Les nouvelles de l'UMET

L’axe Polymères pour le Biomédical de l’équipe Ingéniérie des Systèmes Polymères de l’UMET (Pr Bernard Martel) ainsi que l’unité INSERM U1008 (Pr Nicolas Blanchemain) de l’Université de Lille, en partenariat avec la société COUSIN SURGERY sont lauréats de l’AAP Chaire Industrielle 2023. COUSIN SURGERY située dans la métropole Lilloise à Wervick-Sud conçoit et commercialise des prothèses implantables pour les chirurgies viscérale, l’orthopédique et du rachis. La chaire Industrielle REGFI (Regenerating Fiber) sera co-financée par la Métropole Européenne de Lille (MEL) et l’Initiative d’Excellence Université de Lille (ex-I-Site).
REGFI pérennisera pour trois années supplémentaires une collaboration entamée depuis 2009, entre les deux Laboratoires académiques et la société COUSIN SURGERY. Leurs travaux de recherches communs concernent la fonctionnalisation d’implants en textile dans le traitement chirurgical des hernies de la paroi abdominale. Les travaux antérieurs ont déjà abouti au développement et la mise sur le marché en 2024 d’une prothèse de hernie (Cyclomesh®) ciblant la douleur aigue post-opératoire.
Dans le cadre du projet REGFI, il s’agira de 1) Développer des prothèses de renfort de paroi innovantes plus adaptées dans le traitement des hernies complexes chez les patients présentant des facteurs de comorbidités. Nous ciblerons la réaction inflammation pour l’activation et/ou accélération des processus biologiques de régénération du tissu pariétal. 2) Ouvrir des pistes de recherche sur de nouveaux biomatériaux résorbables à fort potentiel de valorisation industrielle pour la confection de prothèses de hernies, et 3) développer la formation des étudiants « à et par la recherche » pour les futurs métiers dans la R&D et pour le technico-réglementaire dans le domaine des dispositifs médicaux implantables.
La Chaire Industrielle REGFI permettra l’embauche d’un Ingénieur de recherche (3 ans), l’acquisition de nouveaux équipements plus performants et sera accompagnée d’une Thèse CIFRE avec le soutien de l’ANRT.
Pour plus de détails :
- les personnes de l’UMET concernées : Bernard martel, Cédric Zobrist ;
- l'unité INSERM U1008 Advanced Drug Delivery Systems ;
- la société Cousin Surgery.

Dans le cadre la qualité de vie au travail (QVT), la troisième journée des personnels BIATSS de l'UMET s'est tenue le mardi 28 Mars 2023 au bâtiment Chevreul. Une vingtaine de personnels BIATSS de l'UMET, toutes équipes confondues (MPGM, ISP, PIHM, MMT, MTP, plasticité, PReF), ont pris part à cet évènement.
La journée a commencé par une visite du plateau haute pression par Julien Chantel (IR, équipe MTP) et s’est poursuivie en salle de réunion sur le sujet de la QVT à l’Université, avec Bénédicte Calimet comme intervenante, en qualité de chargée de mission à la QVT de la FST. La journée s'est terminée autour d'un repas, le midi, au restaurant/bar/fléchettes "Barrel", à Lesquin.
Merci à toutes les personnes ayant participé à l'organisation, mais aussi à tous les personnels présents qui ont permis que cette journée soit un succès.

L'intelligence artificielle est aujourd'hui présente partout dans notre quotidien, dans l'industrie, la santé ou même notre voiture... Est-ce une bonne chose ?
Voilà le sujet de la dernière émission d’Esprit Sorcier TV de Fred Courant. Un doctorant de l’UMET, Eric Verret a pu participer à cette émission avec 11 autres doctorants de l’Université de Lille. À cette occasion, il a pu expliquer brièvement comment l’intelligence artificielle peut permettre le développement de nouveaux matériaux à propriétés retardatrice de flamme.
Voici le lien pour le replay de l'émission et pour l’écouter (intervention d'Eric à 1h16min) !
Pour plus de détails :
- le doctorant impliqué : Eric Verret ;
- la chaîne Esprit Sorcier TV ;
- le replay de l'émission : Faut-il avoir peur de l'intelligence artificielle ?

Après plusieurs années de pause, la traditionnelle journée des doctorants de l'UMET s'est tenu le 20 janvier 2023!
La (demi)-journée s'est tenue sur un format plus dynamique, avec des présentations de 10 minutes pour les doctorants de seconde année, ainsi que des présentations flash de 2 minutes pour les doctorants de troisième année. Le tout s'est terminé par une pause déjeuner, la galette des rois du laboratoire, et une session poster.
Merci à tous les participants à cette manifestation, aux étudiants pour la grande qualité des présentations orales et des posters, aux membres de l'équipe PReF pour l'organisation de la journée et au pôle de gestion son soutien logistique.
Pour plus de détails :
- le programme des JDD-UMET-2023 ;
- la liste des thèses en cours au laboratoire ;
- les organisateurs de la journée : Maude Jimenez, Sophie Duquesne, et Philippe Supiot.

L'université de Lille et les partenaires du programme Interreg SOCORRO (Seeking out corrosion - before it is too late) vous invitent à un temps de présentation de résultats et de discussions autour de la mesure et détection de la corrosion des structures métalliques, en contact avec l'eau (eau de mer ou de rivière, eaux de traitement, eaux usées, eau douce ...) et/ou corrosion atmosphérique.
Ce symposium, ouvert, aura lieu à l'Université de Lille, à la cité scientifique (Villeneuve d'Ascq), bâtiment Chevreul, le 9 février de 13h à 17h30. Il est ouvert à tous les acteurs de la corrosion : entreprises et académiques, et est plus particulièrement à destination des entreprises françaises.
L'objet du projet SOCORRO (2020/2023) est d'offrir une aide aux entreprises à estimer le risque de corrosion d’aciers immergés dans l’eau, ceci par la mesure de marqueurs environnementaux. Des capteurs, leurs utilisations et une méthodologie, ont été développés lors de ce projet. Ce travail ferra l'objet de présentations et ensuite de discussions avec les entreprises, partenaires SOCORRO et universitaires présents.
Plus de détails :
- Programme et lien d'inscription sur la page dédiée ;
- Date limite d'inscription : le 31 janvier 2023.

Le manteau terrestre inférieur (qui s’étend depuis 670 km de profondeur jusqu’au noyau de la planète) est principalement constitué de deux phases solides, un silicate de magnésium, la bridgmanite, phase majoritaire, associé à un oxyde de magnésium, le périclase. Ces minéraux, soumis à des conditions extrêmes (des pressions allant de 25 à 135 GPa, des températures comprises entre 2000 et 2800 K) se déforment lentement sur des échelles de temps géologiques sous l’effet des phénomènes de convection mantellique. Le comportement mécanique de ces deux phases joue donc un rôle majeur dans la dynamique de la Terre. Alors que ces dernières années, les essais mécaniques de déformation de petits assemblages de bridgmanite et de périclase, réalisés en laboratoire, montrent que le périclase est beaucoup plus mou que la bridgmanite, l’étude publiée dans la revue Nature par l’équipe Plasticité révèle un comportement opposé une fois prise en compte l’effet des faibles vitesses de déformation.
Pour tenir compte des très faibles vitesses naturelles de déformation (~ 10 ordres de grandeur plus lentes que celles accessibles en laboratoire), les membres de l’équipe ont développé une approche de modélisation numérique multiéchelle. Il résulte de ces modèles qu’aux échelles de temps géologiques, la déformation plastique de ces deux minéraux est majoritairement contrôlée par des mécanismes de diffusion atomique. Or, pour les conditions de pression et température du manteau, la mobilité atomique est très ralentie dans le périclase en comparaison de celle de la bridgmanite. En conséquence, le périclase devient la phase dure de l’agrégat et la phase majoritaire bridgmanite, contrôle alors toute la déformation.
Pour plus de détails :
- les personnels participant à l’étude : Patrick Cordier, Karine Gouriet, Timmo Weidner, Philippe Carrez ;
- le projet ERC TimeMan ;
- l'article en question : P. Cordier, K. Gouriet, T. Weidner, J. Van Orman, O. Castelnau, J. M. Jackson, Ph. Carrez, Periclase deforms more slowly than bridgmanite under mantle conditions, Nature 613, 303–307 (2023) [doi: 10.1038/s41586-022-05410-9] ;
- un article de vulgarisation associé dans The Conversation : Comprendre les mouvements du manteau terrestre à l’origine de la tectonique des plaques.