins (y compris les meilleurs moyens de protéger les agents de santé) et en milieux communautaires ;
- Éthique - Sciences humaines et sociales associées à la réponse.
Le but du projet TELEMASQ, Textile ELEctrofilé à activité anti-infectieuse pour la confection de MASQues respiratoires, est de d'élaborer un textile filtrant biocide par la technologie de l'électrofilage (ou electrospinning) pour la conception de masques respiratoires. Les fibres de diamètre nanométrique obtenues via ce procédé auront non seulement un rôle barrière, mais aussi seront capables de neutraliser des agents infectieux (virus, champignons bactéries) circulant dans l'air.
Pour plus de détails :
- le chercheur concerné : Bernard Martel ;
- l'appel ANR Flash Covid-19 ;
- les premiers résultats de l'appel d'offre.
Dans le cadre la qualité de vie au travail (QVT), la première demi-journée des personnels BIATSS de l'UMET s'est tenue le jeudi 13 Février au bâtiment Chevreul. Une vingtaine de personnels BIATSS de l'UMET, toutes équipes confondues (MPGM, ISP, PIHM, MMT, MTP, plasticité), ont pris part à cet évènement.
La demi-journée a commencé par une visite du bâtiment Chevreul (plateformes DRX, microscopie...), pour ensuite se poursuivre en salle de réunion avec les présentations des personnels présents et s'est terminée autour d'un repas, le midi, au restaurant/bar/pétanque "Place des Oliviers", à Lesquin. Des parties de pétanques acharnées ont pu avoir lieu pendant le dessert entre les personnels de l'UMET.
Merci à toutes les personnes ayant participé à l'organisation, mais aussi à tous les personnels présents qui ont permis que cette demi-journée soit un succès.