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Christopher Langrand, doctorant dans l'équipe de Physique des Minéraux et dont l'allocation de thèse a été financé conjointement par la région Hauts-de-France et l'Université Lille 1 a reçu le prix John C. Jamieson Student Paper Award de la part de l'Association Americaine de Géophysique (American Geophysical Union, AGU). Ce prix est décerné annuellement pour une recherche et un article important dans le domaine de la recherche en hautes pressions et hautes températures.
Le prix a été attribué pour son article intitulé "Reliability of multigrain indexing for orthorhombic polycrystals above 1 Mbar: application to MgSiO3 post-perovskite" publié en 2017 dans le Journal of Applied Crystallography. Dans cette article, C. Langrand s'intéresse à la phase post-perovskite de MgSiO3, un matériau important pour comprendre la dynamique de la couche D'', entre 2700 et 2900 km de profondeur dans le manteau terrestre. Il démontre que la cristallographie multigrains permet de suivre plusieurs centaines de grains simultanément lorsque l'échantillon est confiné sous des pressions supérieures au mégabar (1 million de fois la pression atmosphérique).
Cette démonstration ouvre la voie à un nouveau domaine de recherche. Par exemple, elle permettra de suivre des mécanismes de transformation de phase, in-situ et grain à grain, dans des conditions extrêmes de pression et de température, ou encore un suivi des distributions de phases et d'orientations dans des assemblages évoluant dans le temps sous l'effet d'une solliciation en déformation, pression, ou température. Ainsi, ces travaux permettront de nouvelles découvertes pertinentes pour notre compréhension de l'intérieur de la terre et des planètes et, plus généralement, dans le domaine de la recherche en conditions extrêmes de pression et de température.
Le prix a été délivré le mardi 13 décembre 2017 lors de la réception de la section Mineral and Rock Physics de l'AGU au congrès AGU Fall Meeting à la Nouvelle Orléans, aux Etats-Unis.
Pour plus d'informations :
- le doctorant primé : Christopher Langrand ;
- l'équipe de recherche : Physique des Minéraux ;
- la page du John C. Jamieson Student Paper Award sur le site de l'AGU ;
- l'annonce officielle de l'American Geophysical Union ;
- l'annonce sur le site de l'université de Lille, Sciences et Technologies, du département INSU du CNRS, de la section Mineral and Rock Physics de l'AGU ;
- l'article en question : C. Langrand, N. Hilairet, C. Nisr, M. Roskosz, G. Ribárik, G. B. M. Vaughan, S. Merkel, Reliability of multigrain indexing for orthorhombic polycrystals above 1 Mbar: application to MgSiO3 post-perovskite, Journal of Applied Crystallography 50 120-130 (2017) [doi: 10.1107/S1600576716018057].
Bernard Martel, professeur au laboratoire, Nicolas Blanchemain, de l'unité INSERM U1008: Controlled Drud Delivery Systems and Biomaterials à l'Université Lille 2, et Guillaume Vermet (Société Cousin Biotech) ont reçu le Prix du Projet Collaboratif dans le cadre des Force Awards 2017. Ce concours animé par la Région Hauts-de-France et l’Agence régionale de Développement et d’Innovation depuis 2015 a pour objectif d’encourager la création de partenariats régionaux entre la recherche académique et les entreprises par la promotion de démarches exemplaires et la valorisation des équipes et des candidats porteurs de projets innovants.
Le projet collaboratif a consisté à développer un implant textile qui élimine la douleur suite à l’opération de la hernie abdominale. La collaboration a débuté en 2009 dans le cadre d’une thèse CIFRE suivie du transfert de technologie effectué par le doctorant lui-même suite à son recrutement au sein du service R&D de l’entreprise. Des essais cliniques seront menés très prochainement et une fois l’autorisation de la Haute Autorité de Santé obtenue, cet implant innovant pourra alors être mis sur le marché à l’horizon 2020.
Pour plus d'informations :
- le chercheur du laboratoire impliqué : Bernard Martel ;
- le programme de la journée Force Awards Hauts-de-France 2017.
L'Agence Nationale de la Recherche (ANR) a financé le projet de laboratoire commun entre l’entreprise INGREDIA et l’unité mixte de Recherche UMET (Unité Matériaux et Transformations). En association avec la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG), l’ANR a aussi financé un projet international, TIMEleSS.
Guillaume DELAPLACE, de l'équipe Processus aux Interfaces et Hygiène des Matériaux, coordonnera le projet Proteinolab – de caractérisation des structures-fonctions d’isolats protéiques différenciés – avec un financement de 300 k€ sur 36 mois. Ce projet visera à identifier précisément les structures moléculaires à l’origine des fonctionnalités des édifices protéiques dans les conditions d’usage. Il permettra à INGREDIA de basculer vers une démarche scientifique de conception d’isolats protéiques laitiers innovants utilisés comme ingrédients fonctionnels dans des recettes applications Hyper Protéinées (HP) du domaine alimentaire et de la nutrition. Le projet impliquera des partenaires des équipes MMT, ISP et PIHM du laboratoire et est labellisé par un pôle de compétitivité IAR. Il débutera en janvier 2018.
Sébastien Merkel, de l’équipe de Physique des Minéraux, coordonnera le projet TIMEleSS – Phase TransformatIons, MicrostructurEs, and their Seismic Signals from the Earth's mantle – avec un financement total de 700 k€ sur 36 mois. Ce projet vise à étudier les interfaces dans le manteau terrestre, de 600 à 1700 km de profondeur. Il s’agira de comprendre l’effet de microstructures sur les signaux sismiques issus des discontinuités sismiques. L'objectif du projet TIMEleSS est de développer une nouvelle méthodologie pour répondre à des questions concernant la structure et la dynamique du manteau terrestre qui ne peuvent pas être adressées par une simple analyse de séquences de transformations thermodynamiques mais qui incluent, en plus, les effets de microstructure. Le projet implique des partenaires des Institut für Geophysik et Institut für Mineralogie de laWestfälische Wilhelms-Universität Münster, et du Deutsches GeoForschungsZentrum GFZ Potsdam et débutera en mars 2018.
Pour en savoir plus :
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet Proteinolab : Guillaume Delaplace, Christophe André, Paulo Peres de-Sa-Peixoto, Pascal Blanpain-avet, Alain Hedoux, Jean-François Willart, Frederic Affouard, Yannick Guinet, Séverine Bellayer ;
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet TIMEleSS: Nadège Hilairet, Julien Chantel, Adeline Marin, Sébastien Merkel.
Le colloque Rayons X et Matière est une réunion francophone bisannuel qui a pour vocation de réunir l'ensemble des communautés d'utilisateurs de rayons X pour l'étude de la matière avec des champs d’application larges comprenant la science des matériaux, les nanomatériaux, les sciences de la terre…. Dans la continuité des éditions précédentes, les fournisseurs d’instrumentation scientifique seront associés de manière forte par une exposition de leur matériel et par des présentations orales dédiées.
Cette édition couvrira les thématiques suivantes :
- l'instrumentation, les nouveaux détecteurs ;
- les nouvelles pratiques ;
- la microstructure, la exture, les contraintes ;
- la fluorescence X ;
- la profilométrie chimique ;
- la diffusion aux petits et aux grands angles ;
- les relations structure-propriétés ;
- les basses énergie et la spectroscopie ;
- les RX et matériaux du nucléaire ;
- les couches minces et interfaces
- les mesures in situ / in Operando ;
- la tomographie.
Le colloque se tiend à Lilliad du 14 au 17 novembre 2017.
Il comporte aussi une présentation à destination du grand public, le mercredi 15 novembre à 19h10 à l'amphi Migeon de Polytech Lille : La fabuleuse histoire du grand diamant bleu de Louis XIV, par François Farges du Muséum national d’histoire naturelle.
Pour plus d'information :
- le site internet du colloque Rayons X et Matière 2017 ;
- le comité local d'oganisation : Pascal Roussel (UCCS-CS, Chair), Frédéric Capet (UCCS-CS), Natacha Henry (UCCS-CS), Sylvain Cristol (UCCS-CH), Asma Tougerti (UCCS-CH), Nathalie Limodin (LML-LaMcube), Nadège Hilairet (UMET-PdM), Sébastien Merkel (UMET-PdM), Grégory Stoclet (UMET-ISP), Hervé Brequel (CTP-Tournai).
L’inauguration officielle du nouveau microscope Titan Themis de la plateforme de microscopie électronique de l’Institut Chevreul a eu lieu le 09 novembre 2017. Elle s’est faite en présence du député européen M. Gilles Pargneaux, de la conseillère régionale Hauts-de-France Mme Nathalie Lebas, du recteur de la région académique Hauts-de-France M. Luc Johann, du délégué régional à la recherche et à la technologie, M. Stéphane Leleu, du directeur de l’Institut de Chimie du CNRS, M. Jacques Maddaluno, de la déléguée régionale du CNRS, Mme Françoise Paillous, et du vice-président recherche de l’université Lille 1, M. Lionel Montagne.
La cérémonie a été suivie par une après-midi scientifique dédiée à la microscopie électronique en transmission. Deux orateurs extérieurs ont ouvert la session : Odile Stephan, du Laboratoire de Physique des Solides d’Orsay, a présenté les dernières avancées en spectroscopie électronique et photonique à l’échelle nanométrique. Paul Midgley, du laboratoire de Sciences des Matériaux et de Métallurgie de l’Université de Cambridge, a présenté les multiples facettes de la microscopie multidimensionnelle et de l’analyse de ses données. Des résultats récents obtenus dans diverses thématiques de l’Institut Chevreul et de l’Université ayant recours à la microscopie électronique résolue ont ensuite été exposés. Le programme complet de la journée est disponible ci-dessous.
L’après-midi s’est conclue par un cocktail sponsorisé par Thermo-Fisher Scientifique, constructeur de l’instrument.
Pour plus d'information :
Khaled Belal doctorant dans l’équipe Ingénierie des Systèmes Polymères (ISP) de 2013 à 2016 (directeur de thèse : P. Woisel, Pr ENSCL, co-encadrant : F. Stoffelbach, Institut Parisien de Chimie Moléculaire) est le lauréat du prix de thèse national 2017 décerné par la société savante GFP (Groupe Français d’Etudes des Polymères). Ce prix récompense la meilleure thèse de doctorat soutenue en France dans le domaine des polymères.
Les travaux de Khaled Belal, réalisés dans le cadre du projet ANR STRAPA (Stimuli Responsive Macromolecular Assemblies in Aqueous Media, 2012-2016), concernaient l’élaboration d’une nouvelle classe de matériaux polymères dits « intelligents » multi-stimulables. Plus particulièrement, en combinant une approche de chimie supramoléculaire et d’ingénierie macromoléculaire, Khaled Belal a développé divers thermosenseurs capables de mémoriser, sans l’assistance d’un système analytique de mesure, leur vécu thermique (température subie et durée du traitement thermique) ainsi que des actuateurs dont l’amplitude de mouvement peut être programmée et reprogrammée sur demande.
Ces travaux pionniers ont été en partie publiés dans des revues généralistes prestigieuses telles que Angewandte Chemie et Chemical Communications et feront également l’objet en 2018 d’un article de vulgarisation, sur invitation du Pr Jean-Marie Lehn (Prix Nobel de Chimie), dans un numéro spécial de l’Actualité Chimique sur la chimie supramoléculaire. En outre, ces travaux ouvrent de nombreuses perspectives très intéressantes notamment dans le domaine des matériaux polymères susceptibles de stocker et de libérer sur demande de l’énergie.
Khaled Belal est actuellement en stage postdoctoral à l’Institut Français des Matériaux Agrosourcés.
L'Agence Nationale de la Recherche (ANR) a financé trois nouveaux projets portés au laboratoire en 2017.
Maude Jimenez, de l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères, coordonnera le projet ECONOMICS – ECO-efficient and safe aNtifOuling surfaces for MIlk and egg proCessing industrieS – avec un financement de 572 k€ sur 42 mois. Ce projet s'intéressera à l’encrassement des surfaces des échangeurs de chaleur par des dérivés laitiers et ovo-produits. L'objectif sera l'élaboration de surfaces et matériaux qui présentent à la fois une bonne compatibilité alimentaire, des propriétés anti-encrassantes et qui résistent aux procédures de nettoyage. Le projet impliquera des partenaires des équipes ISP et PIHM du laboratoire, de la Fédération Chevreul, de l'IEMN, de l'Institut Jean Lamour, Université de Lorraine, du Laboratoire des Matériaux Céramiques et Procédés Associés de l'Université de Valenciennes, et de l'INRA de Rennes et est labellisé par trois pôles de compétitivité : NSL , IAR et MATIKEM. Il débutera en avril 2018.
Nadège Hilairet, de l'équipe de Physiques des Minéraux, coordonnera le projet MADISON – MultiphAse rocks Deformation In SubductiOn zoNes : high-pressure experiments, modelling, stress – avec un financement de 248 k€ sur 48 mois. Le projet est motivé par notre manque de connaissance du comportement mécanique de roches clés, situées en profondeur de certaines régions de rencontre entre plaques tectoniques dites zones de subduction. Les propriétés physiques et notamment la viscosité et les mécanismes de déformation de ces roches seront abordés par trois approches: expérimentale, modélisation numérique, et observations d’échantillons naturels. Le projet implique des partenaires des laboratoires Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie et Institut des Sciences de la Terre de Paris de l'Université Pierre et Marie Curie, et du laboratoire MATEIS de l'INSA de Lyon. Il débutera en janvier 2018.
Stéphanie Degoutin, de l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères (ISP), coordonnera le projet CAPSPIN – Antiadhesive and antimicrobial implants for visceral surgery prepared by Cold Atmospheric Plasma and electroSPINning – avec un financement de 226 k€ sur 42 mois. L’objectif de ce projet est de réduire les complications post-opératoires dans le domaine de la chirurgie viscérale. La stratégie adoptée consistera à combiner et d’optimiser à l’aide de plan d’expériences deux procédés innovants et respectueux de l’environnement, l’electrospinning et le plasma froid atmosphérique, pour l’élaboration de nanofibres biodégradables anti-adhérentes et antimicrobiennes déposées sur des implants intrapéritonéaux. Il implique des partenaires du laboratoire de l’équipe ISP et du laboratoire U1008 de l’Université Lille 2 et débutera en novembre 2017.
Pour en savoir plus :
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet ECONOMICS : Maude Jimenez, Sophie Duquesne, Guillaume Delaplace, Séverine Bellayer, Joël Lyskawa, Thierry Benezech, Pascal Blanpain, Paulo Peixoto ;
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet MADISON : Nadège Hilairet, Julien Chantel, Adeline Marin, Sébastien Merkel ;
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet CASPIN : Stéphanie Degoutin, Maude Jimenez, Séverine Bellayer, Mathilde Casetta, Frédéric Cazaux, Grégory Stoclet.
Depuis sa création le 1er janvier 2010, le laboratoire est dirigé par Alexandre Legris, assisté de Hugues Leroux, directeur adjoint de 2010 à 2017, Guillaume Delaplace, directeur adjoint en charge de l’équipe PIHM depuis 2015, et Patrice Woisel, directeur adjoint depuis 2017.
A partir d'octobre 2017, Alexandre Legris deviendra l'un des directeurs adjoint scientifiques de l’institut de chimie du CNRS. Il a donc décidé de quitter ses responsabilités au sein du laboratoire.
Patrice Woisel, professeur à l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille (ENSCL), devient donc le nouveau directeur du laboratoire. Il sera assisté de deux directeurs adjoints: Frédéric Affouard, professeur à l'Université de Lille, et Guillaume Delaplace, directeur de recherche à l'INRA. Cette équipe de direction sera assistée de trois chargés de mission: Sophie Duquesne, professeur à l'ENSCL, Franck Béclin, maître de conférence à l'Université de Lille, et Sébastien Merkel, professeur à l'université de Lille.
Le laboratoire, dans son ensemble, souhaite remercier Alexandre Legris pour son travail au service de la communauté et souhaite bonne chance à la nouvelle équipe pour la suite.
Le nouveau Microscope Electronique en Transmission « TITAN Themis (FEI)», installé au sein de la plateforme de microscopie électronique de l’Institut Chevreul de l’Université Lille, est un appareil de toute dernière génération permettant l’étude de la matière condensée jusqu’à l’échelle de l’atome.
Cet instrument à la technologie exceptionnelle – une dizaine de sa catégorie sont installés en France - se situe à la pointe de la recherche européenne. Il a été financé par le programme FEDER de l'Union Européenne, la région Hauts-de-France, l’Université Lille 1 et le CNRS.
Les champs d'application couvrent un large panel de thématiques de l’Université, allant de la chimie du solide et de la catalyse (matériaux pour l’énergie) à la minéralogie des corps planétaires et de la terre profonde, en passant par des applications industrielles dans le domaine des fibres optiques et de la métallurgie. Cet outil permettra des avancées majeures dans la compréhension et l’optimisation des relations liant la structure et la chimie de la matière à l’échelle atomique aux propriétés fonctionnelles des matériaux à plus grande échelle.
L'inauguration de ce microscope se déroulera le Jeudi 09 Novembre 2017 dans la matinée. Elle sera suivie d’une après-midi thématique dédiée aux applications de la MET résolue dans les thématiques de la Fédération Chevreul et de l’Université.
Pour plus d'informations :
- le carton d'invitation à l'inauguration ;
- le programme de la demi-journée thématique ;
- le Microscope Electronique en Transmission « TITAN Themis (FEI)» ;
- le centre commun de microscopie électronique de Lille.
La mise en page du site internet de l'UMET n'avait pas évolué depuis la création du laboratoire en janvier 2010. Après ces quelques années de bons et loyaux services, la mise en page évolue vers une nouvelle maquette.
La nouvelle feuille de style est plus dynamique et adaptée pour différentes tailles d'écrans (ordinateurs / tablettes / mobiles). La mise à jour est progressive, il y a encore des corrections à faire ci et là, et les couleurs et dispositions vont encore évoluer.
Toutes les suggestions sont les bienvenues. Vous pouvez contacter le webmaster qui essaiera de les implémenter.
Le laboratoire UMET a été créé le 1er janvier 2010 suite à la réunion de quatre anciennes unités lilloises. Au fil des années, le laboratoire s'est étoffé et l'UMET compte aujourd'hui environ 80 chercheurs et enseignants chercheurs, 35 personnels techniques et administratifs, 70 étudiants en thèse, et 20 ATER, post-doctorants et ITA contractuels.
Depuis sa création, le projet de l'UMET est porté par Alexandre Legris, directeur du laboratoire, et Hugues Leroux, directeur adjoint. A eux s’est joint en janvier 2015 Guillaume Delaplace en tant que DU adjoint en charge de l’équipe PIHM.
Après 7 ans de responsabilités, Hugues Leroux a décidé de céder le flambeau, et pour préparer le prochain contrat quinquennal l’unité a élu un nouveau directeur adjoint, Patrice Woisel, Professeur à l’ENSCL.
Le laboratoire, dans son ensemble, souhaite remercier Hugues Leroux pour son travail au service de la communauté et souhaite bonne chance à Patrice pour la suite.
La Société Française de Minéralogie et de Cristallographie décerne chaque année le prix Haüy-Lacroix à un jeune chercheur ayant effectué sa thèse de doctorat dans l’un des domaines de recherche intéressant la S.F.M.C. :
- minéralogie, géochimie, science des matériaux
- étude des minéraux dans leur contexte pétrologique et géologique
- cristallographie
Alexandra Goryaeva est distinguée cette année pour sa thèse consacrée à la modélisation des dislcoations et de la plasticité de la Post-perovskite dans les conditions extrêmes de la base du manetau.
La remise du prix a lieu lors de l'assemblée générale annuelle de la SFMC, le vendredi 16 juin 2017 à 14 heures, au Muséum National d'Histoire Naturelle, salle des Elèves, 2ème étage, 61 rue Buffon, 75005 Paris
Les séismes qui ont lieu entre 30 et 300 km à l’intérieur de la terre, dits de profondeur intermédiaire, ont été largement documentés dans les plaques océaniques en subduction. Mis en évidence il y a près de 100 ans par Kiyoo Wadati, poète, météorologue et géologue japonais, leur mécanisme reste pourtant énigmatique. Un étude publiée en mai 2017 dans Nature Communications impliquant des membres du laboratoire UMET, du Laboratoire de Géologie de l’Ecole Normale Supérieure (ENS Paris/CNRS), de l’Institut des Sciences de la Terre de Paris, ISTEP (CNRS/Université Pierre et Marie Curie) et de diverses institutions internationales s’est penchée sur le sujet.
Des expériences de haute pression et haute température ont été effectuées sur des échantillons de roche millimétriques, avec un suivi in-situ par rayons x synchrotron et en acoustique. Le résultat de ces recherches démontre que la déshydratation du manteau lithosphérique peut provoquer des tremblements de terre.
L'étude démontre qu’un transfert de contrainte induit par déshydratation du minéral antigorite déclenche la fragilisation des roches du manteau. Ainsi, elle réconcilie des décennies d’études semblant contradictoires sur le lien entre séismes mantelliques et déshydratation de ce minéral. À une certaine échelle, une fraction d’antigorite de seulement 5 % suffit à déclencher une sismicité, qui pourrait finalement être vue comme un indicateur du degré d’hydratation dans le manteau lithosphérique.
Pour plus d'informations :
- les chercheurs du laboratoire impliqués : Nadège Hilairet ainsi que les étudiants T. Ferrand et S. Incel (localisés à l'ENS Paris);
- le communiqué de presse de département INSU du CNRS ;
- l'article en question : T. P. Ferrand, N. Hilairet, S. Incel, D. Deldicque, L. Labrousse, J. Gasc, J. Renner, Y. Wang, H. W. Green ii, A. Schubnel, Dehydration-driven stress transfer triggers intermediate-depth earthquakes, Nature Communications 8 15247 (2017) [doi: 10.1038/ncomms15247].
La liste des thèses proposées à l'automne 2017 à l'UMET est maintenant disponible. Cette page présente une liste non exhaustive des thèses proposées, sans ordre de priorité et à ce jour susceptibles d'être financées. Les détails des projets de recherche et types de financement sont précisés dans la page ci-dessous. Les candidats sont invités à contacter les encadrants au plus vite pour préparer leur dossier.
Détails :
Le démarrage scientifique de l’ANR NanoPiC a eu lieu le 1er mars avec une journée de lancement le vendredi 31 mars. Ce projet s'est vu attribuer une subvention de l'Agence Nationale de la Recherche dans le cadre du défi « Stimuler le renouveau industriel ». Il est porté par Sophie Barrau, enseignante-chercheuse au laboratoire.
Pour l’occasion, les différents partenaires du projet étaient présents ainsi que Sophie Reynaud, directrice opérationnelle du pôle de compétitivité Matikem, qui a labellisé le projet. Le projet concerne l’étude du comportement piézoélectrique multi-échelles de composites innovants micro- et nano-structurés.
Il regroupe les compétences de 4 laboratoires partenaires : l'Unité Matériaux Et Transformations et l'Institut d'Electronique, de Microélectronique, et de Nanotechnologie, à l'Université de Lille, l'Institut Charles Gerhardt à Montpellier, et l'Unite de catalyse et de chimie du solide à l'Université d'Artois. Il est prévu pour une durée de 4 ans, pour une subvention de 500 580 euros.
Pour en savoir plus:
- La porteuse du projet Sophie Barrau ;
- Le site internet de l’ANR NanoPiC ;
- Les laboratoires partenaires : l'UMET, l'IEMN, l'ICGM, l'UCCS ;
- Le pôle de compétitivité Matikem.
Grâce à la mise en œuvre d’un nouveau protocol expérimental, un groupe des chercheurs mené à l'Unité matériaux et transformation a réussi pour la première fois à suivre - en temps réel, in situ et grain à grain - les changements de microstructure d’un échantillon d’olivine soumis aux pressions et températures élevées d’une plaque en subduction. Ce travail va permettre de mieux contraindre les propriétés mécaniques utilisées dans les modèles de dynamique du manteau et de la subduction.
Le travail, porté par A. Rosa pendant sont post-doctorat au laboratoire, a utilisé la diffraction multigrains et un nouveau type de cellule diamant à chauffage résistif permettant de reproduire les conditions de pression et de température d'une plaque en subduction pour étudier la séquence de transformation olivine-wadsleyite-ringwoodite jusqu’à 22 GPa et 1000 K. Pour cela, ils ont placé un échantillon constitué de quelques centaines de grains dans une cellule à enclume diamant et ont analysé les transformations subies par l'échantillon par diffraction d’une ligne de rayons X au synchrotron ESRF.
Ce dispositif expérimental leur a permis de suivre en temps réel, in situ et grain à grain l’évolution de la microstructure de l’échantillon, et ainsi de déterminer, pour la première fois en direct, le nombre de grains associés à chaque phase, les distributions de taille de ces grains et leurs orientations à chaque étape de ces transformations. De ces mesures, ils ont ensuite pu déduire le mécanisme de transition associé. Ces nouvelles observations vont permettre d’améliorer les modélisations de la convection du manteau terrestre, et à mieux comprendre le comportement des plaques en subduction et à identifier des liens potentiels entre microstructure et déclenchement de séismes profonds.
Pour plus d'informations :
- les chercheurs impliqués : A. Rosa (post-doctorante), N. Hilairet, S. Merkel ;
- la communication de l'INSU associée, les relais de l'ESRF, de la délégation Nord-Pas-de-Calais-Picardie du CNRS, et de l'INSU ;
- l'article en question : A. D. Rosa, N. Hilairet, S. Ghosh, J. P. Perrillat, G. Garbarino, S. Merkel, Evolution of grain sizes and orientations during phase transitions in hydrous Mg2SiO4, Journal of Geophysical Research: Solid Earth 121 (2016) [doi: 10.1002/2016JB013360].
Sous pression, les mécanismes de déformation habituels impliquant le glissement de dislocations sont fortement inhibés et ne peuvent rendre compte de la viscosité du manteau inférieur. Dans ce travail basé sur la modélisation numérique multiéchelles, nous proposons un mécanisme alternatif basé sur la montée des dislocations (par absorption ou émission de défauts ponctuels) qui est susceptible de jouer un rôle majeur dans le manteau inférieur de la Terre et plus généralement dans la convection des intérieurs planétaires.
Ces travaux, issus du projet ERC Rheoman ont été publiés le 10 mars 2017 dans la prestigieuse revue Science Advances. Ils offrent un nouveau cadre conceptuel à la modélisation de la viscosité du manteau terrestre et montrent la nécessité de mieux connaître la chimie et la diffusion des défauts ponctuels du manteau pour mieux contraindre sa rhéologie.
Pour en savoir plus:
- le communiqué de presse de l'Université de Lille ;
- le communiqué de presse du CNRS ;
- le site du projet ERC Rheoman ;
- les chercheurs concernés: F. Boioli, P. Carrez, P. Cordier, K. Gouriet, P. Hirel, A. Kraych, S. Ritterbex ;
- l'article en question : F. Boioli, P. Carrez, P. Cordier, B. Devincre, K. Gouriet, P. Hirel, A. Kraych, S. Ritterbex, Pure climb creep mechanism drives flow in Earth’s lower mantle, Science Advances 3 e1601958 (2017) [doi: 10.1126/sciadv.1601958].
- correcteur de sonde pour la résolution atomique ;
- EDS 4 cadrans pour l’analyse chimique ;
- monochromateur et Dual – EELS pour la haute résolution spectrale ;
- tomographie, etc....
Vous trouverez sur la banque d'image du CCM quelques résultats enthousiasmants obtenus dans différents domaines, allant de la chimie catalytique à l'analyse de météorites martiennes.
Pour plus d'informations :
- le Centre commun de microscopie de Lille ;
- le microscope électronique à transmission Titan Thémis FEI ;
- la banque d'image du CCM.
Les troisièmes journées de la commission « Matériaux pour la santé » (SF2M/GFC/CEFRACOR/Association titane) auront lieu du 15 au 16 juin 2017 à Ambleteuse sur la côte d’Opale. Les journées sont organisées à la suite du colloque BIOMAT 2017 qui se tiendra sur le même lieu du 12 au 15 juin.
Les deux journées réuniront des étudiants, chercheurs, cliniciens et industriels spécialistes des biomatériaux. Les thèmes des sessions sont calquées sur les axes du GDR l’Homme réparé (élaboration de matériaux avancés, interface cellules environnement, modélisation et caractérisation multi échelle, biofonctionnalisation et ciblage, suppléance et contrôle). Une session commune aux deux journées et consacrée à la clinique est prévue le jeudi 15 juin au matin.
Bernard MARTEL et Étienne BRÈS participent au GDR et à l’organisation des journées au niveau de l’UMET en compagnie de Ulrich Maschke. Il est possible de s’inscrire à chacun des colloques séparément ou à l’ensemble des deux.
Pour plus d'informations :
- la page « colloques » du site BIOMAT ;
- la page de la commission mixte SF2M - GFC - CEFRACOR - Titane : "Matériaux pour la santé" ;
- la fiche d'information du colloque BIOMAT - Matériaux pour la santé ;
- les chercheurs impliqués: Bernard MARTEL, Étienne BRÈS, et Ulrich Maschke.
Le vendredi 20 Janvier 2017 a eu lieu la journée des doctorants de l’UMET. Les doctorants de première et deuxième année de l’UMET ont présenté leur sujet de thèse, son contexte, et quelques résultats. Les doctorants de troisième année ont pu présenter la concrétisation de leur travail sous forme de posters.
Cette journée a été l’occasion de découvrir ou re-découvrir ce qui est développé au laboratoire par les doctorants. C’est une journée d’échanges entre les doctorants, les chercheurs et enseignant-chercheurs, les ITA-BIATSS. Ce fut l’occasion de se donner des idées, et de créer des synergies et collaborations.
Le laboratoire remercie tous les participants à cette journée, les services communs pour leur aide, sans oublier Tatiana Starciuc et Alain Hédoux pour l'organisation de la journée, Corinne Henry pour son soutien, et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition, en 2018!
Pour plus d'informations :