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« J’ai gravé dans ses cheveux » est le titre d’un projet artistique conduit par Gwendal Sartre de janvier à juin dernier. La phase préparatoire du projet (janvier-avril 2016) a été en partie conduite au Fabricarium de Polytech-Lille. Le relai a été pris ensuite avec de la nanogravure par faisceau d’ions à l’IEMN et de l’imagerie haute résolution sur la plateforme de microscopie électronique de l’institut Chevreul, localisée à l’UMET. Avec ce projet, l’artiste a cherché à réaliser un ensemble archaïque à première vue mais dont la forme et les variations s’avèrent complexes, à la fois par les technologies avancées mises en œuvre et d’autre part par le rendu d’inscriptions dans un espace réduit (un cheveu) et qui pourtant appelle à l’infini, rendant propice le déclenchement de l’imagination.
Si vous passez par Tourcoing, arrêtez-vous au studio National Le Fresnoy, l’exposition est à voir jusqu’à fin décembre.
Pour plus de détails :
- Le programme des expositions au Fresnoy ;
- La page de présentation de l'exposition ;
- Le site internet de l’artiste : Gwendal Sartre ;
- Le chercheur impliqué : Hugues Leroux, avec l’aide précieuse de Ahmed Addad et Franck Béclin.
Les hydrogels sont des matériaux polymères réticulés capables d'emprisonner une quantité substantielle d'eau au sein de leur structure. Ces matériaux suscitent un grand intérêt de la part de la communauté scientifique étant donné leur propension à changer de forme, de taille et/ou à moduler leurs propriétés physicochimiques (couleur, mouillabilité, adhésion, ..) en réponse à un ou des stimuli externes.
Dans le cadre du projet ANR STRAPA (Porteur : P. Woisel), les chercheurs ont mis au point une démarche supramoléculaire innovante permettant de faire gonfler des hydrogels sur commande en chauffant des édifices macromoléculaires complexés thermosensibles. Dans le contexte des hydrogels, ce phénomène est très original car il mime un comportement observé généralement à basse température. Par ailleurs, ce phénomène d’actuation est parfaitement réversible sur plusieurs cycles de montée et de descente en température et s’accompagne d’un changement de couleur du matériau perceptible à l’œil nu, ce qui ouvre des développements extrêmement importants dans le domaine des matériaux multifonctionnels programmables voire reprogrammables.
Ces travaux sont publiés dans Angewandte Chemie International Edition et sont en accès libre.
Pour plus de détails :
- l'article complet : K. Belal, F. Stoffelbach, J. Lyskawa, M. Fumagalli, D. Hourdet, A. Marcellan, L. De Smet , V. R. De la rosa, G. Cooke, R. Hoogenboom, P. Woisel, Recognition-Mediated Hydrogel Swelling Controlled by Interaction with a Negative Thermoresponsive LCST Polymer, Angewandte Chemie International Edition (2016) [doi: 10.1002/anie.201605630] ;
- les chercheurs impliqués: K. Belal (Doctorant), J. Lyskawa (Maître de Conférence, UMET), L. De Smet (Doctorante), P. Woisel (Professeur) ;
- l'équipe de recherche : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- les universités partenaires : U. Ghent, U. Glasgow, UPMC-ESPCI.
Un demi-poste ATER est ouvert en métallurgie avec un recrutement derrière (MCF) prévu en mai 2017 pour une rentrée en septembre 2017.
Le poste d’ATER est publié (poste A2EPU_28_01, descriptif joint) et pour postuler il faut suivre la procédure
(attention dernier délai 14 octobre)
Fiche de poste: http://umet.univ-lille1.fr/Documents/get.php?id=8
Procédure: http://www.univ-lille1.fr/presentation/lille1-recrute/Recrutement-enseignants/Recrutement_ATER
Sophie Barrau, membre du laboratoire, vient d’obtenir un financement ANR PRC (Agence Nationale de la Recherche, Projets de Recherche Collaborative) pour le projet NanoPiC qui concerne l’« Etude du comportement piézoélectrique multi-échelles de composites innovants micro- et nano-structurés ». Il portera sur un période de 4 ans.
Le projet NanoPiC a pour objectif de mener un programme de recherche et de développement de matériaux piézoélectriques innovants et ayant des propriétés améliorées, à partir de composites céramiques - polymère structurés. Il s’agit d’une part de fabriquer des composites comportant des domaines micro- et nano-structurés de céramiques non toxiques et de polymère fluoré et d’autre part de caractériser le comportement piézoélectrique aux échelles macroscopique et nanoscopique. La compréhension des comportements piézoélectriques de ces matériaux composites structurés est un enjeu scientifique fort et ouvre la voie à l'utilisation de ces matériaux pour des applications dans le domaine des pMUT (piezoelectric Micro machined Ultrasonic Transducers).
Le projet implique 4 laboratoires partenaires dans les Haut-de-France et à Montpellier : l'UMET, l'IEMN, l'ICGM, l'UCCS Lens et sera coordonné au laboratoire.
Pour plus de détails :
- la porteuse du projet : Sophie Barrau ;
- les laboratoires partenaires : l'UMET, l'IEMN, l'ICGM, l'UCCS Lens ;
- le site de l’ANR.
Jean-Marc Lefebvre, directeur de Recherche CNRS, a dirigé le Laboratoire de Structure et Propriétés de l’Etat Solide pendant 10 ans (1999-2009). Il a aussi dirigé, de sa création en 2003 jusqu'en 2014, l'Institut Fédératif Michel-Eugène Chevreul dont l’objectif était de structurer le secteur chimie et matériaux sur le campus lillois. Cet institut s’est fortement développé depuis sa création et il regroupe aujourd’hui trois UMR (UMET, UCCS, LASIR) et une unité de service (MSAP). La création de l’institut Chevreul a par ailleurs permis la mise en place de sept plateformes de caractérisations de haute visibilité nationale.
Motivé par son goût de la recherche (publique et privée) et de l’innovation, Jean-Marc Lefebvre s’est également fortement impliqué dans la création du pôle de compétitivité MAUD (Matériaux et Applications pour une Utilisation Durable), devenu Matikem et dédié aux matériaux, à la chimie et à la chimie verte. Il en a été le vice-président pendant 10 ans. Dans ce contexte, il a également contribué à la mise en place de l'Institut Français des Matériaux Agro-Sourcés (IFMAS) dans le cadre du Programme d'Investissement d' Avenir.
Au cours de sa carrière scientifique à Lille, Jean-Marc Lefebvre a essentiellement travaillé sur les relations entre la microstructure et le comportement mécanique de matériaux à base polymère. Ses recherches ont contribué à la compréhension de la plasticité dans ces matériaux. Il est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs chapitres de livres. Il a encadré de nombreuses thèses, établi de multiples collaborations aussi bien académiques qu'industrielles et a développé des enseignements en physique et mécanique des polymères à Polytech'Lille, à l'ENSCL ainsi qu'à l'Université Libre de Bruxelles.
Pour plus de détails :- la page du chercheur concerné : Jean-Marc Lefebvre ;
- Le programme de la demi-journée.
Ce week-end, des scientifiques de l'UMET sont en expérience sur le synchrotron ESRF à Grenoble. Leurs travaux ont donné lieu à une communication de l'ESRF sur les réseaux sociaux dont voici la version française.
Que se passe-t-il au centre de la Terre? La structure interne de la Terre comporte des couches concentriques, comme un oignon. La frontière entre le manteau et le noyau est une région mystérieuse, connue sous le nom de couche D". En effet, les propriétés hétérogènes de la couche D" intriguent les scientifiques depuis sa découverte dans les années 50. Ce week-end, des scientifiques de l'UMET à l'Université de Lille, Sciences et Technologies, de l'Institut Universitaire de France, et du CNRS étudient les changements de structures cristallines sous des conditions extrêmes de pression et température similaires à celles de la couche D" (1,35 fois la pression atmosphérique et 2500 degrés). Sur la ligne de faisceau ID27, ils utilisent des cellules à enclumes de diamant et des lasers de puissance pour écraser et chauffer des grains de minéraux et identifier des connections entre les changements d'arrangement atomique et les observations géophysiques de la couche D". Ces travaux permettent aux scientifiques de mieux comprendre la structure et composition de la Terre, mais aussi d'étudier comment d'autres planètes peuvent se former et comment elles évoluent dans le temps.
Pour plus d'information :
- l'équipe de physique des minéraux ;
- les chercheurs impliqués : Christopher Langrand, Matthieu Thierry, Nadège Hilairet, Sébastien Merkel ;
- l'annonce de l'ESRF sur les réseaux sociaux.
Marc Descamps, professeur émérite à l'UMET, vient d'éditer en Mai 2016 un livre chez Wiley (Disordered Pharmaceutical Materials) et, par ailleurs, le numéro spécial N° 100, de la revue ADDR (Advanced Drug Delivery Reviews), numéro consacré aux composés pharmaceutiques amorphes. Ces deux publications traduisent une évolution récente du développement pharmaceutique à l'interface de la science des matériaux et des sciences pharmaceutiques.
Les médicaments sont en majorité à l'état solide (tablettes, capsules comprimés, micro(nano) particules...). Pour une molécule thérapeutique donnée, ou un excipient, cet état solide peut exister sous diverses formes cristallines polymorphiques ou à l'état amorphe (c-à-d un verre). Ces différentes variétés de formes solides ont des propriétés physiques différentes avec un impact important sur la dissolution, la stabilité, etc. et donc sur la biodisponibilité des produits pharmaceutiques.
Il y a de nombreux verrous qui bloquent actuellement le développement de nouvelles molécules thérapeutiques. Les deux plus importants sont les suivants:
- La plupart des nouvelles molécules actives - et de nombreuses plus anciennes - ne sont pas, ou sont peu solubles dans l'eau et par conséquent ne peuvent atteindre leur cible dans l'organisme. Cela bloque leur usage: les laboratoires pharmaceutiques ont, dans leur tiroir, un grand nombre de ces "cailloux" formés de molécules potentiellement efficaces mais insolubles et donc inutilisables.
- Le deuxième est en lien avec le développement des nouveaux moyens thérapeutiques à base de macromolécules: protéines, vaccins etc. Ces molécules sont très fragiles. Leur utilisation pratique n'est possible que si l'on peut disposer de moyens efficaces pour les stabiliser physiquement et chimiquement.
La solution à ces problèmes est de manipuler l'état physique des solides qui sont composés non seulement par les molécules actives, mais aussi par les excipients qui permettent leur formulation effective. C'est là que la science pharmaceutique croise la science des matériaux, de ces matériaux particuliers que sont les médicaments.
Les ouvrages qui viennent d'être édités par Marc Descamps concernent en particulier la possibilité d'utiliser et manipuler le désordre moléculaire, au sein de l'état solide des produits pharmaceutiques, pour permettre une libération et une stabilité optimales. Le défi majeur est alors d'accommoder les deux aspects en apparence antagonistes que sont la plus faible stabilité physique des formes désordonnées et leur plus grande réactivité. Une tendance très récente qui soulève beaucoup d'espoir est d'utiliser les formes amorphes des composés pharmaceutiques. Cela commence à être employé avec succès industriellement. Mais l'état physique des amorphes est par ailleurs, en soi, une des problématiques fondamentales de la physique de la matière condensée. Physique fondamentale et technologie pharmaceutique se rejoignent et devraient s'enrichir mutuellement.
Le livre édité chez Wiley est à visée didactique et fait le pont entre les deux disciplines. Le numéro spécial de la revue ADDR ("Amorphous Pharmaceutical Solids"), par contre, a pour objectif de faire un bilan des découvertes les plus récentes dans le développement des amorphes pharmaceutiques.
Pour plus de détails :
- le chercheur concerné Marc Descamps ;
- le livre en question : Disordered Pharmaceutical Materials ;
- le numéro spécial N° 100, de la revue Advanced Drug Delivery Reviews ;
- le site de l'équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques.
L'Institut Chevreul organise une demi-journée consacrée au lancement du projet CPER ARCHI-CM, le 24 juin 2016 matin à Polytech'Lille, amphithéâtre Migeon.
Le CPER est un contrat de plan État-région mis en place afin de financer de façon pluriannuelle des projets de volumes importants. Ce programme permet au laboratoire de financer ses gros équipements de recherche, tels que ceux des plateformes de caractérisation (microscopie, rayons X, etc …). Ce programme reçoit aussi un complément important de l'Europe, par le biais du FEDER (Fonds européen de développement économique et régional).
L'Institut Chevreul est un institut fédératif de recherche, dont font partie l’UMET, l'UCCS, et le LASIR. L’institut Chevreul a trois actions majeures : (1) il porte et il gère le projet CPER (2) il structure les gros équipements du périmètre (3) il favorise les interactions entre les équipes de la fédération. Par ailleurs, l'Institut Chevreul prépare aussi la construction d'un nouveau bâtiment « institut Chevreul » dont la livraison est prévue pour janvier 2019.
Pour plus de détails :
Le laboratoire s'est équipé d'une presse de type piston-cylindre de la société Rockland Research Corporation aux Etats-unis. Cet appareil a été acheté avec le soutien de la région Nord-Pas-de-Calais, de l'Université Lille 1, du CNRS, de la fédération Chevreul, de l'UCCS, et du laboratoire UMET.
Une presse piston-cylindre est un appareil à milieu de confinement solide permettant des expériences de synthèse à des pressions atteignant 4 GPa et des températures de l'ordre de 1800°C. Ces conditions de pression et température correspondent à environ 120 km de profondeur dans le manteau terrestre.
Cet appareil aura pour vocation à servir les activités de recherche en minéralogie de l'équipe de physique des minéraux du laboratoire. Il servira aussi à la synthèse de matériaux innovants en collaboration avec les équipes de l'UMET et de l'UCCS. Cette nouvelle presse permettra la formation des étudiants aux techniques de haute pression ainsi que l'émergence d'activités transverses dans le domaine de la science des matériaux sur le campus de l'Université Lille 1.
Cet appareil pourra, éventuellement, être mis à disposition des équipes extérieures. Veuillez nous contacter pour plus de détails.
Pour en savoir plus :
- l'équipe de physique des minéraux ;
- la porteuse du projet : Nadège Hilairet ;
- le soutien technique: Adeline Marin.
La liste des thèses proposées en 2016 à l'UMET est maintenant disponible. Toutes ne sont pas financées. Les détails des projets de recherche et types de financement sont précisés dans la page ci-dessous. Les candidats sont invités à contacter les encadrants au plus vite pour préparer leur dossier.
Détails :
Frédéric Affouard, membre du laboratoire, vient d’obtenir un financement pour le projet:
« Innovative multicomponent drug design (IMODE) for enhancing regional strategic advantages in pharmaceutical and biomedical applications » dans le cadre du programme INTERREG des 2 Mers (fonds européens de développement régional - FEDER). Le projet débutera le 1er Juillet 2016 pour une durée de quatre ans.
Le projet IMODE se propose de mener un programme de recherche et de développement sur les matériaux de la pharmacie à composants thérapeutiques multiples sous différentes formes physiques (co-cristaux co-amorphes) qui présentent un grand intérêt industriel mondial en raison de leur stabilité et solubilité supérieure. Il s’agira notamment : i) d’accélérer la découverte des co-formes en développant des outils rapides de synthèse et de prédiction, ii) de développer de nouvelles formulations avancées prêt à l'emploi et des procédés de conception plus efficaces, et iii) de produire des prototypes de dispositifs médicaux chargés de molécules bioactives multiples qui répondent mieux aux besoins des patients. Les formulations et les dispositifs médicaux bénéficieront d'évaluations (in vitro / in vivo) afin d’entrer directement dans une phase de développement industriel.
Le partenariat IMODE rassemble une vaste palette d'expertises dans de nombreux domaines de recherche (science des matériaux, chimie, biologie, pharmacie, médecine) ainsi qu’une riche plateforme technologique. Il regroupe 7 partenaires académiques: Univ. Lille1, Univ. College London, Univ. Lille2, Univ. Ghent, Univ. East-Anglia, Univ. Greenwich, Ashford & St Peter’s Hospital, 3 entreprises: Immabiotech, Cubic Pharmaceutical et Roquette ainsi que l’agence de développement économique Eurasanté.
Pour en savoir plus :
- La fiche descriptive du projet IMODE (en anglais) ;
- Les chercheurs impliqués: Frédéric Affouard, Bernard Martel ;
- Le site du Programme INTERREG des 2 Mers.
La déformation du manteau lithosphérique permet le couplage entre la convection mantellique et la tectonique des plaques. Expérimentalement, la déformation des minéraux dans ces conditions est rendue difficile car les températures sont relativement basses (inférieures à 1000K) et que ces silicates y deviennent fragiles Dans le cadre d’une collaboration internationale impliquant l’Unité Matériaux Et Transformations, les chercheurs sont parvenus à déformer de l’olivine, le silicate de magnésium prépondérant dans cette couche terrestre, in situ dans un microscope électronique en transmission. La démarche consiste à déformer des échantillons de très petites tailles (ils tiendraient dans un globule rouge !). A ces dimensions, la limite fragile ductile est repoussée à des contraintes qui autorise la plasticité par glissement de dislocations, sans casser, même à température ambiante !
Résultat, à température ambiante, moins de 2 GPa suffisent pour déformer l’olivine plastiquement quand les études précédentes suggéraient des valeurs jusque trois fois plus élevées. Le manteau lithosphérique apparaît donc intrinsèquement ductile sans que ne soit nécessaire d’invoquer des mécanismes adoucissants comme l’eau.
Pour en savoir plus :
- le communiqué de presse de l'INSU-CNRS ;
- le communiqué de presse de l'université ;
- le chercheur impliqué : Patrick Cordier ;
- l'article en question : H. Idrissi, C. Bollinger, F. Boioli, D. Schryvers, P. Cordier, Low-temperature plasticity of olivine revisited with in situ TEM nanomechanical testing, Science Advances 2 e1501671-e1501671 (2016) [doi: 10.1126/sciadv.1501671].
L’Université de Lille, Sciences et Technologies héberge au sein de son centre de ressources informatiques, un mésocentre de calcul qui a permis ces dernières années de favoriser l’émergence de plusieurs thématiques liées au calcul, dont certaines activités importantes au sein du laboratoire UMET.
L'Université crée aujourd’hui une Maison de la Simulation dont l’objectif est de favoriser la recherche pluridisciplinaire autour de la simulation numérique, du calcul scientifique et du calcul haute performance, de renforcer la synergie entre les développements fondamentaux et les applications thématiques, de soutenir la communauté scientifique et de lui donner une meilleure visibilité.
La maison de la Simulation de l'Université de Lille sera inaugurée le 29 mars 2016.
Pour plus d'information :
Le laboratoire vous invite à assister à la "7ième Journée Solvatation". C'est une manifestation scientifique internationale organisée chaque année depuis 2009. Elle permet de fournir un lieu d’échange pour une trentaine de spécialistes internationaux de disciplines différentes (physique, chimie, biologie) sur des sujets de recherche proches liés aux problèmes de la solvatation dans les liquides et dans les solides: solvatation pour applications en chimie verte, couplage entre approches numériques (dynamique moléculaires, calculs ab-initio) et expérimentales (Raman, RMN, diffusion des neutrons ), hydratation des biomatériaux, analyse des transitions de phase, fluides supercritiques, incorporation de gaz dans la glace atmosphérique, clathrates …
La journée est ouverte aux étudiants (Master, doctorants) et leur permet d’acquérir des connaissances complémentaires dans des domaines connexes aux leurs qui leur serviront dans leurs propres travaux de recherche.
Objectifs et résultats attendus de la manifestation
- Opportunité de synthèse des développements récents dans le domaine.
- Identification des orientations futures les plus prometteuses.
- Création de nouvelles collaborations afin de stimuler l’émergence de projets innovants.
La manifestation aura lieu le 11 mars 2016 sur le campus de l'université Lille 1, au bâtiment C8, salle de l'UFR de Chimie.
Pour plus d'informations :
- le programme de la journée ;
- le commité d'organisation: F. Affouard, B. Chazallon et A. Idrissi.
Le projet de recherche « FireBar Concept » s’est vu octroyer 2,4 millions d’euros de subvention pour l’élaboration de nouveaux matériaux et assemblages à faible inflammabilité dans le but de limiter la propagation des incendies.
Porté par Serge Bourbigot, professeur au laboratoire et à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille, le projet de recherche « FireBar Concept » se situe au croisement de plusieurs disciplines et exige une expertise en science des matériaux, chimie et physique. Il a pour objectif, la réalisation d’une barrière « feu » qui réagirait de manière intelligente à une contrainte thermique.
Décernés par l’European Research Council (ERC), dont l’objectif est de soutenir l’excellence et le dynamisme de la recherche en Europe, les Advanced Grant, sont de véritables indicateurs d’excellence internationale qui permettent au porteur, à son équipe, à son institution et à la région de gagner en visibilité.
La cérémonie de lancement officiel du projet aura lieu le jeudi 3 mars 2016 à 14h à Polytech’Lille.
Pour en savoir plus :
- le chercheur impliqué : Serge Bourbigot ;
- le communiqué de l'Université de Lille ;
- le site de l’European Research Council.
Le nouveau MET analytique META FEI Titan3 Themis 300 du Centre Commun de Microscopie est arrivé! Cet instrument, à la pointe de la recherche européenne, offrira un gain de résolution spatiale et énergétique pour les observations en microscopie électronique en transmission. Le champ d'applications attendues couvre toutes les thématiques de l'institut Chevreul, de la chimie du solide à la minéralogie de la terre profonde, en passant par des applications industrielles dans le domaine de la métallurgie et des verres.
Son arrivée est le résultat d'un projet de longue haleine, financé par la région Nord-Pas-de-Calais, le FEDER, et le CNRS. Son installation sur le campus de Lille 1 a commencé et se fait actuellement dans des nouveaux locaux contruits par l'université au sein de la nouvelle Halle CISIT.
Le microscope est doté de :
- Une source à effet de champ du type Schottky (FEG) haute brillance (XFEG) avec un monochromateur pour une résolution en énergie ultime (0.2 eV).
- Une Tension d’accélération ajustable de 60 kV à 300 kV.
- Un Correcteur d’aberration sphérique Cs en sonde (DCOR) pour l’imagerie haute résolution en mode STEM (< 70 pm).
- Une lentille objectif (S-TWIN) haute résolution avec une distance entre les pièces polaire de 5,4 mm qui offre un angle d’inclinaison de 70 degrés avec un porte-objet tomographique.
- Un CompuStage avec une platine piezo pour une excellente stabilité du porte-échantillons.
- Un détecteur EDX Super-X avec une sensibilité supérieure pour réaliser des cartographies chimiques très rapides. Quatre détecteurs SDD sont intégrés dans la lentille objectif (S-TWIN)
- Un filtre d’énergie haute résolution post-colonne GATAN (Quantum ERS/966) avec un systeme
- DualEELS pour l'acquisition simultannée des pertes à basse et haute energies.
- Une caméra CETA 16M pour un champ visuel de l’image très étendu.
Un porte-objet tomographique tri-axe (HATA) est également disponible.
La mise en service du microscope est programmée pour avril 2016!
Pour plus de détails :
- le site du Centre Commun de Microscopie.
La réactivité entre espèces chimiques est à la base de la préparation de nouveaux matériaux. Que faire lorsque les espèces en présence ne sont pas réactives, ou quand les composants dictant la formation des structures recherchées n’existent pas? Dans le cadre d’une collaboration internationale impliquant l’Unité matériaux et transformations, les chercheurs sont parvenus à faire réagir des composés inertes en appliquant de très fortes pressions et températures sur une solution solide. Dans ces conditions, les composants deviennent instables et peuvent alors réagir pour stabiliser la solution solide avec la composition chimique et la structure souhaitée. On peut ainsi envisager la synthèse de nouveaux composés présentant des liaisons qui, normalement, ne seraient pas réalisables.
En appliquant une pression comprise entre 15 et 23 GPa sur une solution solide de MgN et FeN et en la chauffant jusqu’à 2500 K, les chercheurs sont parvenus à rendre ces composés réactifs pour former, pour la première fois, un alliage de formule Mg0.4Fe0.6N qui n’aurait pu être obtenu sans cette combinaison pression/température. Les résultats sont publiés dans Angewandte Chemie Internation Edition.
Pour plus de détails :
- l'article complet: G. Serghiou, G. Ji, N. Odling, H. J. Reichmann, J-P. Morniroli, R. Boehler, D. J. Frost, J. P. Wright & B. Wunder, Creating Reactivity with Unstable Endmembers using Pressure and Temperature: Synthesis of Bulk Cubic Mg0.4Fe0.6N, Angewandte Chemie Internation Edition 54, 15109 –15112, 2015 [Doi: 10.1002/anie.201506257] ;
- Le chercheur impliqué: Gang JI ;
- Le communiqué du synchrotron européen, l'ESRF ;
- Le communiqué de l'Institut de Chimie CNRS.
Le mardi 19 Janvier 2016 a eu lieu la journée des doctorants de l’UMET. C’est à l’école Polytech’Lille (Amphi Migeon) de 9h20 à 16h35 que les doctorants de première et deuxième année de l’UMET ont présenté leur sujet de thèse, son contexte, et quelques résultats.
Cette journée a été l’occasion de découvrir ou re-découvrir ce qui est développé au laboratoire par les doctorants. C’est une journée d’échanges entre les doctorants, les chercheurs et enseignant-chercheurs, les ITA-BIATSS. Ce fut l’occasion de se donner des idées, et de créer des synergies et collaborations.
Le laboratoire remercie tous les participants à cette journée, les services communs pour leur aide, sans oublier Mathilde Casetta et Agnès Beaugendre pour l'organisation de la journée, et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition, en 2017!
Pour plus d'informations :