Les nouvelles de l'UMET
Le projet ThermoHarv s’inscrit dans le contexte de l’économie d’énergie, l’un des enjeux majeurs actuel. L’objectif du projet est la récupération de la chaleur fatale, ou chaleur perdue au sein des bâtiments. Les technologies utilisées au cours de ce projet sont la thermo- et la pyro-électricité, qui permettent de convertir respectivement un gradient de chaleur spatial et temporel en énergie électrique de faible puissance. Cette énergie sera utilisée pour alimenter des dispositifs peu énergivores tels que des capteurs ou les objets de l'IoT (Internet of Things).
Les matériaux et les procédés utilisés sont transposables à l’industrialisation (plasturgie, revêtement, impression 3D...). Le recyclage des matériaux est aussi un aspect important et contribue aux valeurs écologiques du projet.
Partenariat : UMONS, ULille, IMT Nord Europe, Centexbel, CD2E, POM, GreenWin.
Chercheurs impliqués : Sophie Barrau, Jean-François Brun, Corinne Binet, Valérie Gaucher, Jean-François Tahon.
Budget : 1.78 M€
Durée : 48 mois
Site web du projet : https://www.thermoharv-interreg.eu/
L'un des principaux défis des nanotechnologies actuelles est le contrôle des propriétés structurelles pendant la synthèse des nanoparticules. Mais, pour parvenir à une synthèse ciblée des nanoparticules, il faut une bien meilleure compréhension des mécanismes complexes impliqués et en particulier de la nucléation des cristaux, qui correspond à la formation de la structure initiale. Malgré les nombreux efforts des approches numériques pour compléter les mesures expérimentales, plusieurs défis fondamentaux ont jusqu’à présent entravé la capacité à fournir une image atomistique du processus de nucléation dans les nanocristaux. Parmi eux, notre étude résout trois obstacles : (1) l'apprentissage automatique de champs de force comprenant des interactions à longue portée capables de capturer la finesse des interactions atomiques sous-jacentes, (2) la caractérisation par les données de l’ordre local dans un paysage structurel complexe associé à plusieurs polymorphes cristallins et (3) la comparaison des résultats obtenus à partir d'une large gamme de températures en utilisant à la fois les simulations de force brute et l'échantillonnage d'événements rares. Dans l'ensemble, notre stratégie de simulation nous a permis d'étudier la cristallisation de nanoparticules d'oxyde de zinc à partir de nanogouttelettes en fusion. Nos résultats ont montré notamment que différentes voies de nucléation sont en concurrence en fonction du degré de surfusion étudié.
Pour plus de détails :
- Les personnels participant à l’étude : Carlos Salazar, Jean Furstoss, Julien Lam
- L'article en question : Classical vs. Multi-step nucleation pathways in nanocrystal formation
C. Salazar, A. K. Ammothum Kandy, J. Furstoss, Q. Gromoff, J. Goniakowski, and J. Lam*
npj Comp. Mat. 10, 199 (2024) | doi: 10.1038/s41524-024-01371-x
Cette année pour la Fête de la Science sur le thème de l’ « Océan de savoirs » du 4 au 14 octobre 2024, l’UMET propose des conférences et ateliers :
- Conférence de Sylvain Laforet : « L'eau est-elle venue des astéroïdes ? », à la Médiathèque communautaire Poix de Picardie, Le 11 octobre de 18h à 19h15.
- Parcours scientifique Matéri’EAU à la Halle aux sucres de Lille : au cours de l’histoire, toutes les civilisations ont inventé et utilisé divers récipients pour transporter l’eau : bols en céramique, bouteilles en plastique, gourdes en acier inoxydable… Mais aujourd’hui, comment choisir le meilleur contenant ? Menez l’enquête en réalisant des expérimentations physiques et chimiques sur plusieurs matériaux pour révéler leurs propriétés et déterminer les plus adaptés, les plus pratiques et les plus recyclables !
Visites scolaires : jeudi 10 et vendredi 11 octobre, 9h - 16h30
Visite libre : samedi 12 et dimanche 13 octobre, 14h - 18h
Les équipes Impliquées : ISP, MPGM et PReF.
- Atelier thématique au Village des sciences de Cité Nature d’Arras. Du lait et de l'eau : des jeux sur la composition du lait et le circuit de l’eau, de la vache à l’usine. Reconstituons le lait à partir de poudre de protéines laitières. Une collaboration INRAE, Ingredia et Université de Lille. Vidéo de présentation ici.
Visite libre : le dimanche 6 octobre, stand général INRAE, 14h-18h
L’équipe impliquée : PIHM.
Chaire Industrielle ProteinoPepS.
Le laboratoire a accueilli 5 stagiaires de 2nde issus de différents lycées de la région et au-delà (Villeneuve d’Ascq, Armentières, Paris, Bordeaux).
Les stagiaires ont pu découvrir le monde de la recherche autour des matériaux, de la physique et/ou de la chimie, ainsi que les différents métiers existants dans le laboratoire.
Lors d’une quinzaine de demi-journées à thème, ils ont ainsi pu interagir avec une trentaine de collègues du laboratoire. Le stage s’est clôturé avec une présentation orale des stagiaires devant un public nombreux de collègues de l’UMET et de l’Institut Chevreul.
Informations complémentaires :
- Le programme d'activité des 15 jours d'accueil ;
- La page dédiée à l'accueil de lycéen.ne.s au laboratoire.
Le suivi et le traitement des plaies de diabétiques fait à l’heure actuelle l’objet d’une demande importante avec une croissance forte du nombre cas chaque année. Cette maladie chronique facilite l’installation de lésions infectées et conduit au développement d’ulcères du pied diabétique (DFUs), complications les plus courantes, invalidantes et coûteuses du diabète (4 millions de morts par an dans le monde).
La problématique est particulièrement aigue dans la zone Hauts-de-France, Wallonie et Flandre où la prévalence de cette maladie est plus importante. Une proposition de projet de recherche dans le cadre des Interreg VI France-Wallonie-Vlaanderen sera soumise aux Autorités.
L’objectif du projet DIAMOND (Diabetic Smart Wound Dressing), d’un budget d’environ 3.200.000 Euro, est d’élaborer un pansement intelligent connecté (voir image), comprenant des capteurs permettant de suivre en temps réel les paramètres biologiques indicateurs d’une infection ou d’une mauvaise cicatrisation d’une plaie et d’autre part un hydrogel stimuli-répondant chargé en médicaments relargables sur demande.
A l’issue du projet, des démonstrateurs de ces pansements connectés intelligents seront réalisés avec des méthodes transférables aux entreprises du domaine des pansements et des medical devices.
Partenaires
Le projet est par nature multidisciplinaire et plusieurs universités et centres de recherche sont impliqués :
- France : Université de Lille, Eurasanté ;
- Wallonie : Université de MONS, Materia Nova, Multitel ;
- Flandre : Centexbel, Université de Gand ;
- La ligue du diabète et l’hôpital de Jolimont sont partenaires associés.
Les chercheurs de l’UMET impliqués appartiennent à l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères et sont : Joel Lyskawa, Nicolas Tabary, Stéphanie Degoutin, Jean-Noel Staelens et Bernard Martel.
Vous trouverez, ici, un lien vers un descriptif du projet Interred DIAMOND en PDF.
La société royale de microscopie du Royaume Uni, ou Royal Microscopical Society (RMS), a dévoilé les récipients de ses prix scientifiques pour l'année 2025. Francisco De La Peña, de l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires, reçoit le prix dédié à l'analyse de données d'imagerie.
Francisco De La Peña est le créateur principal d'HyperSpy, un logiciel d'analyse de données multi-dimensionnelles, avec des fonctionnalités spécifiques aux données de microscopie électronique. A l'orgine développé pour la spectroscopie de perte d'énergie des électrons, HyperSpy a été étendu à de nombreuses autres fonctionnalités, comme le traitements d'images à résolution atomique ou le 4D-STEM, pendant lequel on analyse les images de diffraction 2D à chaque pixel d'une image bi-dimensionnelle.
Du fait de sa versatilité, HyperSpy a reçu plus de 1100 citations dans la littérature scientifique et le site internet de sa documentation donne lieu à ~4000 visites par mois. Francisco De La Peña a encouragé son utilisation, en motivant la formation d'une communauté active d'utilisateurs et de developpeurs qui font maintenant vivre ce projet de logiciel libre.
Pour plus de détails :
- Le chercheur impliqué : Francisco De La Peña ;
- La page du logiciel HyperSpy ;
- La page décrivant les récipients de ses prix scientifiques de la RMS pour l'année 2025.
Pour sa 6ème saison sur « Les Transitions », le comité d'orientation scientifique d'Xperium a retenu deux projets impliquant l’UMET.
Cette saison 6 débutera en octobre 2025, après une année de préparation. Les projets retenus sont :
- Le projet « Un plastique issu des plantes pour les matériaux de demain » porté par Fanny Bonnet et Philippe Zinck du laboratoire UCCS ;
- Le projet « Récupération d’énergie » porté par Sophie Barrau, Frédéric Giraud du laboratoire L2EP, et François Rault à Gemtex.
A bientôt sur les stands de l'Xperium !
Le vendredi 7 juin 2024, a eu lieu la journée des doctorants de l'UMET. Les doctorants de 1ère et 3ème années ont présenté leurs travaux sous forme de posters et les doctorants de 2ème année sous forme de présentations orales. Zainab Hareb et Ana Clara Amado Dolabella ont respectivement gagné le prix de la meilleure présentation orale et du meilleur poster. Félicitations à elles !
Dans le cadre de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), la quatrième journée des personnels d’appui à la recherche (PAR) de l'UMET s'est tenue le mardi 14 Mai 2024 dans les locaux de l'équipe PIHM (INRAE) au CERTIA. Une vingtaine de personnels PAR de l'UMET, toutes équipes confondues, a pris part à cet évènement.
La journée a commencé par la réalisation d’ateliers : fresques du climat et fresques du numérique animés par Fanny Van-Heems et Stéphanie Lamarche-Palmier de l’Université de Lille et Matthieu Polge. La journée s’est ensuite poursuivie, autour d’un repas le midi, dans un restaurant associatif. Pour terminer, Amandine Decamps et Thierry Six nous ont fait visiter les locaux de l'équipe PIHM.
Merci à toutes les personnes ayant participé à l'organisation, mais aussi à tous les personnels présents qui ont permis que cette journée soit un succès.
Dans le cadre de l’Année de la Physique et en collaboration avec le département de Physique de l’Université de Lille, le laboratoire ainsi que l’Institut Chevreul ont participé ce mercredi 10 avril à l’accueil d’élèves de 2nd et 1ère du lycée Saint Dominique de Béthune.
Ces actions ont pour objectif de mettre en lumière l’importance du domaine de la physique dans notre environnement et d’amener de façon ludique à la compréhension de quelques phénomènes physique.
L’après-midi a commencé par une introduction sur les Métiers de la Physique puis s’est poursuivi par la visite du plateau Hautes Pressions situé au bâtiment Chevreul et de la plateforme RMN et s'est terminé par la présentation de 3 ateliers:
- supraconduction et train à lévitation
- transmission par fibre optique
- gyroscope, tenségrité, illusion optique
Les personnes du laboratoire impliquées : Sophie Barrau, Jean-François Brun, Sébastien Merkel, Nadège Hilairet, Adeline Marin, avec le soutien de Maxime Traineau Chargé de médiation scientifique de l’Institut Chevreul.
Prochaines visites de classe de de collégien.ne.s et/ou lycéen.ne.s : le mercredi 15 mai (visite de PMEL, FireResist) et le mercredi 05 juin (visite de D2RX, plateau énergie)
Lien du site pour l’accueil de collégien.ne.s et lycéen.ne.s : ici
L’équipe MTP a analysé des échantillons de l’astéroïde Ryugu, ramenés sur terre par la mission spatiale Japonaise Hayabusa2. Cet astéroïde est une archive qui permet d’étudier les solides à partir desquels le système solaire s’est formé ainsi que les processus d’altération aqueuse qui l’ont transformé juste après son accrétion. Le projet (TEM-ASTER ; I-SITE) comprend également un volet de développement de détecteurs pour la microscopie en transmission permettant l’analyse d’échantillons fragiles sous le faisceau d’électrons, tels que la matière organique ou les silicates hydratés.
Nous avons étudié :
- des impacts de micrométéorites à la surface de l’astéroïde : Noguchi et al. (2022) ; Laforet et al. 2024)
- La minéralogie qui trace l’histoire de l’altération aqueuse : Leroux et al., (2023).
- les microstructures des phyllosilicates par diffraction en 4D-STEM : Mouloud et al., (2024)
Les doctorants, post-doc, ingénieurs et chercheurs impliqués : Sylvain Laforet, Bahae-eddine Mouloud, Adrien Teurtrie, Maya Marinova, Damien Jacob, Hugues Leroux, Francisco de la Pena, Corentin Le Guillou
Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes ce 8 mars, plusieurs femmes de l'INRAE Hauts-de-France ont été interviewées sur leur point de vue sur la condition des femmes dans le monde de la recherche. Trois d'entre elles, Christelle Lemy, Christine Faille et Maude Jimenez, sont membres de l'UMET !
Retrouvez leurs entretiens vidéos ou écrits ici.
Remerciements pour l’autorisation et la réalisation des interviews : Aline WAQUET, Mathilde FOUBERT, Christine MARTINEZ et Julien FOSSE
Une série de conférences grand public sur les Matériaux durables, la chimie au service des transitions est organisée par l’Institut Chevreul dans le cadre de la semaine des transitions à l’Université de Lille. Des chercheurs de l'UMET font partie des conférenciers et des organisateurs.
Attention, l’inscription est obligatoire (ici) ! Faites passer le mot !
- Le programme :
Recycler le plastique, pas si simple…
lundi 18 mars à 18h à l’Institut Chevreul
avec Kedafi Belkhir, Olivier Gabut et Fabienne Samyn
Les matériaux, moteurs de la transition énergétique
mardi 19 mars à 18h à l’Institut Chevreul
avec Aurélie Rolle, Franck Béclin et Sophie Barrau
Demain, la nature pourra-t-elle faire pousser du plastique ?
mercredi 20 mars à 18h à l’Espace Culture
avec Fanny Bonnet, Philippe Zinck et Aurélie Cayla
Technologies avancées pour la chimie et les matériaux du futur
Jeudi 21 mars à 18h à l’Espace Culture
avec Sébastien Paul, Nouria Fatah et Véronique Nardello-Rataj
- Quand ? : à 18h les 18/03, 19/03, 20/03 et 21/03
- Où ? : Institut Chevreul et Espace Culture
- Pour s’inscrire : c'est ici
- Plus d’informations : ici
Pauline Salaün, doctorante dans l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères, sous la direction de Patrice Woisel et Gaëlle Le Fer, a été interviewée par Radio Campus pour la première "Maté'Radio".
La Maté'Radio est une émission mensuelle de vulgarisation sur Radio Campus Lille qui donne la parole aux doctorantes et doctorants des laboratoires de l'Institut Michel-Eugène Chevreul, pour parler chimie et physique des matériaux.
Pour l'interview complète, c'est par ici !
Pour plus d’informations :
- la doctorante interviewée : Pauline Salaün ;
- les chercheurs impliqués : Gaëlle Le Fer, Patrice Woisel ;
- l'équipe : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- le projet ANR "Covalent Organic Frameworks-POlymères” COlloïdaux : du design macromoléculaire aux auto-assemblages stimuli-répondants – COPOCO.
Pauline Salaün, doctorante au sein de l’équipe Ingénierie des Systèmes Polymères a été récompensée par le premier prix de la Société Chimique de France pour sa communication orale lors du Colloque Nationale du Groupe Français des Polymères qui s’est tenu à Bordeaux du 20 au 24 novembre 2023.
Pauline Salaün synthétise des particules hybrides de type Covalent Organic Framework-Polymères pour répondre à des problématiques telles que la captation des gaz. Ses travaux sont réalisés dans le cadre de du projet ANR Jeunes Chercheuses et Jeunes Chercheurs (JCJC) COPOCO.
Pour plus d’informations :
- la doctorante primée : Pauline Salaün ;
- les chercheurs impliqués : Gaëlle Le Fer, Patrice Woisel ;
- l'équipe : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- le projet ANR "Covalent Organic Frameworks-POlymères” COlloïdaux : du design macromoléculaire aux auto-assemblages stimuli-répondants – COPOCO.
La thèse de Sylvain Laforet, doctorant en troisième année dans l'équipe « Matériaux Terrestres et Planétaires », a été choisie pour faire partie de la prochaine BD « Sciences en bulles ». Intitulé « Caractérisation quantitative de matériaux primitifs du système solaire par microscopie STEM équipée de caméras à détection directe d’électrons », son sujet est l’un des sept sélectionnés sur toute la France qui composeront cet ouvrage ayant pour thématique « L’eau dans tous ses états ». Édité et imprimé par le groupe Sciences pour tous du Syndicat national de l’édition et soutenu par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le livre paraitra pour la fête de la Science 2024.
Sylvain étudie la composition, notamment en eau, des échantillons d’astéroïdes ramenés par la mission spatiale japonaise Hayabusa2 à l’aide des microscopes électroniques du PMEL. Comme ces appareils sont susceptibles de détruire les grains et les poussières observés, Sylvain développe une nouvelle méthodologie permettant de conserver l’intégrité de ces précieux échantillons. L’analyse de la composition des astéroïdes, qui n’ont que peu évolué depuis les débuts du système solaire, renseigne sur la formation de la Terre et la manière dont l’eau a pu y avoir été apportée.
Après sa performance lors de « Ma thèse en 180 secondes », Sylvain sera accompagné par « Les Sciences Infusent » pour ce nouvel exercice de médiation scientifique d’ampleur nationale.
Pour plus de détails :
- le doctorant concerné, Sylvain Laforet, et son équipe, Matériaux Terrestres et Planétaires ;
- la mission spatiale japonaise Hayabusa2 ;
- le programme Sciences en bulles 2024 ;
- le programme de médiation scientifique les Sciences Infusent.
Financés par l’Agence nationale de la recherche (ANR), le dispositif des « laboratoires communs » (LabCom) associe des laboratoires publics à des PME. Il structure le partenariat sur des visions et stratégies communes pour produire et innover de façon pérenne. Le jeudi 23 novembre 2023, l’ANR a célébré les 10 ans du programme LabCom, à la Maison de la Chimie, à Paris, journée au cours de laquelle ont été présentés les « success stories » à forte valeur ajoutée, les bonnes pratiques, les avancées des différents types de collaboration, leur valorisation et leur impact ainsi que leur déclinaison sur les marchés ciblés.
À cette occasion, le laboratoire commun Proteinolab, entre l'UMET et la société Ingredia, fut mis à l'honneur pour parler de la genèse d’un projet de LabCom, de l'histoire de la rencontre des deux partenaires, de la construction du programme, des livrables, des moyens et ressources pour atteindre les objectifs.
Ce LabCom avait pour but de mettre en place un programme de recherche conjoint plus large visant à développer des ingrédients protéiques laitiers innovant à destination des applications hyperprotéinées dans le domaine de la nutrition et de la santé. Il s’agit notamment de profiter des expertises conjointes sur la transformation et caractérisation de produits issus de l’agriculture afin de rendre les relations Procédés/Structures et Structures/Fonctions explicites pour rationaliser et piloter la conception d’édifices protéiques nouveaux.
D’une durée de 42 mois, le LabCom Proteinolab a bénéficié d’un financement de 300 k€ de l’ANR, 820 k€ d’Ingredia et de 117k€ de la Région Hauts-de-France, et impliqué deux thèses CIFRE, deux post-doctorants de 24 mois, six stages de Master, un ingénieur en CDD Projet de 36 mois, douze enseignants chercheurs permanent à l’UMET et onze agents R&D permanents à Ingredia.
De nombreuses publications scientifiques et communications internationales sont nées de ce laboratoire sur la conception d’une offre originale d’isolats protéiques laitiers innovants. Proteinolab a eu vocation à pérenniser ses activités au-delà de cette première phase en élargissant le périmètre des recherches pour mieux appréhender les propriétés biologiques des ingrédients élaborés. Aujourd’hui, ce partenariat a donné naissance à une chaire industrielle, ProteinoPeps, qui a pour objectif de maîtriser la transformation des protéines laitières afin de leur conférer de nouvelles propriétés fonctionnelles et biologiques.
Pour en savoir plus :
- la page de l'équipe impliquée à l'UMET : Processus aux Interfaces et Hygiène des Matériaux ;
- l'intervenant de l'UMET : Guillaume DELAPLACE ;
- le communiqué de l'INRAE ;
- la page des 10 ans de LabCom à l'ANR ;
- la société Ingredia ;
- le LabCom Proteinolab ;
- la chaire industrielle ProteinoPeps.
L’axe Polymères pour le Biomédical de l’équipe Ingéniérie des Systèmes Polymères de l’UMET (Pr Bernard Martel) ainsi que l’unité INSERM U1008 (Pr Nicolas Blanchemain) de l’Université de Lille, en partenariat avec la société COUSIN SURGERY sont lauréats de l’AAP Chaire Industrielle 2023. COUSIN SURGERY située dans la métropole Lilloise à Wervick-Sud conçoit et commercialise des prothèses implantables pour les chirurgies viscérale, l’orthopédique et du rachis. La chaire Industrielle REGFI (Regenerating Fiber) sera co-financée par la Métropole Européenne de Lille (MEL) et l’Initiative d’Excellence Université de Lille (ex-I-Site).
REGFI pérennisera pour trois années supplémentaires une collaboration entamée depuis 2009, entre les deux Laboratoires académiques et la société COUSIN SURGERY. Leurs travaux de recherches communs concernent la fonctionnalisation d’implants en textile dans le traitement chirurgical des hernies de la paroi abdominale. Les travaux antérieurs ont déjà abouti au développement et la mise sur le marché en 2024 d’une prothèse de hernie (Cyclomesh®) ciblant la douleur aigue post-opératoire.
Dans le cadre du projet REGFI, il s’agira de 1) Développer des prothèses de renfort de paroi innovantes plus adaptées dans le traitement des hernies complexes chez les patients présentant des facteurs de comorbidités. Nous ciblerons la réaction inflammation pour l’activation et/ou accélération des processus biologiques de régénération du tissu pariétal. 2) Ouvrir des pistes de recherche sur de nouveaux biomatériaux résorbables à fort potentiel de valorisation industrielle pour la confection de prothèses de hernies, et 3) développer la formation des étudiants « à et par la recherche » pour les futurs métiers dans la R&D et pour le technico-réglementaire dans le domaine des dispositifs médicaux implantables.
La Chaire Industrielle REGFI permettra l’embauche d’un Ingénieur de recherche (3 ans), l’acquisition de nouveaux équipements plus performants et sera accompagnée d’une Thèse CIFRE avec le soutien de l’ANRT.
Pour plus de détails :
- les personnes de l’UMET concernées : Bernard martel, Cédric Zobrist ;
- l'unité INSERM U1008 Advanced Drug Delivery Systems ;
- la société Cousin Surgery.
Dans le cadre la qualité de vie au travail (QVT), la troisième journée des personnels BIATSS de l'UMET s'est tenue le mardi 28 Mars 2023 au bâtiment Chevreul. Une vingtaine de personnels BIATSS de l'UMET, toutes équipes confondues (MPGM, ISP, PIHM, MMT, MTP, plasticité, PReF), ont pris part à cet évènement.
La journée a commencé par une visite du plateau haute pression par Julien Chantel (IR, équipe MTP) et s’est poursuivie en salle de réunion sur le sujet de la QVT à l’Université, avec Bénédicte Calimet comme intervenante, en qualité de chargée de mission à la QVT de la FST. La journée s'est terminée autour d'un repas, le midi, au restaurant/bar/fléchettes "Barrel", à Lesquin.
Merci à toutes les personnes ayant participé à l'organisation, mais aussi à tous les personnels présents qui ont permis que cette journée soit un succès.
L'intelligence artificielle est aujourd'hui présente partout dans notre quotidien, dans l'industrie, la santé ou même notre voiture... Est-ce une bonne chose ?
Voilà le sujet de la dernière émission d’Esprit Sorcier TV de Fred Courant. Un doctorant de l’UMET, Eric Verret a pu participer à cette émission avec 11 autres doctorants de l’Université de Lille. À cette occasion, il a pu expliquer brièvement comment l’intelligence artificielle peut permettre le développement de nouveaux matériaux à propriétés retardatrice de flamme.
Voici le lien pour le replay de l'émission et pour l’écouter (intervention d'Eric à 1h16min) !
Pour plus de détails :
- le doctorant impliqué : Eric Verret ;
- la chaîne Esprit Sorcier TV ;
- le replay de l'émission : Faut-il avoir peur de l'intelligence artificielle ?
Après plusieurs années de pause, la traditionnelle journée des doctorants de l'UMET s'est tenu le 20 janvier 2023!
La (demi)-journée s'est tenue sur un format plus dynamique, avec des présentations de 10 minutes pour les doctorants de seconde année, ainsi que des présentations flash de 2 minutes pour les doctorants de troisième année. Le tout s'est terminé par une pause déjeuner, la galette des rois du laboratoire, et une session poster.
Merci à tous les participants à cette manifestation, aux étudiants pour la grande qualité des présentations orales et des posters, aux membres de l'équipe PReF pour l'organisation de la journée et au pôle de gestion son soutien logistique.
Pour plus de détails :
- le programme des JDD-UMET-2023 ;
- la liste des thèses en cours au laboratoire ;
- les organisateurs de la journée : Maude Jimenez, Sophie Duquesne, et Philippe Supiot.
L'université de Lille et les partenaires du programme Interreg SOCORRO (Seeking out corrosion - before it is too late) vous invitent à un temps de présentation de résultats et de discussions autour de la mesure et détection de la corrosion des structures métalliques, en contact avec l'eau (eau de mer ou de rivière, eaux de traitement, eaux usées, eau douce ...) et/ou corrosion atmosphérique.
Ce symposium, ouvert, aura lieu à l'Université de Lille, à la cité scientifique (Villeneuve d'Ascq), bâtiment Chevreul, le 9 février de 13h à 17h30. Il est ouvert à tous les acteurs de la corrosion : entreprises et académiques, et est plus particulièrement à destination des entreprises françaises.
L'objet du projet SOCORRO (2020/2023) est d'offrir une aide aux entreprises à estimer le risque de corrosion d’aciers immergés dans l’eau, ceci par la mesure de marqueurs environnementaux. Des capteurs, leurs utilisations et une méthodologie, ont été développés lors de ce projet. Ce travail ferra l'objet de présentations et ensuite de discussions avec les entreprises, partenaires SOCORRO et universitaires présents.
Plus de détails :
- Programme et lien d'inscription sur la page dédiée ;
- Date limite d'inscription : le 31 janvier 2023.
Le manteau terrestre inférieur (qui s’étend depuis 670 km de profondeur jusqu’au noyau de la planète) est principalement constitué de deux phases solides, un silicate de magnésium, la bridgmanite, phase majoritaire, associé à un oxyde de magnésium, le périclase. Ces minéraux, soumis à des conditions extrêmes (des pressions allant de 25 à 135 GPa, des températures comprises entre 2000 et 2800 K) se déforment lentement sur des échelles de temps géologiques sous l’effet des phénomènes de convection mantellique. Le comportement mécanique de ces deux phases joue donc un rôle majeur dans la dynamique de la Terre. Alors que ces dernières années, les essais mécaniques de déformation de petits assemblages de bridgmanite et de périclase, réalisés en laboratoire, montrent que le périclase est beaucoup plus mou que la bridgmanite, l’étude publiée dans la revue Nature par l’équipe Plasticité révèle un comportement opposé une fois prise en compte l’effet des faibles vitesses de déformation.
Pour tenir compte des très faibles vitesses naturelles de déformation (~ 10 ordres de grandeur plus lentes que celles accessibles en laboratoire), les membres de l’équipe ont développé une approche de modélisation numérique multiéchelle. Il résulte de ces modèles qu’aux échelles de temps géologiques, la déformation plastique de ces deux minéraux est majoritairement contrôlée par des mécanismes de diffusion atomique. Or, pour les conditions de pression et température du manteau, la mobilité atomique est très ralentie dans le périclase en comparaison de celle de la bridgmanite. En conséquence, le périclase devient la phase dure de l’agrégat et la phase majoritaire bridgmanite, contrôle alors toute la déformation.
Pour plus de détails :
- les personnels participant à l’étude : Patrick Cordier, Karine Gouriet, Timmo Weidner, Philippe Carrez ;
- le projet ERC TimeMan ;
- l'article en question : P. Cordier, K. Gouriet, T. Weidner, J. Van Orman, O. Castelnau, J. M. Jackson, Ph. Carrez, Periclase deforms more slowly than bridgmanite under mantle conditions, Nature 613, 303–307 (2023) [doi: 10.1038/s41586-022-05410-9] ;
- un article de vulgarisation associé dans The Conversation : Comprendre les mouvements du manteau terrestre à l’origine de la tectonique des plaques.
Grégory Stoclet a reçu le prix de la division du Groupe Français d'études et d'applications des Polymères (GFP), le 24 novembre, à l’occasion du 50ᵉ colloque national du GFP.
Ce prix est attribué à des chercheurs jusqu’à 40 ans (dans l’année civile, pour les femmes la limite est reculée d’un an par enfant à charge) ayant présenté des résultats scientifiques ou techniques originaux et importants dans le domaine des polymères. Il ne s’agit ni d’un prix de thèse, ni du couronnement des travaux d’un chercheur renommé, mais d’une distinction qui permettra d’aider des chercheurs de talent lors d’une étape dans leur carrière. Ces prix peuvent également être attribué à une équipe de chercheurs. Pour les chercheurs ou les équipes de chercheurs de l’industrie, seuls peuvent être pris en considération les travaux ayant fait l’objet de publications ou de grands développements industriels. Le/la lauréat(e) doit également être membre de la SCF ou de la SFP en fonction du prix pour lequel il/elle candidate.
Pour plus de détails :
- le chercheur concerné : Grégory Stoclet ;
- l'équipe Ingénierie des systèmes polymères ;
- le site du Groupe Français d'études et d'applications des Polymères (GFP) ;
- la page du Prix des divisions SCF/SFP.
Un article récent de chercheurs de l'UMET est mis en avant dans le numéro du 28 novembre 2022 de la revue Physical Chemistry Chemical Physics.
Cet article est une illustration des recherches fondamentales menées au sein du groupe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques de l’UMET. Il porte sur l’analyse de l’organisation et de la dynamique des matériaux moléculaires formateurs de verre et se focalise plus particulièrement sur des acides aminés essentiels qui présentent des instabilités dynamiques engendrées par des mouvements locaux de chaines latérales, activés thermiquement. Dans certains acides aminés hydrophobes présentant une conformation linéaire, ces mouvements engendrent un désordre conformationnel important mimant une perte de l’ordre à longue portée de l’état cristallin. Dans le cas de la leucine, ce désordre provoque une instabilité du réseau cristallin, c’est-à-dire une transition de phase vers un état apériodique incommensurable, dans lequel l’ordre à longue portée de l’état cristallin est préservé, mais la périodicité tri-dimensionnelle est brisée.
Les conséquences de ces phénomènes sont importantes dans les domaines des sciences pharmaceutiques et des sciences de la vie. La leucine est couramment utilisée comme excipient dans des formulations biopharmaceutiques préparées par spray-drying. Les phénomènes d’instabilité dynamique peuvent engendrer une perte d’activité de la biomolécule active, et même sa dénaturation. De manière plus générale, ces acides aminés sont utilisés comme excipients pour concevoir des formulations co-amorphes permettant d’améliorer la biodisponibilité de principes actifs peu solubles sous forme cristalline. Le désordre conformationnel des acides aminés pourraient être source de recristallisation du principe actif. Les acides aminés sont bien sûr les briques constituant des édifices biomoléculaires, tels que les protéines. La mise en désordre des chaines latérales des acides aminés sont évidemment source de dénaturation des protéines, même s’ils ne constituent pas un réseau cristallin.
Ces phénomènes de désordre ont été révélés par spectroscopie Raman à très basse fréquence via la mise en évidence d’un mode mou, appelé amplitudon qui est une excitation caractéristique d’une phase incommensurable. Les membres de l’équipe MMT possède une expertise unique au niveau internationale dans ce domaine, qu’ils cultivent et transmettent depuis plus de 40 ans en faisant évoluer les modes d’acquisition et les méthodes d’analyse qui leur sont propres.
Pour plus de détails :
- les personnels participant à l’étude : Yannick Guinet, Laurent Paccou, Florence Danede, Patrick Derollez, Alain Hedoux, ;
- l'article en question : Y. Guinet, L. Paccou, F. Danede, P. Derollez, A. Hedoux, Identification of incommensurability in L-leucine: can lattice instabilities be considered as general phenomena in hydrophobic amino acids?, Physical Chemistry Chemical Physics 24, 27023-27030 (2022), [doi: 10.1039/d2cp00989g, LillOA] ;
- la mise en avant de la publication en ligne sur https://doi.org/10.1039/D2CP90219B et la version PDF.
La conférence internationale MATÉRIAUX 2022 se tient cette semaine au Grand Palais à Lille, du 24 au 28 octobre 2022. Elle est organisée sous l’égide de la Fédération Française des Matériaux (FFM) qui regroupe une trentaine d’associations scientifiques et techniques concernées par les matériaux.
Avec 1 600 à 1 800 participants à chacune de ses éditions, ce congrès rassemble tous les 4 ans depuis 2002 toute la communauté scientifique et technique du domaine des matériaux. Chercheurs ou ingénieurs en milieu académique ou en entreprise, acteurs économiques du secteur des matériaux ou concepteurs d’outils d’étude de la matière condensée, sont tous conviés à prendre part à l’événement qui s’articule autour de 14 colloques scientifiques thématiques et d’une large exposition d’équipements, où les entreprises présentent leurs nouveautés.
Cette année, la liste des colloques proposés est la suivante :
- Matériaux et enjeux de société
- Matériaux pour l’électronique
- Matériaux et santé
- Matériaux et énergies
- Matériaux fonctionnels, responsifs, « vivants »
- Matériaux et environnement, les défis pour les transitions
- Verres et amorphes pour les enjeux de demain
- Matériaux des Patrimoines : documenter, comprendre et préserver
- Elaboration, caractéristiques, caractérisations et propriétés des matériaux
- Caractérisations, modélisations et science des données
- Nanomatériaux : synthèse, caractérisation, propriétés et applications
- Matériaux poreux, granulaires et à grande surface spécifique
- Procédés et matériaux
- Surfaces et interfaces
- Genèse et évolution des microstructures
- Comportement, corrosion, conditions extrêmes et durabilité
Lieu de rassemblement incontournable de la communauté francophone, « Matériaux 2022 » est aussi une occasion unique de rencontrer nos collègues et homologues, d’initier de nouveaux projets ou d’en faire murir d’autres, en profitant d’espaces dédiés à la tenue de réunions en petit comité.
L'UMET est partenaire de ce congrès, largement porté par nos collègues de l'UCCS, et ses membres participent à son organisation.
Depuis le 01 Septembre 2022, l’UMET compte désormais 7 équipes. Une équipe dont les thématiques sont centrées autour des « Procédés de Recyclage et de Fonctionnalisation (PReF) » vient en effet d’être mise en place. Elle résulte du rapprochement thématique et de la complémentarité de deux équipes de recherche issues de différents établissements et Laboratoires. Ainsi, des membres de l’équipe Ingénierie des Systèmes Polymères (CNRS, Université de Lille et Centrale Lille) et de l’équipe Procédés Plasma et Matériaux (P2M) de l’IEMN (Université de Lille) qui ont récemment rejoint le Laboratoire composent cette équipe.
Les thématiques du recyclage et de la fonctionnalisation des matériaux sont des axes transversaux aux équipes actuellement définies au sein du Laboratoire qui sont organisées autour d’un objet d’étude particulier. L’équipe ambitionne, en particulier, de fédérer en région Hauts de France les compétences dans le domaine du recyclage des matières organiques, principalement des matériaux polymères. A plus long terme, une ouverture vers d’autres types de matériaux (métalliques en particulier) est envisagée. Dans le domaine de la fonctionnalisation de surface, les travaux qui sont menés dans l’équipe s’attachent à développer de nouvelles stratégies scientifiques et expérimentales relatives à la fonctionnalisation des surfaces (voie chimique, physique, mécanique et électrochimique) et au design de revêtements fonctionnels (e.g. des peintures aux revêtements minces par voie sèche ou humide).
Plus de détails :
- Le site de la nouvelle équipe : Procédés de Recyclage et de Fonctionnalisation (PReF) ;
- Les membres de l’UMET concernés : Pierre BACHELET, Fouad BENTISS, Séverine BELLAYER, Etienne BRES, Mathilde CASETTA, Guillaume CORJON, Sophie DUQUESNE, Corinne FOISSAC, Olivier GABUT, Charafeddine JAMA, Maud JIMENEZ, Ulrich MASCHKE, Fabienne SAMYN, Philippe SUPIOT ;
- Les thèses en cours : Amina ABABSA-BAKHTIAR, Paola ARANGO PONTON, Mohamed El Amine BENBEKADA, Lamia BENZELMAT, Arthur BOIDOT, Hana BOUGHRARA, Jihane CHAOUAY, Melvin DILGER, Kevin DOURGAPARSAD, Louis MEUNIER, Hanene OUMEDDOUR, Solène PELLERIN, Marie SOULA, Zohra TAIBI, Eric VERRET.
Après 2 ans d’interruption, les 20ièmes Journées Cyclodextrines (JCD2022) de la Société Française des Cyclodextrines (SFCy) seront organisées le 13-14 Octobre prochain.
Une quarantaine de chercheurs et doctorants issus de laboratoires de toute la France se réuniront dans l’amphithéâtre du bâtiment Chevreul, sur le campus Cité Scientifique de l'Université de Lille, pendant deux demi-journées pour exposer leurs travaux sur les cyclodextrines concernant la dépollution, la catalyse, la santé, la chimie des sucres, etc.
Ce moment convivial sera l’occasion de discussions toujours enrichissantes et de faire le point sur les évènements passés et à venir menés par les membres de la communauté.
Pour plus de détails :
- Le site de la Société Française des Cyclodextrines ;
- Nos sponsors : Roquette, Département de Chimie de la Faculté des Sciences et Technologies, Institut Chevreul, et laboratoire UMET ;
- L'équipe impliquée : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- Les membres de l’UMET impliqués dans l’organisation du colloque : Bernard Martel, Stéphanie Degoutin, Nicolas Tabary, Cédric Zobrist, Frédéric Cazaux, Jean-Noel Staelens.
Le colloque Matelec « Matériaux Electroactifs et Applications » principalement organisé par le laboratoire a eu lieu du 11 au 13 juillet 2022 en présentiel à Lilliad. Il a rassemblé 70 participants issus de 28 laboratoires nationaux et internationaux répartis sur 5 pays.
L’objectif de ce colloque était de rassembler différentes communautés scientifiques du domaine des polymères, des céramiques, des couches minces… et ayant pour dénominateur commun les propriétés électroactives et plus particulièrement la piézoélectricité et les applications potentielles associées.
Quatre conférenciers invités de renommée internationale ont présenté leurs travaux : Eric Dantras (CIRIMAT – Toulouse), Emmanuel Defay (LIST - Luxembourg), Katja Loos (ZIAM – Groningen) et Mario Maglione (ICMCB – Bordeaux). Les retours très positifs de cette première édition laissent présager une suite à ce colloque.
Pour en savoir plus :
- Site internet : https://matelec2020.sciencesconf.org ;
- Equipe impliquée : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- Membres de l’UMET impliqués dans l’organisation du colloque : Sophie Barrau, Adeline Marin, Jean-François Tahon, Ahmed Addad, Frédéric Cazaux, Isabelle Samain et Corinne Henry.
Ce 1er avril 2022 marque le démarrage de la Chaire Industrielle entre INRAE, l’UMRt BioEcoAgro et Ingredia intitulée : ProteinoPepS. Cette Chaire Industrielle fait suite à un dépôt de projet sélectionné par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) en septembre 2021 et fait partie de la composante « Impact économique de la recherche et compétitivité » de leur Plan d’action.
ProteinoPepS vient renforcer le partenariat de long terme des trois entités majeures qui ont souhaité la valoriser au travers d’une identité forte.
L’objectif de cette Chaire Industrielle est la production et le transfert de connaissances afin de maitriser la transformation des protéines laitières en vue de leur conférer des nouvelles propriétés fonctionnelles et/ou biologiques.
La Chaire Industrielle ProteinoPepS, c’est un projet de 4 ans avec :
- Un financement de 700k€ par Ingredia,
- Un abondement de l'ANR à hauteur de 630 k€,
- Le recrutement d’1 ingénieur projets, de 3 doctorants, 8 masters et 4 années de contrats postdoctoraux
Les travaux ont commencé ! Un logo et une charte visuelle ont été créés, l’ingénieure projet et la 1ère doctorante recrutées et la journée de lancement est en préparation (événement prévu le 30 juin 2022).
Plus de détails :
- le Communiqué de Presse de lancement ;
- le porteur et le co-porteur académique du projet : Guillaume Delaplace (UMET) et Rozenn Ravallec (BioEcoAgro) ;
- les équipes impliquées : UMET équipe PHIM, UMRt BioEcoAgro Equipe 7
- le site de la société Ingredia, représentée par Alain Baniel.
Enseignant-chercheur de l'UMET et membre de l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires, Sébastien Merkel a obtenu une bourse ERC Advanced Grant afin de mener de travaux exploratoires sur la partie solide du noyau terrestre. Avec un rayon de 1200 kilomètres, cette graine est à peine plus petite que la lune et sa température avoisine celle de la surface du soleil. La graine, n’a pas toujours existé et sa surface cristallise depuis 1 milliard d’années environ. C’est d’ailleurs cette cristallisation qui fournirait l’énergie nécessaire au maintien du champ magnétique terrestre, indispensable à la vie sur Terre. De plus, la dynamique du noyau n'est pas forcément synchrone avec celle du manteau, telle une mini-planète au centre de la Terre.
Son étude repose sur des outils d'exploration géophysique (ondes sismique, géodésie, etc) combinés à des études minéralogiques effectuées dans des conditions extrêmes de pression ou de température proches de celles du noyau terrestre (3 millions d’atmosphères et 5000°C). Le projet HotCores a ainsi obtenu un financement ERC Advanced Grant pour une montant de 2,5 millions d'euros. L'objectif sera de développer une approche expérimentale pour comprendre sa croissance, sa dynamique, ainsi que la propagation et l’atténuation des ondes qui le traversent. Ce financement permettra l'embauche de plusieurs doctorants et post-doctorants et l'achat d'équipement pour compléter le plateau d’expérimentation sous conditions extrêmes déjà accessible à l’Institut Chevreul.
Le programme ERC Advanced Grant finance l'excellence scientifique à la frontière des connaissances. C'est un programme scientifique blanc dédié à la recherche exploratoire, dont l'unique critère de sélection est l'excellence scientifique. Les bourses Advanced Grant doivent permettre à des scientifiques confirmés de proposer un sujet en rupture par rapport à leurs activités de recherche, tout en restant actifs au niveau scientifique. C'est la quatrième fois qu'un membre de l'UMET obtient ce type de financement, après les projets Rheoman en 2012, FireBar-Concept en 2016, et TimeMan en 2018.
Pour plus d'informations :
- le communiqué de presse de l'université de Lille ;
- le programme ERC Advanced Grant et les résultats de l'appel d'offre de 2021 ;
- l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires ;
- le chercheur concerné : Sébastien Merkel.
Du 28 au 30 mars s’est tenu à l’Institut Chevreul de Lille le congrès Fouling and Cleaning in Food Processing, organisé par l’équipe PIHM de l’UMET, grâce à la mobilisation
Ces 3 jours de conférences sur l’Encrassement et le nettoyage dans la transformation des aliments s’inscrivent dans la suite d’une série de réunions qui ont débuté à Lund en 1981 et se sont tenues à Cambridge, au Royaume-Uni, entre 1994 et 2014.
Ce congrès, à destination des acteurs issus du monde académique et de l’industrie agro-alimentaire, a regroupé 80 participants dont 60 en présentiel et 20 en distanciel et a proposé 35 conférences et 9 posters.
Nous remercions l’ensemble de nos partenaires pour leur implication ayant contribué au succès de l’évènement, parmi lesquels l’Institut Chevreul, l’Université de Lille et l’INRAE.
Pour en savoir plus :
- Site internet : https://fcfp2022.symposium.inrae.fr/ ;
- Equipe impliquée : Processus aux Interfaces et Hygiène des Matériaux ;
- Membres de l’UMET impliqués : Guillaume Delaplace, Maude Jimenez, Christine Faille, Thierry Benezech, Christophe Dufourmantelle, Aline Waquet, Amélie Héliot, Marwan Abdallah, Weiji Liu, Manon Saget, Maureen Deleplace, Jinna Yammine, Heni Dallagi, Yousra El Fannassi, Samah Mechmechani, Anna Ipatova, Carolina Dari, Angella Velasquez-Dominguez.
Dans le but de soutenir des partenariats établis dans le cadre de laboratoires associés internationaux (LAI), l’I-SITE ULNE finance trois projets de chaires internationales dont le projet InterComSupraGels pour lequel la coordinatrice locale est Dr. Gaëlle Le Fer (Ingénierie des Systèmes Polymères). Ce projet, en collaboration avec le Pr. Richard Hoogenboom (Supramolecular Chemistry Group, Université de Gand), vise le développement de muscles artificiels de type hydrogels dont les mouvements seront régulés via la libération sur demande de signaux chimiques. L’emploi de la chimie supramoléculaire permettra de traduire un mouvement moléculaire à l’échelle macroscopique. Pour ce projet, l’I-SITE finance une thèse et deux post-doctorats.
Pour plus de détails :
- Le communiqué de l’I-SITE ULNE ;
- L'équipe impliquée : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- Les membres de l’UMET impliqués : Gaëlle Le Fer, David Fournier, Joël Lyskawa, Kedafi Belkhir, Jonathan Potier, Patrice Woisel.
La conférence internationale MATÉRIAUX 2022 se tiendra à Lille du 24 au 28 octobre 2022. Elle est organisée sous l’égide de la Fédération Française des Matériaux (FFM) qui regroupe une trentaine d’associations scientifiques et techniques concernées par les matériaux.
Ce congrès s’inscrit dans la série des conférences MATÉRIAUX qui se tiennent tous les quatre ans depuis 2002 et qui se sont imposées comme l’événement francophone incontournable pour l’ensemble des acteurs du monde des matériaux (universitaires, chercheurs, ingénieurs et doctorants), qu’ils soient académiques ou industriels.
L'UMET est partenaire de ce congrès et ses membres particpent à sont organisation.
DATES IMPORTANTES :
- 20 décembre 2021 : Ouverture de l’appel à communications ;
- Mi-avril 2022 : Date limite de soumission des communications ;
- Mi-juillet 2022: Notifications ;
- 24 au 28 octobre 2022: Congrès MATÉRIAUX 2022 à Lille Grand Palais.
Le polylactide est un polymère biosourcé qui est utilisé dans des nombreuses applications, notamment dans les domaines de l’emballage et pour des applications biomédicales. Ses propriétés mécaniques sont cependant limitées ce qui réduit le spectre d’applications possibles.
La copolymérisation par navette (ou Chain Shuttling coPolymerization, CSP) est une méthodologie innovante basée sur la catalyse de polymérisation en tandem de deux catalyseurs qui permet l’accès à des structures copolymères multiblocs inédites. Cette méthodologie CSP a permis la production de nouveaux copolymères multiblocs originaux à base de polyoléfines, conduisant à des applications dans le domaine des élastomères et des adhésifs.
Des travaux réalisés en collaboration entre l’UCCS et l’UMET ont permis de transposer ce concept à la copolymérisation par ouverture de cycle d'esters cycliques à l'aide de catalyseurs à base d'aluminium, permettant l'accès à une famille inédite de copolymères multiblocs à base de polylactide. Ces résultats ouvrent un plus large spectre d’applications au polylactide, polymère biosourcé impliqué notamment dans les domaines de l’emballage et du biomédical, qui présentent certaines lacunes en termes de propriétés mécaniques.
La preuve de concept de ces travaux a été publiée dans le Journal of American Chemical Society et l’équipe a reçu le soutien de l’Agence National de la Recherche pour développer cette nouvelle famille de matériaux (Projet PLANAVETTE ANR-21-CE06-0024).
Pour plus d'informations :
- L’article en question : J. Meimoun, C. Sutapin, G. Stoclet, A. Favrelle, P. Roussel, M. Bria, S. Chirachanchai, F. Bonnet, P. Zinck, Lactide Lactone Chain Shuttling Copolymerization Mediated by an Aminobisphenolate Supported Aluminum Complex and Al(OiPr)3: Access to New Polylactide Based Block Copolymers, Journal of the American Chemical Society (2021), [doi: 10.1021/jacs.1c09744] ;
- Equipe impliquée : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- Les membres de l’UMET impliqués : Fanny Bonnet, Grégory Stoclet, Julie Meimoun.
La structure cristalline de la forme stable de la vitamine B2 ou riboflavine (C17H20N4O6) a été résolue par les chercheurs de l’UMET à l’aide d’expériences de diffraction des rayons X sur poudre à haute résolution réalisées à l’ESRF (European Synchrotron Radiation Facility, Grenoble, France) et de calculs par la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT) périodique. Ce travail est un premier pas vers la compréhension du polymorphisme de ce système qui demeure encore mal compris.
Cet article a été choisi pour la couverture de décembre 2021 du numéro d'Acta Crystallographica Section C (Volume 77, Partie 12).
Pour plus de détails :
- L'article en question : M. Guerain, F. Affouard, C. Henaff, C. Dejoie, F. Danède, J. Siepman, F. Siepman, J.-F. willart, Structure determination of riboflavin by synchrotron high-resolution powder X-ray diffraction, Acta Crystallographica Section C Structural Chemistry 77;12, 800-806 (2021), [doi: 10.1107/s2053229621012171, LillOA]
- L'équipe impliquée : Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques ;
- Les membres de l’UMET impliqués : Mathieu Guerain, Frédéric Affouard, Charline Henaff, Florence Danède, Jean-François willart.
Une expérience menée des membres du laboratoire a étudié comment réagissait le fer confronté brièvement à des températures et pressions extrêmes. Les résultats ont été publiés dans la revue Physical Review Letters et mis en avant par l'éditeur de la revue. Le travail est le résultat d'une collaboration entre des chercheurs de l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires, des laboratoires SLAC, Los Alamos, et du département des sciences de la terre de l'université de Stanford.
A l'aide d'un système de compression par lasers, l’équipe a déformé des échantillons de fer aux pressions et températures du noyau terrestre, 2 millions d'atmosphères et 4000°, et ce sur une minuscule fenêtre temporelle : dix milliardièmes de secondes. Ensuite, elle a pu suivre ce qui s’y déroule en temps réel avec un second laser, à rayons X cette fois, le Linac Coherent Light Source. Les résultats montrent que, sur ces échelles de temps de pression, et température, le fer met un certain temps avant de répondre à la déformation imposée. Ensuite, il relaxe les contraintes qui lui sont appliquées par un mécanisme bien précis: le maclage.
Ces expériences permettent de comprendre les états de la matières dans des conditions inexplorées juqu'alors, qui se produisent lors d'événements extrêmes, comme la ré-entrée d'une sonde spatiale dans l'atmosphère ou la collision entre deux noyaux planétaires, qui d'ordinaire, sont bien difficile à mettre en oeuvre en laboratoire.
Pour plus de détails :
- l'article en question : S. Merkel, S. Hok, C. Bolme, D. Rittman, K.J. Ramos, B. Morrow, H.J. Lee, B. Nagler, E. Galtier, E. Granados, A. Hashim, W.L. Mao, A.E. Gleason, Femtosecond Visualization of hcp-Iron Strength and Plasticity under Shock Compression, Physical Review Letters 127 205501 (2021), [doi: 10.1103/physrevlett.127.205501, LillOA] ;
- l'équipe impliquée : Matériaux Terrestres et Planétaires ;
- le communiqué de l'université de Lille : Le fer poussé à l’extrême ;
- le communiqué du laboratoire SLAC : Researchers recreate deep-Earth conditions to see how iron copes with extreme stress ;
- la mise en perspective de l'American Physical Society : Observing Iron Under Pressure.
La Société Française de Minéralogie et de Cristallographie organise une manifestation, à Villeneuve d'Ascq, sur le campus Cité scientifique de l'Université de Lille, du 21 au 22 février 2022. Ces journées vont porter sur l’« Imagerie quantitative de l'atome à l'étoile ».
Elles permettront de faire le point sur les avancées récentes d'imagerie quantitative quelle que soit l'échelle spatiale : des cartographies chimiques à l'échelle atomique, aux analyses des spectres infrarouges en astronomie, en passant par les analyses d'orientations cristallographique à l'échelle micro et mésoscopique, entre autres ... Ces journées, prévues en début d'année 2022, coïncident avec l'année de la minéralogie.
Les inscriptions sont ouvertes sur le site de la manifestation et se clotureront le 15 décembre 2021.
Pour plus d'informations :
- Le site de la manifestation : Colloque pour les journées de la SFMC 2022 – Imagerie quantitative de l’atome à l’étoile
- Les membres du comité scientitique:
- Patrick Cordier, Université de Lille, France
- Sylvie Demouchy, Université de Montpellier, France
- Stéphanie Durand, Université Lyon 1, France
- Michel Grégoire, Université Toulouse 3, France
- Hosni Idrissi, Université catholique de Louvain, Belgique
- Hugues Leroux, Université de Lille, France
- Nicolas Mangold, Université de Nantes, France
- Alexandre Mussi (organisateur de la manifestation), Université de Lille, France
Pour la troisième année consécutive, la formation CNRS entreprise « Microanalyse élémentaire des solides par microsonde électronique » a eu lieu au sein de l’UMET, du 4 au 6 octobre 2021. Cette formation utilise les appareils de la plateforme de microscopie électronique de la Fédération Chevreul : la microsonde Cameca SX100 localisée au bâtiment C7 et le MEB JEOL JSM7800F localisé au bâtiment Chevreul. La formation s’est ouverte cette année avec 4 stagiaires du CEA, Marcoule et du laboratoire BRGM, Orléans.
Les intervenants de cette formation sont Hugues Leroux pour la partie cours sur les « interactions électrons/matière », Ahmed Addad et Alexandre Fadel pour la partie « analyses par spectrométrie EDX » et Séverine Bellayer pour la partie « analyse par microsonde électronique ».
Pour plus d’informations :
- Contact : responsable du stage : Séverine Bellayer ;
- Le site CNRS Formation Entreprises ;
- Prochaine formation : du 3 au 5 octobre 2022.
La mission spatiale japonaise HAYABUSA2 a rapporté sur Terre des échantillons d’un astéroïde carboné en décembre 2020. Ils sont à présent disponibles pour des études en laboratoire dans le cadre d’un vaste consortium international. A l’UMET, les travaux ont débuté en septembre et concerne des études en microscopie électronique en transmission (MET) avec le microscope TITAN THEMIS (projet TEM-Aster, financé par l’ISITE ULNE et la MEL). Cette première phase de l’étude doit durer tout l’automne.
En collaboration avec Le Fresnoy Studio National, un parcours Sciences et Arts, intitulé « infiniment proche », a été créé. Ce parcours est hébergé à Lilliad et sera inauguré le 15 octobre à 18h pour le grand public, pour une durée de 2 mois. Cette exposition en libre accès proposera à ses visiteurs de découvrir des photographies et des vidéos à l’interface art-science ainsi qu’un cycle de conférences grand public.
Pour aller plus loin :
- l'équipe impliquée : Matériaux Terrestres et Planétaires ;
- la Plateforme de Microscopie Électronique de Lille ;
- la mission spatiale HAYABUSA2 ;
- l'exposition Sciences et Arts Infiniment proche ;
- le communiqué de presse de l'Université de Lille ;
- les articles de presse : la Voix du Nord du 30 sept. 2021, Ryugu, l’astéroïde qui met la science nordiste en première ligne, 20 minutes du 28 sept. 2021, L’origine de l’eau sur Terre sera-t-elle découverte grâce à des scientifiques lillois ?, la Voix du Nord du 24 sept. 2021, Des poussières d’astéroïde sous l’œil expert d’une équipe de l’université de Lille, LilleActu du 22 sept. 2021, Des échantillons d'astéroïde sont arrivés à Lille.
L’UMET est une unité qui relève de 4 tutelles, l’Université de Lille, le CNRS, l’INRAE et Centrale Lille. L’UMET, c’est : 6 équipes de recherche, 80 enseignants-chercheurs, 100 doctorants ou post doctorants, mais c’est aussi : une quarantaine de personnels BIATSS qui participent aux activités des différentes équipes de recherches, recouvrant la grande majorité des problématiques liées aux matériaux (synthèse/fonctionnalisation/mise en forme, étude des déformations et transformations sous sollicitations, caractérisation de propriétés/structures/microstructures).
Pour mieux se faire connaitre, améliorer leur visibilité et fêter les 10 ans de l’UMET, les personnels BIATSS se présentent par l’intermédiaire d’une petite vidéo fraiche et sympathique, que vous pouvez visionner en cliquant sur ce lien : https://pod.univ-lille.fr/video/20586-video-umet-final-v1mp4/
Bon visionnage !
Contact : Séverine Bellayer.
Solène Pellerin, doctorante au Laboratoire en co-tutelle avec l’Université Laval (Canada) et Solenne Ritaine, doctorante en co-tutelle avec l’Université de Sherbrooke (Canada) ont toutes les deux étaient primées dans le cadre du concours Ma Thèse en 180 secondes.
Les travaux de recherche de Solène Pellerin portent sur le développement de résines acrylates réticulées par UV afin d’améliorer le comportement au feu du bois. Ses travaux sont réalisés dans le cadre de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG – Canlak en finition des produits du bois intérieur. Solène a reçu le deuxième prix de la finale francophone de l’Université Laval ainsi que le prix du public.
Solenne Ritaine développe quant à elle de nouveaux polymères à base de pillararènes et de polynorborènes pour répondre à la problématique liée à la présence de bisphénol-A dans les plastiques. Solenne a reçu le premier prix de MT180s pour l’Université de Sherbrooke qu’elle représentera à la finale nationale organisée par l’Acfas le 15 Juin 2021, venez tous la soutenir pour la finale en français. Elle enchainera ensuite avec la finale en anglais le 17 juin 2021 à 18h30, heure de Paris.
Bravo à elles !!!
Pour plus d’informations :
- Chercheurs impliqués : Jérôme Claverie (Université de Sherbrooke), Sophie Duquesne, Véronic Landry (ULaval), Jonathan Potier, Fabienne Samyn et Patrice Woisel ;
- le communiqué du Centre de recherche sur les matériaux renouvelables de l'université de Laval ;
- le communiqué de l'université de Sherbrooke ;
- la finale canadienne francophone de Ma Thèse en 180 secondes en direct le 15 Juin 2021 ;
- la finale canadienne anglophone de Ma Thèse en 180 secondes en direct le 17 Juin 2021.
L'UMET vous invite à une matinée d'échanges et de conférences pour la célébrations de ses 10 ans le mercredi 16 juin 2021 de 9h00 à 12h45 avec l'intervention exceptionnelle du Professeur Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de chimie 1987, sur le thème des « étapes vers la matière complexe ».
Fondée en 2010 avec l’ambition de regrouper la majeure partie des activités et compétences lilloises dans le domaine de la science et de l’ingénierie des matériaux, l’UMET compte aujourd’hui 200 collaborateurs, dont plusieurs lauréats de l’ERC et de l’IUF. Relevant de 4 tutelles (CNRS, Centrale Lille, INRAE et Université de Lille), elle s’organise en 6 équipes thématiques : Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques, Matériaux Terrestres et Planétaires, Métallurgie Physique et Génie des Matériaux, Ingénierie des Systèmes Polymères, Plasticité et Processus aux Interfaces et Hygiène des Matériaux.
Le laboratoire s’est récemment impliqué dans la lutte contre la Covid-19, à la fois en devenant laboratoire référent dans les Hauts-de-France pour réaliser la production de gels hydro-alcooliques et en lançant différents projets (textile filtrant biocide pour la conception de masques respiratoires, nouveaux types de masques filtrants et décontaminants, test visuel salivaire du COVID-19 rapide et très sensible).
Le 16 juin, pour célébrer les 10 ans du laboratoire, Centrale Lille organise une matinée de conférences et d’échanges et aura l’honneur d’accueillir le Professeur Jean-Marie Lehn, prix Nobel de Chimie. Un moment unique et privilégié pour prendre de la hauteur sur le sujet de la matière complexe, aborder la science des matériaux du point de vue sociétal et revenir sur la recherche de demain sur les matériaux.
Au programme :
- 9H00 Ouverture
- 9H15 Genèse de l’UMET/Entretien avec les « fondateurs » de l’UMET - Jean-Marc Lefebvre et Alexandre Legris
- 9H35 Conférence du Pr Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de Chimie, « Étapes vers la matière complexe »
- 10h40 La valorisation de la recherche à l’UMET : l’exemple de la success story des masques anti-covid19 - Bernard Martel, Professeur à l’Université de Lille
- 10H45 L’UMET : La recherche de demain sur les matériaux, vue par 3 jeunes chercheurs de l’unité :
- Gaëlle Le Fer, chargée de recherches CNRS
- Franscico de la Pena, maître de conférences à l’Université de Lille
- Ludovic Thuinet, maître de conférences à Centrale Lille
- 11H00 L’UMET : Une recherche de pointe à l’international et au service de la société temps d’échange avec :
- Maude Jimenez, Professeure à l’Université de Lille, IUF junior
- Serge Bourbigot, Professeur à Centrale Lille, ERC Adv. Grant, IUF senior
- Sébastien Merkel, Professeur à l’Université de Lille, Membre honoraire de l’IUF
- 11H20 Table-ronde sur le thème « Science pour et avec la société, l’exemple des matériaux »
- Jean-Marie Lehn, Professeur Émerite à l’Université de Strasbourg
- Bernadette Bensaude-Vincent, Professeure Émérite à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
- Jean-François Gérard, Professeur à l’INSA Lyon
- Stéphane Delalande, Docteur-ès-sciences, Adjoint au Directeur Scientifique en charge des partenariats académiques chez Stellantis
- 12H45 Remerciements et mot de clôture
Pour plus de détails :
Patrick Cordier et Alexandre Mussi, de l’équipe Plasticité ont publié un article dans la revue Nature datée du 3 mars 2021, en collaboration avec des chercheurs des universités d’Anvers et de Louvain-La-Neuve (Belgique), de Bayreuth (Allemagne), de Tokyo (Japon) et de Montpellier. Cet article éclaire d’un jour nouveau les propriétés mécaniques de l’olivine, minéral le plus abondant de la couche supérieure du manteau terrestre.
L’observation en microscopie électronique d’échantillons déformés sous fortes contraintes révèle l’existence d’une fine couche vitrifiée au niveau des joints de grains. Les propriétés de ces couches vitreuses intergranulaires pourraient alors expliquer la forte chute de viscosité observée entre les plaques rigides de la surface de la Terre et ses couches profondes visqueuses.
Pour plus d'informations :
- Chercheurs impliqués : Patrick Cordier et Alexandre Mussi ;
- Equipe : Plasticité ;
- Le site du projet ERC TimeMan, avec une description détaillée des résultats ;
- L'article en question : Stress-induced amorphization triggers deformation in the lithospheric mantle ;
- Le communiqué de presse de l'université.
Des recherches menées par les équipes de Bernard Martel au sein de l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères du laboratoire UMET, et Nicolas Blanchemain, de l’unité Systèmes avancés de délivrance de principes actifs (ADDS), ont permis la mise au point et la commercialisation de nouveaux types de masques filtrants et décontaminants, qui non seulement piègent les virus, mais aussi les désactivent. Ils permettent de réduire la charge virale de 99,9 % en moins de 5 minutes. Ainsi automatiquement décontaminés, leur manipulation est beaucoup moins contraignante. Conformes aux normes de filtration et certifiés comme dispositifs médicaux, ces masques sont destinés en priorité aux personnels soignants et aux malades de la Covid-19 en milieu hospitalier.
L’intérêt du procédé mis au point par les deux équipes lilloises est qu’il permet de rendre virucide la couche filtrante des masques, constituée de fibres très fines (« non tissé en polypropylène ») sans détériorer ses propriétés filtrantes et de manière industrialisable. Il consiste à fixer sur les fibres des molécules en forme d’anneau, constituées de sucres et appelées cyclodextrines. C’est dans ces « cages » que viennent se piéger les molécules virucides, qui restent donc dans la couche filtrante.
L’agent virucide utilisé est efficace non seulement contre les virus similaires au Sars-Cov-2 mais aussi contre d’autres virus et des bactéries, comme le staphylocoque doré ou Escherichia coli. Ces masques virucides pourraient donc diminuer fortement le risque de contracter une infection par voie respiratoire à l’hôpital, par exemple. Le procédé, appelé CIDALTEX®, est exploité aujourd’hui par la société française Bioserenity pour la fabrication de ses masques virucides. Il a fait très récemment l’objet d’un dépôt de brevet aux États-unis.
Pour plus d'informations :
- le personnel impliqué : Bernard Martel ;
- l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- le communiqué de presse de l'université de Lille ;
- les articles de presse dans la Voix du Nord, 20 minutes, France Bleu, le Monde.
Le plateau « Hautes Pressions » de l'Institut Michel-Eugène Chevreul s'est équipé d'une presse multi-enclumes. Cet appareil permet de générer des pressions allant jusque 26 GPa pour des températures pouvant atteindre 2000°C sur des échantillons millimétriques.
Les applications des presses multi-enclumes sont multiples: synthèse de nouveaux matériaux, études des équilibres de phases, des courbes de fusion, et transformations cristallines, mesure de propriétés élastiques ou électriques, etc. Cet équipement pourra servir, par exemple, aux études de minéraux du manteau profond pour l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires, à des synthèses de composés pour l'équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques, ou encore l'exploration de synthèse de nouveaux matériaux dans l'équipe de Chimie du Solide de l'UCCS.
La presse multi-enclumes du plateau « Hautes Pressions » repose sur un bâti et un vérin hydraulique fournissant une poussée de 1000 tonnes, construit par la Société Savoisienne de Vérins Hydrauliques, ainsi qu'un outil (module de type Walker) et un système de chauffe fournis par la société Voggenreiter.
L'ensemble a été financé par le programme CPER Archi-CM de l'Institut Michel-Eugène Chevreul, l'Unité de Catalyse et de Chimie du Solide (ANR AMANTS), et l'Unité Matériaux et Transformations.
Pour plus d'information :
- les personnels impliqués dans l'achat et la conception: Julien Chantel, Nadège Hilairet, Angel Arevalo-Lopez (UCCS), Sébastien Merkel ;
- le projet CPER Archi-CM ;
- les activités « Hautes Pressions » du laboratoire.
Pour la deuxième année consécutive, la formation CNRS entreprise « Microanalyse élémentaire des solides par microsonde électronique » a eu lieu au sein de l’UMET, du 5 au 7 octobre 2020. Cette formation utilise les appareils de la plateforme de microscopie électronique de la Fédération Chevreul : la microsonde Cameca SX100 localisée au bâtiment C7 et le MEB JEOL JSM7800F localisé au bâtiment C6. La formation s’est ouverte cette année avec 2 stagiaires du CNRS et de Saint-Gobain Recherche.
Les intervenants de cette formation sont Hugues Leroux pour la partie cours sur les « interactions électrons/matière », Ahmed Addad et Alexandre Fadel pour la partie « analyses par spectrométrie EDX » et Séverine Bellayer pour la partie « analyse par microsonde électronique ».
Pour plus d’informations :
- contacter la responsable du stage : Séverine Bellayer ;
- le site des formations du CNRS : https://cnrsformation.cnrs.fr/ ;
- la plateforme de microscopie électronique de Lille ;
- la page de la formation « Microanalyse élémentaire des solides par microsonde électronique ».
L'équipe ISP, dans le cadre de sa thématique de recherche sur les polymères pour le biomédical développe une collaboration avec l'entreprise Régionale COUSIN BIOTECH de Wervicq-Sud depuis 2008. Cette collaboration a pour but de conférer des propriétés améliorées (activité anti bactérienne, antalgique, ) aux implants textiles fabriqués chez Cousin Biotech (ligaments artificiels, brides, meshes de hernie etc.).
L'équipe du Pr Bernard Martel est chargée d'apporter ces nouvelles fonctionnalités aux textiles par ses compétences en chimie et en mise en forme des matériaux, tandis que l'Unité INSERM U1008 du Pr Nicolas Blanchemain se concentre sur la caractérisation biologique des implants (cytocompatibilité et biocompatibilité) et sur l'étude de leur bio-activité.
En 2019, ce trio a obtenu un financement de l'I-Site Université de Lille-Nord Europe et du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) suite à l'appel à projet Equipe Mixte Laboratoire Entreprise. Francois Aubert, ancien doctorant issu des deux Laboratoires UMET et INSERM U1008, a été recruté en tant que chef de projet au sein de l'équipe R&D de Cousin Biotech. Dans cette vidéo, il présente ce projet de Laboratoire Commun nommé COUSUMAIN.
Pour plus de détails :
- la vidéo de présentation du projet COUSUMAIN ;
- le professeur du laboratoire impliqué : Bernard Martel ;
- le partenaire Unité INSERM U1008 ;
- le projet I-Site Université de Lille-Nord Europe.
La Research Excellence Medal de l’European Mineralogical Union a été remise le 21 septembre 2020 à Nadège Hilairet, chercheuse CNRS affectée au laboratoire et membre de l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires. Cette médaille récompense chaque année un ou une scientifique qui a apporté des contributions significatives à la recherche en minéralogie et dont les activités professionnelles et sociétales contribuent à renforcer les liens scientifiques en Europe. N. Hilairet étudie expérimentalement la déformation et les transformations de minéraux de la terre interne. Ses travaux ont pour but une compréhension du rôle des propriétés physiques de ces minéraux dans les séismes et la convection terrestre.
Les expériences mettent en oeuvre des conditions extrêmes de pression et de température, couplées à de la déformation. Le rayonnement synchrotron est utilisé comme moyen de mesure in-situ des propriétés (imagerie, diffraction et tomographie), avec parfois des techniques additionnelles comme les mesures d’émissions acoustiques.
Pour plus d’information :
- la chercheuse impliquée : Nadège Hilairet ;
- son projet de recherche actuel : MADISON ;
- la page du laboratoire Hautes Pressions ;
- la pages internet de la médaille de l’EMU et la citation pour Nadège Hilairet ;
- la couverture dans un article de la Voix du Nord.
Le Master BIOPHAM « BIO & PHArmaceutical Materials science » du Département de Physique (Faculté des Sciences et Technologies) de l'Université de Lille vient d'obtenir le label Erasmus Mundus par la Commission Européenne. Il s’agit d’un programme d'études intégré de deux ans (120 ECTS) de haut niveau dispensé entièrement en anglais par un consortium international composé de l’Université de Lille (France) (coordinateur), l'Université de Pise (Italie), l'Université polytechnique de Catalogne (Espagne) et l'Université de Silésie à Katowice (Pologne). BIOPHAM disposera d’un financement de 4,4M€ incluant 88 bourses destinées à des étudiants Européens (20 bourses) et non-Européens (68 bourses). Ce programme est financé pour six ans par l'Union Européenne (une année préparatoire + quatre cohortes d'étudiants) et débouchera par l'obtention de diplômes conjoints.
BIOPHAM s’adressera prioritairement à des étudiants possédant une licence de Physique ou de Chimie et visera à répondre à une demande internationale de diplômés qualifiés possédant une formation de haut niveau en science des matériaux et ses applications aux matériaux pharmaceutiques et biopharmaceutiques. Il comprendra un riche programme d'enseignements diversifiés : états physiques et transformations des médicaments, désordre et physique hors-équilibre, propriétés mécaniques des matériaux, chimie de la matière molle, biomatériaux, biophysique, modélisation moléculaire, techniques avancées de caractérisation expérimentale, formulation pharmaceutique, etc…
Les étudiants du Master BIOPHAM bénéficieront de l'implication d'un très large réseau d’entreprises pharmaceutiques partenaires et de clusters internationaux d'organismes publics / privés. Ces partenaires contribueront fortement aux programmes de formation afin de mieux refléter les besoins spécifiques des entreprises en tant qu'employeurs potentiels. Le programme de formation sera aussi renforcé par la participation directe de 25 Universités européennes et non européennes prestigieuses (Belgique, Irlande, Portugal, Royaume-Uni, Russie, Chine, États-Unis, Inde, Japon, Australie, Argentine, Brésil) et de 5 Grands Instruments (ESRF, ILL, PSI, ELLETRA, SESAME).
Pour plus d'informations :
- le site de l’EACEA ;
- le chercheur impliqué coordinateur principal du projet: F. Affouard ;
- l'équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques ;
- Le futur site : https://master-biopham.eu/ (ouverture octobre 2020).
Pour aider dans la lutte contre l'épidémie de COVID-19, le CNRS cherchait un laboratoire référent dans les Hauts de France pour la production de gels hydro-alcooliques. Le laboratoire a pu répondre à cette demande et mettre en place une opération de production de gels en détournant des réacteurs de l'INRAE destinés au suivi de transformations agro-alimentaires.
Pour l'instant, 1000 l ont été produits et distribués aux professions libérales et aux personnels soignants à domicile de la Région Hauts-de-France. Une deuxième production est programmée.
Pour plus d'informations :
Les phénomènes liés à la solvatation occupent une place fondamentale dans le domaine de la Chimie. Les effets de solvant, en effet, sont importants pour la recherche fondamentale comme dans des domaines applicatifs, avec le développement de nouvelles technologies.
Le role GDR SolvATE est de promouvoir les échanges et les contacts parmi les chercheurs français, théoriciens et expérimentateurs, qui étudient l’influence du solvant au niveau moléculaire pour la compréhension des processus chimiques, sous des angles différents mais complémentaires.
Les réunion plénière du GdR, ou 2020 SolvATE workshop, initialement prévues les 8 et 9 Juin, se tiendront à Lille les 25 et 26 novembre 2020. Elles sont co-organisées par N. Correia et F. Affouard, membres du laboratoire. Les sessions seront dédiées aux grands pôles scientifiques et technologiques du GdR à savoir
- Les solvants en chimie , vers une chimie verte,
- La solvatation et interfaces/surfaces, milieux nano confinés,
- La solvatation dans les systèmes d’intérêt biologique, pharmaceutique et agroalimentaire.
Une session supplémentaire sur la Formation d’hydrates en milieu naturel et applications en ingénierie sera également proposée.
L’inscription à ces journées est gratuite pour les doctorants, les post-doctorants et les chercheurs académiques.
Pour plus d'informations :
- le site du GDR SolvATE ;
- le site du 2020 SolvATE workshop ;
- les personnelles impliquées : N. Correia et F. Affouard ;
- l'équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques.
Frédérique Vidale, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, s'est rendue dans la région Hauts-de-France le 28 mai 2020. A cette occasion, elle a pu constater la mobilisation des différents acteurs de la région autour du COVID-19.
Bernard MARTEL,enseignant-chercheur à l’UMET lui a ainsi présenté le projet TELEMASQ. Le but du projet est d'élaborer un textile filtrant biocide par la technologie de l'électrofilage (ou electrospinning) pour la conception de masques respiratoires. Les fibres de diamètre nanométrique obtenues via ce procédé auront non seulement un rôle barrière, mais aussi seront capables de neutraliser des agents infectieux (virus, champignons bactéries) circulant dans l'air.
Le projet fait partie des lauréats de l'appel ANR Flash Covid-19 visant à mobiliser les communautés scientifiques en lien avec le développement de l’épidémie. Ce développement technologique a été rendu possible par un équipement d’électrofilage acquis dans cadre du projet CPER ARCHI-CM financé par la Région Hauts-de-France.
Pour plus de détails :
- Le chercheur impliqué : Bernard MARTEL ;
- l'appel à projet ANR Flash Covid-19 ;
- le projet CPER ARCHI-CM ;
- les appareils d'électrospinning de l'UMET.
TEM-Aster, l'exploration d'échantillons d'asteroïdes au laboratoire
Fin 2020, la mission spatiale Hayabusa2 rapportera sur terre pour la première fois des échantillons provenant de l’astéroïde carboné Ryugu. Ce type d’astéroïde a conservé intact du matériel formé il y a 4,56 milliards d’années en même temps que le système solaire. Son étude permettra de mieux connaitre les ingrédients et les processus qui ont conduits à la formation des astéroïdes, des comètes et des planètes. L’équipe Matériaux Terrestres et Planétaires de l’UMET va participer à un consortium international pour l’étude de ces échantillons extra-terrestres, et a obtenu pour cela un financement de l’I-SITE ULNE.
L’objectif sera de développer l’utilisation de nouveaux détecteurs pour la microscopie électronique à transmission en mode balayage (STEM). Ces détecteurs sont nécessaires pour étudier les matériaux sensibles au faisceau électronique tels que la matière organique ou les silicates hydratés. Ils permettront d’avoir accès à leurs caractéristiques chimiques, spectrales et structurales à l’échelle nanométrique. Nous chercherons également à mettre au point de nouveau modes d’acquisition des données, permis par le traitement de données volumineuses. Les outils et méthodes élaborés pour ce projet pourront ensuite être appliqués à l’ensemble des matériaux « sensibles sous le faisceau» étudiés par les différentes équipes de l’université (polymères, matériaux « biologiques », ciments, catalyseurs, etc…)
TEM-Aster, exploring asteroid rock samples in the lab
At the end of 2020, The Hayabusa2 space mission will bring back to earth, for the first time, samples from a carbonaceous asteroid (called Ryugu). This asteroid should have preserved a mixture of materials dating back from the time of solar system formation, 4.5 billion years ago. The study of these samples will allow us to better understand the ingredients and the processes at the origin of asteroids, comets and planets. The Earth and Planetary Material team at UMET is part of the international consortium which will analyze the samples and was funded by the university.
The goal is to develop the use of direct electron detectors for transmission electron microscopy in order to be able to investigate beam sensitive materials, such as organic matter or hydrated silicates. These new detectors will allow determining the chemical, spectral and structural properties of the materials at the nanometer scale. New acquisition methods based on big data processing will also be developed. The tools elaborated during this project should also be of use for other university groups studying beam sensitive materials, such as polymers, cement, biological and catalytic materials…
Pour plus de détails / more details :
- Les chercheurs au cœur du projet / involved researchers: Hugues Leroux, Francisco de la Pena, Corentin Le Guillou, Maya Marinova, Damien Jacob, Maxime Morgano, Dan Hallatt ;
- L'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires, the Earth and Planetary Material team ;
- Financement du projet / funding of the project : ISITE ULNE et Métropole Européenne de Lille (MEL).
Le projet TELEMASQ, porté par Bernard Martel, professeur à l'UMET, fait partie des lauréats de l'appel ANR Flash Covid-19 visant à mobiliser les communautés scientifiques en lien avec le développement de l’épidémie.
Les projets sélectionnés sont issus de disciplines scientifiques diverses, couvrant un grand nombre de problématiques contribuant à la production de connaissances et à leur apport à la lutte contre l’épidémie, la majorité répondant à des problématiques figurant dans plusieurs des 4 axes de l’appel,
- Études épidémiologiques et recherche translationnelles ;
- Physiopathogénie de la maladie (interactions virus-hôte et réponse immune) ;
- Mesures de prévention et de contrôle de l’infection en milieu de soins (y compris les meilleurs moyens de protéger les agents de santé) et en milieux communautaires ;
- Éthique - Sciences humaines et sociales associées à la réponse.
Le but du projet TELEMASQ, Textile ELEctrofilé à activité anti-infectieuse pour la confection de MASQues respiratoires, est de d'élaborer un textile filtrant biocide par la technologie de l'électrofilage (ou electrospinning) pour la conception de masques respiratoires. Les fibres de diamètre nanométrique obtenues via ce procédé auront non seulement un rôle barrière, mais aussi seront capables de neutraliser des agents infectieux (virus, champignons bactéries) circulant dans l'air.
Pour plus de détails :
- le chercheur concerné : Bernard Martel ;
- l'appel ANR Flash Covid-19 ;
- les premiers résultats de l'appel d'offre.
Dans le cadre la qualité de vie au travail (QVT), la première demi-journée des personnels BIATSS de l'UMET s'est tenue le jeudi 13 Février au bâtiment Chevreul. Une vingtaine de personnels BIATSS de l'UMET, toutes équipes confondues (MPGM, ISP, PIHM, MMT, MTP, plasticité), ont pris part à cet évènement.
La demi-journée a commencé par une visite du bâtiment Chevreul (plateformes DRX, microscopie...), pour ensuite se poursuivre en salle de réunion avec les présentations des personnels présents et s'est terminée autour d'un repas, le midi, au restaurant/bar/pétanque "Place des Oliviers", à Lesquin. Des parties de pétanques acharnées ont pu avoir lieu pendant le dessert entre les personnels de l'UMET.
Merci à toutes les personnes ayant participé à l'organisation, mais aussi à tous les personnels présents qui ont permis que cette demi-journée soit un succès.
La journée d'intégration des nouveaux doctorants s'est tenue le 11 décembre 2019. Chaque année, l'UMET accueille une vingtaine de doctorants de divers horizons, scientifiques mais aussi culturels, avec une part importante de doctorants étrangers.
Pour les accueillir, l'UMET organise une journée d'intégration avec une demi-journée de présentation du laboratoire, des équipes, et des thèses en cours, une visite de laboratoire, et une demi-journée d'activités dans la métropole lilloise.
L'UMET souhaite remercier l'organisatrice de la journée, Sophie Duquesne, ainsi que les doctorants qui l'ont assistée : Aurélien Vebr, Alexandre Gossiaux, Manon Saget, Mahira Cota Araujo and Jeffrey Gay.
Sur ce, joyeuses fêtes et bonne année 2020!
D'' est une une couche spécifique d’environ 200 km d’épaisseur observée par la sismologie à la base du manteau terrestre. Elle joue le rôle de couche limite inférieure de la convection mantellique, la couche limite supérieure étant la lithosphère, l’enveloppe rigide à la surface de la Terre. La transition du minéral bridgmanite vers une structure post-perovskite est souvent invoquée pour expliquer les observations sismiques mais, d'après les expériences, le domaine de coexistence des phases brigmanite et post-perovskite est épais. Comment donc associer les réflecteurs sismiques observés distinctement à cette transformation diffuse ?
C. Langrand s'est attaqué à ce problème pendant sa thèse de doctorat dans l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires. Au moyen d’expériences de minéralogie dans des conditions extrêmes de pression et de température, il a pu étudier la cinétique de cette transformation. Les résultats expérimentaux démontrent que la transformation est très rapide aux échelles de temps géologiques et qu’elle n’a donc pas d’effet sur la dynamique du manteau profond. En revanche, les mesures permettent de réconcilier la détection de structures par la sismologie et les contraintes de minéralogie. En effet, avec les temps de transformations mesurés, certaines ondes sismiques pourraient être amplifiées lorsqu'elles traversent des zones où la transformation se produit. Ces travaux permettent ainsi de lever les contradictions entre mesures de minéralogie expérimentale et sismologie. Ils ouvrent la porte, aussi, à de nouvelles mesures sismiques qui permettront de mieux comprendre la dynamique du manteau profond.
Ces résultats, issus d'une collaboration entre des chercheurs de l'UMET, de l'université Clermont-Auvergne, de l'université de Lyon, de l'université de Münster, du CNRS, et de la source synchrotron PETRA III/DESY ont été publiés le 12 décembre 2019 dans la revue Nature Communications.
Pour plus de détails :
- les chercheurs impliqués : Christopher Langrand, Sébastien Merkel, Nadège Hilairet ;
- le projet de recherche associé : ANR-DFG TIMEleSS ;
- la nouvelle sur le site de l'université de Lille ;
- le communiqué du synchrotron allemand DESY/PETRA III ;
- le communiqué du CNRS ;
- l'article en question : Langrand, C., Andrault, D., Durand, S. et al. Kinetics and detectability of the bridgmanite to post-perovskite transformation in the Earth's D″ layer. Nat Commun 10, 5680 (2019) doi:10.1038/s41467-019-13482-x
La Société Américaine de Géophysique (American Geophysical Union, AGU) honore des scientifiques du monde entier en les nommant membre d’honneur (Fellow). Cette année 2019, Patrick Cordier, professeur de Physique à l’université de Lille, membre de l’IUF, et chercheur au laboratoire a été élu.
Qu'est ce que l'AGU ? Couvrant l’ensemble des sciences de la planète Terre et de l’espace, l’AGU accueille actuellement 62 000 membres de 144 pays. La distinction de « fellow » est décernée annuellement à un pour mille des membres de l’AGU, pour distinguer des chercheurs éminents qui ont réalisé des contributions scientifiques exceptionnelles. Depuis sa création en 1919, seuls quelques 2000 scientifiques ont été honorés. Patrick Cordier rejoint ainsi des scientifiques de renom sur le plan mondial.
Cette distinction honorifique a été accordée cette année à 38 états-unien et 24 chercheurs du reste du monde, tous de renommée internationale, dont les travaux ont contribué, de manière remarquable, à faire avancer les connaissances en sciences géophysiques à la fois pour servir la communauté scientifique, mais également pour participer à une meilleure diffusion des connaissances auprès du public.
Pour plus de détails :
- le chercheur concerné : Patrick Cordier ;
- un projet de recherche en cours : ERC TimeMan ;
- l'annonce officielle de l'American Geophysical Union ;
- l'annonce officielle de l'Université de Lille.
L’Institut Michel-Eugène Chevreul est une Fédération de Recherche du CNRS regroupant trois Unités Mixtes de Recherche et une Unité de Services et de Recherche, dont le laboratoire UMET.
Depuis peu, l'institut dispose d’un bâtiment de 2700 m2 réalisé dans le cadre du plan Campus Grand Lille. Ce bâtiment est destiné à accueillir une partie des plateformes analytiques, scientifiques et technologiques de l’Institut ainsi que des plateformes de recherche interdisciplinaire pouvant héberger, pour une durée déterminée, des projets de recherche partenariaux.
La construction du bâtiment s'est déroulée sur le campus Cité Scientifique de l'Université de Lille entre février 2017 et juin 2018. Et... vous l'attendiez tous... la vidéo en timelapse de la construction du bâtiment est enfin disponible !
Pour plus d'information :
- le site de l’Institut Michel-Eugène Chevreu ;
- la personne ayant réalisé la vidéo : Pierre Hirel ;
- la vidéo de la construction du bâtiment Chevreul !
Pour la première année, la formation CNRS entreprise « Microanalyse élémentaire des solides par microsonde électronique » aura lieu du 30 septembre 2019 au 2 octobre 2019 au sein de l’UMET. Cette formation utilisera des appareils de la plateforme de microscopie électronique de la Fédération Chevreul : la microsonde Cameca SX100 localisée à l’ENSCL et le MEB JEOL JSM7800F localisé au C6.
La formation ouvre avec 5 stagiaires, les intervenants seront le Pr. Hugues Leroux pour la partie des « interactions électrons/matière », le Dr Ahmed Addad pour la partie « analyses par spectrométrie EDX » et le Dr Séverine Bellayer pour la partie « analyse par microsonde électronique ».
Pour plus d’informations :
- Contact : responsable du stage, Séverine Bellayer ;
- la microsonde Cameca SX100 de la platerforme de microscopie électronique ;
- le site du CNRS formation entreprises et la page de la formation en microanalyse élémentaire des solides par microsonde électronique.
Natalia Correia, chercheuse au laboratoire, a obtenu le « Judith Flippen-Anderson Memorial Structural Dynamics Poster Prize » au congrès 32nd European Crystallographic Meeting qui se tenait à Vienne en Autriche du 18 au 23 Août 2019.
Le prix est sponsorisé par l’American Institute of Physics et l’American Crystallographic Association. Il lui a été décerné pour son poster sur l’intérêt de la spectroscopie de relaxation diélectrique pour l’étude du désordre dans les matériaux moléculaires à l’état solide.
L'European Crystallographic Meeting est le plus important lieu d'échange pour les cristallographes européens avec une quarantaine de sessions et près 800 contributions scientifiques étalées sur 6 jours. Il est organisé annuellement par l'association européenne de crystallographie (European Crystallographic Association).
Pour plus de détails :
- Les chercheurs(ses) concerné(e)s : Natalia Correia, Luisa Roca-Paixão, Maria Teresa Viciosa, Frédéric Affouard ;
- Le site du congrès : 32nd European Crystallographic Meeting.
L’UMET est un laboratoire pilote pour la mise en place de LillOA. LillOA (Lille Open Archive) est l’archive ouverte institutionnelle de l’Université de Lille. Elle est ouverte à toute la communauté des chercheurs de l’Université de Lille et s’inscrit dans un mouvement d’évolution des modèles de communication scientifique et de développement de la science ouverte en France et dans le monde.
Plus de 3000 références de travaux de l’UMET entre 2010 et 2019 ont été insérés dans cette archive. A partir de maintenant, les chercheurs du laboratoire pourront déposer directement leurs travaux dans l’archive LillOA. Les références seront transférées automatiquement vers l’archive ouverte nationale HAL et reportées sur le site internet du laboratoire.
Pour plus de détails :
- le site de l’archive ouverte LillOA ;
- les publications du laboratoire ;
- le porteur de projet à l’UMET : Sébastien Merkel ;
-
les correspondants LillOA dans l'opération : Audrey Schmitt, Mickaël Malandra, et Marie-Madeleine Géroudet.
L'Institut Universitaire de France a annoncé la liste officielle des lauréats de sa promotion 2019. Les personnes concernées sont nommées comme membres de l'Institut universitaire de France à compter du 1er octobre 2019, pour une durée de cinq ans.
L'Institut universitaire de France désigne un ensemble d'enseignants-chercheurs sélectionnés par un jury international pour la qualité exceptionnelle de leurs recherches, appelés membres, bénéficiant d'une décharge à hauteur de deux tiers de leurs charges d'enseignement, d'une prime et d'une dotation budgétaire. Il constitue une distinction très prestigieuse dans l'environnement universitaire français.
Cette année, l'université de Lille a vu la nomination de 6 nouveaux membres dont 2 enseignants-chercheurs de l'UMET : Maude Jimenez et Patrick Cordier. Ils rejoignent Sébastien Merkel dont le mandat se terminera en octobre 2019.
Pour plus d'information :
- le site de l'Institut Universitaire de France ;
- les enseignants chercheurs concernés : Maude Jimenez et Patrick Cordier.
Le GFP Section Nord (Groupe Français des Polymères) organisera la 4ème édition de la Journée des Jeunes Polyméristes du Nord le 27 juin 2019. Le laboratoire est partie prenante dans l'organisation de cette journée qui se tiendra dans les locaux de Polytech’Lille sur le campus "Cité Scientifique" de l'Université de Lille à Villeneuve d’Ascq.
L’objectif scientifique de cette journée est de promouvoir un échange entre les polyméristes de la région. Ce colloque favorisera les présentations orales de jeunes chercheurs des organismes d’Enseignement supérieur et de Recherche de la Région Hauts-de-France. Cette journée permettra de dresser un état des lieux des thématiques de recherche développées au sein des laboratoires académiques régionaux. La présence de spécialistes scientifiques confirmés des laboratoires de toute la région contribuera à la richesse des débats et au dynamisme de la journée.
Les jeunes chercheurs sont invités dès à présent à envoyer un résumé d’une page (voir modèle ci-joint) à Fanny Bonnet (fanny.bonnet@univ-lille.fr) avant le 30 mai 2019.
La participation à cette journée est gratuite avec inscription obligatoire y compris pour les chercheurs exposant leurs travaux (bulletin d’inscription ci-joint).
Pour plus d'information :
- le site de la section Nord du GFP ;
- les membres du laboratoire impliqués : Valérie Gaucher, Fanny Bonnet, David Fournier, Maryse Bacquet, Sophie Barrau, Gaëlle Fontaine, Maude Jimenez, Lena Sarraf, Gregory Stoclet, Patrice Woisel ;
- le bulletin d'inscription ;
- le modèle à compléter pour la soumission des résumés.
L’Université de Lille accueille cette année la cinquantième édition du colloque Plasticité, sur le campus Cité Scientifique, à Lilliad. Cette conférence réunit tous les ans une centaine de chercheurs venus de laboratoires français et des pays voisins. Depuis quelques années, certaines présentations sont aussi faites en anglais. Le colloque est organisé depuis plus de 40 ans à tour de rôle par les laboratoires de recherche les plus actifs dans le domaine de la plasticité.
Les dernières éditions ont été organisées par l'institut Jean Lamour à Nancy (2018), l’INSA Rennes (2017), l’institut P-prime de Poitiers (2016) et le SIMaP de Grenoble (2015). Lille avait déjà accueilli le colloque Plasticité en 2011, ainsi que la première édition. C'est donc un retour aux origines du Colloque.
Une session spéciale est organisée pour les 50 ans, G. Saada et L. Kubin nous ferons un état des lieux de la plasticité sur ses 50 dernières années.
Pour plus de détails :
- le site du colloque : Plasticité 2019 ;
- l'équipe organisatrice : Plasticité ;
- les équipes impliquées : Ingénierie des Systèmes Polymères, Métallurgie Physique et Génie des Matériaux ;
- le comité d'organisation : Philippe Carrez, Valérie Gaucher, Karine Gouriet, Pierre Hirel, Alexandre Mussi, Antoine Ruffini.
A travers la présentation de deux stands intitulés « Réparer l’humain grâce aux biomatériaux » et « de la molécule au médicament », les équipes ISP et MMT de l’UMET contribuent à la saison 3 d’Xperium dont le thème est « Matériaux et numérique en mutation - Vers l’homme augmenté ».
Xperium est une vitrine de la recherche partenariale développée au sein de l’Université de Lille accessible aux classes de lycéens. Au delà de la communauté universitaire, Xperium s’adresse aux entreprises et aux acteurs de l’innovation, et plus largement au grand public.
Pour plus d'informations :
- La page de l'exposition « Matériaux et numérique en mutation - Vers l’homme augmenté » ;
- Les équipes impliquées : Ingénierie des Systèmes Polymères et Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques ;
- Les chercheurs de l’UMET concernés : Bernard Martel, Alain Hedoux ;
- Les doctorants de l’UMET concernés : Dyhia Kersani, Benjamin Malfait, Jeanne-Annick Bama, Luisa Roca-Paixao.
Sébastien Merkel, membre de l'équipe Matériaux Terrestres et Planétaires, débute son mandat au conseil de la société savante American Geophysical Union. L'union américaine de géophysique (en anglais American Geophysical Union, AGU) compte 60 000 membres provenant de 140 pays. Les activités de l'AGU sont concentrées sur l'organisation et la dissémination de l'information scientifique dans le domaine de la géophysique, répartie en quatre branches fondamentales : l'atmosphère et l'océan, la terre solide, l'hydrologie et l'espace.
Sébastien Merkel est élu pour représenter la section Mineral and Rock Physics, dont il prendra la direction en 2021 et 2022. A ce titre, il est membre du conseil de l'AGU. Le conseil est charge de la conception de la politique scientifique de l'association et conseille l'organisation sur les sujets scientifiques ou ceux liés à ses membres.
Pour plus d'information :
- La personne impliquée : Sébastien Merkel ;
- L'équipe en question : Matériaux Terrestres et Planétaires ;
- Le site de l'American Geophysical Union et son conseil.
Pour la première fois, une mission spatiale va rapporter sur Terre des échantillons d’un astéroïde carboné (Mission HAYABUSA 2, de l’agence spatiale japonaise JAXA). Cette collecte historique a été effectuée avec succès le 22 février et le retour des échantillons est attendu en décembre 2020. Ces échantillons seront étudiés dans les meilleurs centres de caractérisation avancée. Les résultats obtenus seront précieux pour comprendre les premières étapes de la formation du système solaire, et en particulier les origines des phases hydratées et de la matière organique.
L’équipe « matériaux terrestre et planétaire » est invitée à participer à la phase d’étude préliminaire de ces échantillons, au sein d’une équipe internationale et pluridisciplinaire. Les travaux de l’équipe concerneront plus particulièrement l’étude des microstructures des matériaux collectés.
Ces études seront réalisées dans un premier temps au Japon (pour la phase préliminaire) et seront ensuite étendues sur le microscope TITAN THEMIS (Plateforme de microscopie électronique, Institut Chevreul).
Pour plus d'information :
- L’équipe impliquée : matériaux terrestres et planétaires ;
- Contact : Hugues Leroux ;
- Le microscope qui sera utilisé : TITAN THEMIS ;
- Lire aussi le communiqué de presse du CNRS.
La journée de lancement officiel du projet ERC TimeMan aura lieu le mercredi 6 février 2019. La journée est ouverte à tous, sur inscriptions sur le site suivant.
Programme de la journée :
- 10h00 - Accueil
- 10h30 – Introduction par PATRICE WOISEL
Présentation du projet par PATRICK CORDIER
Intervention de CATHERINE DUPAS - 11h15 - ALLOCUTIONS OFFICIELLES
- 12h00 – COCKTAIL
- 14h00 – PROGRAMME SCIENTIFIQUE
Intervenants : FRANCESCA BOIOLI, ALEXANDRA, SYLVIE DEMOUCHY, CLAUDE FRESSENGEAS, BENOIT DEVINCRE, EMMANUEL CLOUET, HOSNI IDRISSI, THOMAS PARDOEN
Pour en savoir plus :
- le chercheur impliqué : Patrick Cordier ;
- le site du projet : TimeMan ;
- le document d'invitation ;
- le site de l’European Research Council.
La journée des doctorants de l'UMET s'est tenue le 11 janvier 2019 à l'amphi Migeon de Polytech Lille. Cette journée, désormais un rendez-vous annuel incontournable de l’UMET, permet aux doctorants de présenter devant tous les membres du laboratoire leur sujet de thèse et l'avancement de leurs travaux - l'occasion pour tous de (re)découvrir les sujets de thèses en cours.
Cette année, une trentaine d’étudiants en première année et une quinzaine en deuxième année ont donné une présentation orale ; une trentaine de poster ont été proposés par les étudiants dans leur dernière année.
Enfin, LILLIAD (learning center de l’Université de Lille) y a présenté ses services en accompagnement de projets et l’archive ouverte LillOA !
Merci encore à Pierre Hirel, Nadege Hilairet et Corinne Henry pour l'organisation de cette journée et à l'année prochaine!
Pour plus de détails :
- Retrouvez le programme ici.
The PhD student day took place on the 11th january 2019 at polytech Lille (amphi Migeon). This annual meeting has become over the years the place where student can present to the laboratory their phd topic and their latest advances – a good way for everyone to keep up with the current phd works in the lab.
This year, about thirty students in first year and fifteen in second year gave a short oral presentation, and there were about 30 posters from students in their last year.
LILLIAD, Lille University’s learning center, also presented their services for project support and the open archive LillOA.
Thanks again to Pierre Hirel, Nadege Hilairet and Corinne Henry for the organisation of this event and we will reconvene next year!
For more details:
Dans le cadre de l’édition 2018 des rencontres régionales de la recherche et de l'innovation de la région Hauts-de-France, un pitch vidéo a été réalisé conjointement par le PôlEnergie, qui structure et anime la filière Energie en Hauts-de-France, le Pôle MEDEE, pôle de Recherche en Génie Electrique, et les journées UGéPE 2018, sur les projets de l'UMET autour des "dispositifs piézoélectriques souples".
Ces dispositifs sont étudiés dans le cadre des projets ANR NanoPiC et Interreg Bioharv. Ils sont à base de matériaux composites piézoélectriques comportant des domaines micro- et nano-structurés de céramiques non toxiques et de polymère fluoré ou de structures textiles piézoélectriques à base de polymères biosourcés.
La compréhension des comportements piézoélectriques des matériaux composites structurés ou des structures textiles est un enjeu scientifique fort.
Pour en savoir plus :
- le showroom rev-energy le pitch vidéo ;
- la coordinatrice : Sophie Barrau ;
- les personnes impliquées : Adeline Marin, Jean-François Tahon ;
- les projets associés : ANR NanoPiC, Interreg Bioharv.
Le laboratoire UMET est le porteur du projet collaboratif franco-allemand TIMEleSS, financé par l'Agence Nationale de la Recherche en France et la Deutsche Forschungsgemeinschaft en Allemagne. Le projet est le résultat d'une collaboration entre des partenaires à l'Université de Lille, la Westfälische Wilhelms-Universität, Münster, et le Deutsche GeoForschungsZentrum, Potsdam.
TIMEleSS porte sur la dynamique du manteau terrestre, en se focalisant sur des régions et profondeurs particulières où se produisent des transformations de phase. C'est un travail collaboratif comportant des expériences de minéralogie et des mesures sismiques. Les expériences sont destinées à comprendre l'effet des transformations structurales de minéraux sur les microstructures et modéliser, ainsi, leurs effets sur la forme des signaux sismiques. Les mesures sismiques cherchent ensuite à corréler les prédictions expérimentales à des observables du monde réel et en déduire des informations sur la dynamique du manteau profond.
Les partenaires du projets se sont retrouvés le mardi 30 octobre 2018 dans les locaux de l'université de Münster pour une première rencontre scientifique. Les échanges ont permis présenter les étudiants recrutés, les travaux engagés, et préparer les activités des mois à venir. Le projet est prévu pour une durée de trois ans, pour un financement total de l'ordre de 700 k€.
Pour en savoir plus :
- la page internet du projet TIMEleSS ;
- la fiche du projet TIMEleSS sur le site de l'ANR ;
- le porteur du projet à Lille : S. Merkel ;
- les étudiants impliqués : Jeffrey Gay, Estelle Ledoux ;
- l'équipe du laboratoire impliquée : Matériaux Terrestres et Planétaires.
The Ingénierie des Systèmes Polymères (ISP) team of UMET was awarded a grant from the Engineering and Physical Sciences Research Council (EPSRC) in the UK. The project is called "Meta-chemistry": Nanoscale chemical control using spatially localised solvent heating and will run over 2019-2022. It involves partners at the University of Glasgow (UK), University of Ohio (USA), and the Université de Lille (Fr) for a total budget of 1 M Euros
The concept called Meta-chemistry involves using a pulsed laser to locally heat the solvent in specific regions surrounding a nanostructure. These nanoscale thermal gradients can then be exploited to drive chemistry in a spatially selective manner. The project involves an innovative approach, based on the exploitation of smart thermoresponsive polymers, for nanoscale spatial control of chemical functionalisation of (plasmonic) nanostructures which has both nanoscale resolution ca. 20 nm and is simple and rapid. The research project is at the cusp of chemistry physics and engineering, it will discover novel fundamental science which in the longer term could be the foundation of a powerful flexible technology for the nanoscience toolbox.
For more information :
- The UMET partners : Patrice Woisel, David Fournier ;
- The Engineering and Physical Sciences Research Council (EPSRC) ;
- The project at EPSRC webpage.
Pour l’occasion, les différents partenaires du projet étaient présents. Le projet concerne l’élaboration d’hydrogels « intelligents »t multifonctionnels Il regroupe les compétences de 3 laboratoires partenaires : l'Unité Matériaux Et Transformations, le Centre de Recherches sur les Macromolécules Végétales (CERMAV) de l’Université de Grenoble et le Laboratoire Sciences et Ingénierie de la Matière Molle (SIMM) de Sorbonne Université. Il est prévu pour une durée de 4 ans et est pourvu d’un budget de 360 KEuros.
Pour plus de détails :
- le porteur du projet : Patrice Woisel ;
- les laboratoires partenaires : l'Unité Matériaux Et Transformations, le Centre de Recherches sur les Macromolécules Végétales, et le Laboratoire Sciences et Ingénierie de la Matière Molle.
Depuis le 1er septembre 2017, des chercheurs de l’Institut Chevreul (Laboratoires UMET et UCCS) et des industriels de Néo-Eco et Valorplast travaillent ensemble au sein d’une équipe mixte intitulée PYROCAT. Cette équipe s’est structurée afin de répondre avec succès à l’appel à projet EMILE (Équipes mixtes Laboratoire-Entreprise) dans le cadre du Programme Opérationnel FEDER pour le Nord-Pas de Calais 2014-2020 (édition 2017). Cette équipe est également labellisée par le pôle de compétitivité Team2.
PYROCAT a pour objectif d’étudier la pyrolyse catalytique de déchets de polymères en vue de permettre une valorisation matière (retour aux monomères ou à des molécules d’intérêt pour la pétrochimie) ou une valorisation dans le domaine de l’énergie (retour à un pseudo-pétrole) de ces déchets. Les ambitions scientifiques de cette équipe mixte sont orientées autour de trois grands axes scientifiques : (i) le développement de matériaux catalytiques pour la pyrolyse de déchets polymères, (ii) l’étude multi-échelle du procédé de pyrolyse catalytique et (iii) l’analyse de l’impact environnemental du procédé.
Une première réunion de présentation de PYROCAT est organisée le vendredi 21 septembre 2018 de 14h à 16h à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille. Cette première réunion publique réalisée dans le cadre du projet aura également pour vocation de faire un état des lieux de la réglementation et des défis scientifiques qui concernent le domaine des déchets polymères. Les objectifs scientifiques de PYROCAT seront détaillés et les différents partenaires de l’équipe mixte seront présentés. Il s’agira également de présenter les premiers résultats scientifiques issus des travaux menés au cours de la première année du projet.
Pour plus de détails :
- le programme et les informations d'accès ;
- le contact à UMET : Sophie Duquesne.
Lors du 22e congrès de l’association internationale de minéralogie (International Mineralogical Association : IMA) qui s’est tenu en août à Melbourne (Australie), Patrick Cordier a été élu président de l’IMA pour un mandat de deux ans. Il succède au professeur Peter C. Burns (University of Notre Dame, In, USA). Le nouveau premier vice-président élu est le professeur Anhuai Lu (Peking University, Beijing, Chine).
Fondée en 1958, l’IMA est la plus grande structure internationale consacrée à la minéralogie. Elle regroupe une quarantaine de sociétés nationales. L’IMA a notamment en charge la reconnaissance des nouvelles espèces minérales. Le prochain congrès de l’IMA se tiendra en 2022, à Lyon.
Pour plus d'information :- le chercheur concerné : Patrick Cordier ;
- le site de l’IMA : https://www.ima-mineralogy.org/
L'école interdisciplinaire "Matériaux, Transformations, Formulations et Applications Pharmaceutiques & Biomédicales" a réuni 33 participants les 5-6 Juillet 2018. Cette formation a permis de présenter le travail et les techniques des équipes partenaires de l’Université de Lille du projet INTERREG des 2 Mers IMODE sur des sujets variés à l’interface physique/chimie/pharmacie comme les systèmes à libération contrôlée, le traitement des maladies cardiovasculaires, le principe de l’electrospinning et ses applications dans le domaine biomédicale ainsi que l’étude de l’état physique des matériaux de la pharmacie et leurs caractérisation.
Intervenants :
- équipe Ingénierie des Systèmes Polymères : Bernard Martel, Stéphanie Degoutin, Dyhia Kersani et Malo Dufay ;
- équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques : Alain Hédoux, Mathieu Guérain, Natalia Correia, Frédéric Ngono, Frédéric Affouard.
Sur invitation des Professeurs Nicolas Giuseppone (Université de Strasbourg) et Jean Marie Lehn (prix Nobel de Chimie), l’équipe de Patrice Woisel (UMET-ISP) a récemment publié un article dans le dernier numéro de l’Actualité Chimique consacré à la chimie supramoléculaire.
Cet article présente le développement d’assemblages/matériaux macromoléculaires (multi)stimulables à partir de briques polymères parfaitement définies et associées entre elles via des interactions supramoléculaires spécifiques colorées de type hôte-invité à base de cyclobis(paraquat-p-phénylène) (CBPQT4+), plus communément nommé « Blue Box ».
Les propriétés de ces matériaux/assemblages peuvent être facilement manipulées de manière contrôlée et sur demande, en utilisant le caractère dynamique des interactions supramoléculaires et la sensibilité des briques polymères à divers stimuli. Ainsi, un large panel d’assemblages/matériaux macromoléculaires (multi)stimulables colorés a pu être mis au point tel que des copolymères à blocs supramoléculaires amphiphiles s’auto-assemblant en milieu aqueux, des systèmes micellaires capables de libérer sur demande une molécule préalablement encapsulée, des thermosenseurs macromoléculaires programmables et dotés d’une fonction mémoire, des hydrogels supramoléculaires ou encore des actuateurs polymères.
Pour plus d'information :
- les chercheurs concernés : Joël Lyskawa, François Stoffelbach, David Fournier, Patrice Woisel ;
- l'article en question : La « Blue Box » : une molécule hôte pour élaborer des matériaux macromoléculaires (multi)stimulables hauts en couleur, La chimie supramoléculaire, N° 430-431, juin-juillet-août 2018.
La métallurgie a considérablement évolué depuis une vingtaine d'années et présente de nombreux défis scientifiques et techniques dus à la découverte de nouveaux matériaux (nanocomposites à matrice métallique, alliages à haute entropie…) ainsi qu’au développement de procédés d’élaboration émergents (Impression 3D…).
C’est autour de ces thématiques que l’équipe métallurgie organise une journée franco-chinoise intitulée « Exploring the new features of metallurgy: combining conventional and emerging fields », qui réunira principalement des chercheurs de l’Université de Shanghai, de l’Université Jiao Tong de Shanghai, de Paris Tech et de l’UMET.
Cette journée se tiendra dans l'amphithéâtre Appert à Polytech Lille le 16 juillet 2018, de 8h00 à 18h00.
Pour plus d'informations :
- le programme de la journée ;
- l'équipe organisatrice : Métallurgie Physique et Génie des Matériaux.
Le projet de recherche « TimeMan » s’est vu octroyer 2,5 millions d’euros de subvention pour étudier la déformation des matériaux terrestres en comblant le gap entre les échelles de temps du laboratoire et de la nature.
Porté par Patrick Cordier, professeur au laboratoire et à la Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de Lille, le projet de recherche « TimeMan » vise à développer une approche originale de la rhéologie des minéraux combinant des modélisation numériques multiéchelles avancées et des expériences de déformation in situ dans le microscope électronique en transmission à l’échelle nanométrique.
Décernés par l’European Research Council (ERC), dont l’objectif est de soutenir l’excellence et le dynamisme de la recherche en Europe, les Advanced Grant, sont de véritables indicateurs d’excellence internationale qui permettent au porteur, à son équipe, à son institution et à la région de gagner en visibilité.
La journée de lancement officiel du projet aura lieu en octobre.
Pour en savoir plus :
- le chercheur impliqué : Patrick Cordier ;
- le site du projet : TimeMan ;
- le communiqué de l'Université de Lille ;
- le site de l’European Research Council.
Ce GDR conjoint entre CNRS et INRA regroupe dans une même structure environ 200 chercheurs issus d’une quarantaine de laboratoires affiliés au département CEPIA de l’INRA et affiliés au CNRS émanant de 3 instituts, Chimie, Physique et Sciences de l’Ingénierie et des Systèmes.
La mission de SLAMM est de réunir au sein d’un même réseau différentes communautés de recherche fondamentale et appliquée autour du comportement de fluides complexes à différentes échelles. SLAMM se propose de caractériser, rationnaliser, modéliser, et prédire les comportements complexes de la matière molle, à l’équilibre et sous l’effet de sollicitations.
Informations suplémentaire :
- Le site internet du GDR : http://slamm.cnrs.fr/ ;
- Les chercheurs de l'UMET impliqués : P de sa Peixoto, G Delaplace, A Hédoux, F Affouard, N Correia.
Le 1er mars 2018 marque le lancement du Laboratoire Commun entre INGREDIA et l’UMET de Lille (Unité Matériaux Et Transformation), intitulé Proteinolab. Ce laboratoire Commun, intitulé Proteinolab, fait suite à un dépôt de projet sélectionné par l’ANR (Agence nationale de la recherche) fin 2017 (Labcom ANR édition 2017).
Proteinolab est un nom évocateur pour le laboratoire commun car la feuille de route est centrée sur le développement d’Isolat de protéines de lait différentiées optimisant la fonctionnalité des produits hyperprotéinés, en particulier des boissons nutritionnelles. Ces innovations produits et leurs pilotages passent entre autre par une meilleure compréhension des relations Structures et Fonctions des protéines. L’animation et la mise en place de ce laboratoire commun sont menées de concert par Guillaume DELAPLACE, coordinateur pour l’UMET et, Jean-Jacques SNAPPE et Sarah NASSER pour INGREDIA.
La première réunion préparatoire, qui a eu lieu le 21 février a été l’occasion pour les participants de découvrir les locaux déjà prêts à accueillir les équipes de recherche et de repréciser auprès de l’ensemble des acteurs du projet (Scientifiques des équipes PIHM, MMT, et ISP de l’UMET) les objectifs, le programme de recherche et les différents jalons sur les 3 ans à venir.
La prochaine réunion aura lieu le 16 avril dans les locaux de l’INRA à Villeneuve d’Ascq.
Plus de détails :
- le résumé complet de la journée ;
- le porteur du projet à l'UMET : Guillaume DELAPLACE ;
- les équippes impliquées : PIHM, MMT, et ISP ;
- le site de la société INGREDIA ;
- les appels LABCOM de l'Agence Nationale de la Recherche.
Le laboratoire UMET participe à la création du Groupement de Recherche "SolvATE : Solvatation : Avancées Théoriques et Expérimentales" (GDR 2035), financé par le CNRS.
La mission de ce GDR est de promouvoir les échanges et les contacts parmi les chercheurs français, théoriciens et expérimentateurs, qui étudient l’influence du solvant au niveau moléculaire pour la compréhension des processus chimiques, sous des angles différents mais complémentaires.
Ce groupement réunit des chercheurs d’environ trente laboratoires français, qui partagent une motivation réelle pour les approches interdisciplinaires et le développement de méthodologies originales ayant comme but d’améliorer notre connaissance microscopique des systèmes complexes où l’environnement « solvant » joue un rôle central.
Informations suplémentaire :
- Directrice : Francesca INGROSSO, LPCT UMR 7019 CNRS-Université de Lorraine (Francesca.Ingrosso@univ-lorraine.fr) ;
- Directeur adjoint : Abdenacer IDRISSI, LASIR UMR 8516 CNRS-Université Lille1 (Nacer.Idrissi@univ-lille1.fr) ;
- Le site internet du GDR : http://solvate.cnrs.fr ;
- Les chercheurs de l'UMET impliqués : Frédéric Affouard, Guillaume Delaplace, P de sa Peixoto, A Hédoux, N Correia.
Philippe Carrez, de l’équipe Plasticité, fait parti des lauréats du premier appel à projets « SUSTAIN » de la fondation i-site ULNE. Le projet LASCO, Large Atomistic simulations of Climb in Oxide, avec un financement de 200 k€ sur 36 mois, porte sur la modélisation multi-échelles des mécanismes de montée des dislocations dans des oxydes et le comportement de ces matériaux dans des conditions dites de fluage (déformation à haute température sous faible contrainte).
En ciblant le comportement mécanique de l’oxyde de magnésium MgO, seconde phase minérale du manteau inférieur, l’objectif de ce projet est d’améliorer notre compréhension des mécanismes physiques responsables de la déformation des roches et des phénomènes de convection mantellique.
Pour en savoir plus :
- le chercheur impliqué : Philippe Carrez ;
- le site de la fondation I-SITE Université Lille Nord-Europe (ULNE) ;
- les résultats de l’appel à projet ;
- le communiqué de presse.
Le vendredi 12 Janvier 2018 a eu lieu la journée des doctorants de l’UMET. Les doctorants de première et deuxième année de l’UMET ont présenté leur sujet de thèse, son contexte, et quelques résultats. Les doctorants de troisième année ont pu présenter la concrétisation de leur travail sous forme de posters.
Cette journée a été l’occasion de découvrir le travail des doctorants et les évolutions de la recherche au laboratoire. C’est une journée d’échanges entre les doctorants, les chercheurs et enseignant-chercheurs, les personnels de soutien à la recherhe. Ce fut l’occasion de se donner des idées, et de créer des futures synergies et collaborations.
Le laboratoire remercie tous les participants à cette journée, les services communs pour leur aide, sans oublier Maroua Louati et Sophie Barrau pour l'organisation de la journée, Corinne Henry pour son soutien, et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition, en 2019!
Pour plus d'informations :
Christopher Langrand, doctorant dans l'équipe de Physique des Minéraux et dont l'allocation de thèse a été financé conjointement par la région Hauts-de-France et l'Université Lille 1 a reçu le prix John C. Jamieson Student Paper Award de la part de l'Association Americaine de Géophysique (American Geophysical Union, AGU). Ce prix est décerné annuellement pour une recherche et un article important dans le domaine de la recherche en hautes pressions et hautes températures.
Le prix a été attribué pour son article intitulé "Reliability of multigrain indexing for orthorhombic polycrystals above 1 Mbar: application to MgSiO3 post-perovskite" publié en 2017 dans le Journal of Applied Crystallography. Dans cette article, C. Langrand s'intéresse à la phase post-perovskite de MgSiO3, un matériau important pour comprendre la dynamique de la couche D'', entre 2700 et 2900 km de profondeur dans le manteau terrestre. Il démontre que la cristallographie multigrains permet de suivre plusieurs centaines de grains simultanément lorsque l'échantillon est confiné sous des pressions supérieures au mégabar (1 million de fois la pression atmosphérique).
Cette démonstration ouvre la voie à un nouveau domaine de recherche. Par exemple, elle permettra de suivre des mécanismes de transformation de phase, in-situ et grain à grain, dans des conditions extrêmes de pression et de température, ou encore un suivi des distributions de phases et d'orientations dans des assemblages évoluant dans le temps sous l'effet d'une solliciation en déformation, pression, ou température. Ainsi, ces travaux permettront de nouvelles découvertes pertinentes pour notre compréhension de l'intérieur de la terre et des planètes et, plus généralement, dans le domaine de la recherche en conditions extrêmes de pression et de température.
Le prix a été délivré le mardi 13 décembre 2017 lors de la réception de la section Mineral and Rock Physics de l'AGU au congrès AGU Fall Meeting à la Nouvelle Orléans, aux Etats-Unis.
Pour plus d'informations :
- le doctorant primé : Christopher Langrand ;
- l'équipe de recherche : Physique des Minéraux ;
- la page du John C. Jamieson Student Paper Award sur le site de l'AGU ;
- l'annonce officielle de l'American Geophysical Union ;
- l'annonce sur le site de l'université de Lille, Sciences et Technologies, du département INSU du CNRS, de la section Mineral and Rock Physics de l'AGU ;
- l'article en question : C. Langrand, N. Hilairet, C. Nisr, M. Roskosz, G. Ribárik, G. B. M. Vaughan, S. Merkel, Reliability of multigrain indexing for orthorhombic polycrystals above 1 Mbar: application to MgSiO3 post-perovskite, Journal of Applied Crystallography 50 120-130 (2017) [doi: 10.1107/S1600576716018057].
Bernard Martel, professeur au laboratoire, Nicolas Blanchemain, de l'unité INSERM U1008: Controlled Drud Delivery Systems and Biomaterials à l'Université Lille 2, et Guillaume Vermet (Société Cousin Biotech) ont reçu le Prix du Projet Collaboratif dans le cadre des Force Awards 2017. Ce concours animé par la Région Hauts-de-France et l’Agence régionale de Développement et d’Innovation depuis 2015 a pour objectif d’encourager la création de partenariats régionaux entre la recherche académique et les entreprises par la promotion de démarches exemplaires et la valorisation des équipes et des candidats porteurs de projets innovants.
Le projet collaboratif a consisté à développer un implant textile qui élimine la douleur suite à l’opération de la hernie abdominale. La collaboration a débuté en 2009 dans le cadre d’une thèse CIFRE suivie du transfert de technologie effectué par le doctorant lui-même suite à son recrutement au sein du service R&D de l’entreprise. Des essais cliniques seront menés très prochainement et une fois l’autorisation de la Haute Autorité de Santé obtenue, cet implant innovant pourra alors être mis sur le marché à l’horizon 2020.
Pour plus d'informations :
- le chercheur du laboratoire impliqué : Bernard Martel ;
- le programme de la journée Force Awards Hauts-de-France 2017.
L'Agence Nationale de la Recherche (ANR) a financé le projet de laboratoire commun entre l’entreprise INGREDIA et l’unité mixte de Recherche UMET (Unité Matériaux et Transformations). En association avec la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG), l’ANR a aussi financé un projet international, TIMEleSS.
Guillaume DELAPLACE, de l'équipe Processus aux Interfaces et Hygiène des Matériaux, coordonnera le projet Proteinolab – de caractérisation des structures-fonctions d’isolats protéiques différenciés – avec un financement de 300 k€ sur 36 mois. Ce projet visera à identifier précisément les structures moléculaires à l’origine des fonctionnalités des édifices protéiques dans les conditions d’usage. Il permettra à INGREDIA de basculer vers une démarche scientifique de conception d’isolats protéiques laitiers innovants utilisés comme ingrédients fonctionnels dans des recettes applications Hyper Protéinées (HP) du domaine alimentaire et de la nutrition. Le projet impliquera des partenaires des équipes MMT, ISP et PIHM du laboratoire et est labellisé par un pôle de compétitivité IAR. Il débutera en janvier 2018.
Sébastien Merkel, de l’équipe de Physique des Minéraux, coordonnera le projet TIMEleSS – Phase TransformatIons, MicrostructurEs, and their Seismic Signals from the Earth's mantle – avec un financement total de 700 k€ sur 36 mois. Ce projet vise à étudier les interfaces dans le manteau terrestre, de 600 à 1700 km de profondeur. Il s’agira de comprendre l’effet de microstructures sur les signaux sismiques issus des discontinuités sismiques. L'objectif du projet TIMEleSS est de développer une nouvelle méthodologie pour répondre à des questions concernant la structure et la dynamique du manteau terrestre qui ne peuvent pas être adressées par une simple analyse de séquences de transformations thermodynamiques mais qui incluent, en plus, les effets de microstructure. Le projet implique des partenaires des Institut für Geophysik et Institut für Mineralogie de laWestfälische Wilhelms-Universität Münster, et du Deutsches GeoForschungsZentrum GFZ Potsdam et débutera en mars 2018.
Pour en savoir plus :
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet Proteinolab : Guillaume Delaplace, Christophe André, Paulo Peres de-Sa-Peixoto, Pascal Blanpain-avet, Alain Hedoux, Jean-François Willart, Frederic Affouard, Yannick Guinet, Séverine Bellayer ;
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet TIMEleSS: Nadège Hilairet, Julien Chantel, Adeline Marin, Sébastien Merkel.
Le colloque Rayons X et Matière est une réunion francophone bisannuel qui a pour vocation de réunir l'ensemble des communautés d'utilisateurs de rayons X pour l'étude de la matière avec des champs d’application larges comprenant la science des matériaux, les nanomatériaux, les sciences de la terre…. Dans la continuité des éditions précédentes, les fournisseurs d’instrumentation scientifique seront associés de manière forte par une exposition de leur matériel et par des présentations orales dédiées.
Cette édition couvrira les thématiques suivantes :
- l'instrumentation, les nouveaux détecteurs ;
- les nouvelles pratiques ;
- la microstructure, la exture, les contraintes ;
- la fluorescence X ;
- la profilométrie chimique ;
- la diffusion aux petits et aux grands angles ;
- les relations structure-propriétés ;
- les basses énergie et la spectroscopie ;
- les RX et matériaux du nucléaire ;
- les couches minces et interfaces
- les mesures in situ / in Operando ;
- la tomographie.
Le colloque se tiend à Lilliad du 14 au 17 novembre 2017.
Il comporte aussi une présentation à destination du grand public, le mercredi 15 novembre à 19h10 à l'amphi Migeon de Polytech Lille : La fabuleuse histoire du grand diamant bleu de Louis XIV, par François Farges du Muséum national d’histoire naturelle.
Pour plus d'information :
- le site internet du colloque Rayons X et Matière 2017 ;
- le comité local d'oganisation : Pascal Roussel (UCCS-CS, Chair), Frédéric Capet (UCCS-CS), Natacha Henry (UCCS-CS), Sylvain Cristol (UCCS-CH), Asma Tougerti (UCCS-CH), Nathalie Limodin (LML-LaMcube), Nadège Hilairet (UMET-PdM), Sébastien Merkel (UMET-PdM), Grégory Stoclet (UMET-ISP), Hervé Brequel (CTP-Tournai).
L’inauguration officielle du nouveau microscope Titan Themis de la plateforme de microscopie électronique de l’Institut Chevreul a eu lieu le 09 novembre 2017. Elle s’est faite en présence du député européen M. Gilles Pargneaux, de la conseillère régionale Hauts-de-France Mme Nathalie Lebas, du recteur de la région académique Hauts-de-France M. Luc Johann, du délégué régional à la recherche et à la technologie, M. Stéphane Leleu, du directeur de l’Institut de Chimie du CNRS, M. Jacques Maddaluno, de la déléguée régionale du CNRS, Mme Françoise Paillous, et du vice-président recherche de l’université Lille 1, M. Lionel Montagne.
La cérémonie a été suivie par une après-midi scientifique dédiée à la microscopie électronique en transmission. Deux orateurs extérieurs ont ouvert la session : Odile Stephan, du Laboratoire de Physique des Solides d’Orsay, a présenté les dernières avancées en spectroscopie électronique et photonique à l’échelle nanométrique. Paul Midgley, du laboratoire de Sciences des Matériaux et de Métallurgie de l’Université de Cambridge, a présenté les multiples facettes de la microscopie multidimensionnelle et de l’analyse de ses données. Des résultats récents obtenus dans diverses thématiques de l’Institut Chevreul et de l’Université ayant recours à la microscopie électronique résolue ont ensuite été exposés. Le programme complet de la journée est disponible ci-dessous.
L’après-midi s’est conclue par un cocktail sponsorisé par Thermo-Fisher Scientifique, constructeur de l’instrument.
Pour plus d'information :
Khaled Belal doctorant dans l’équipe Ingénierie des Systèmes Polymères (ISP) de 2013 à 2016 (directeur de thèse : P. Woisel, Pr ENSCL, co-encadrant : F. Stoffelbach, Institut Parisien de Chimie Moléculaire) est le lauréat du prix de thèse national 2017 décerné par la société savante GFP (Groupe Français d’Etudes des Polymères). Ce prix récompense la meilleure thèse de doctorat soutenue en France dans le domaine des polymères.
Les travaux de Khaled Belal, réalisés dans le cadre du projet ANR STRAPA (Stimuli Responsive Macromolecular Assemblies in Aqueous Media, 2012-2016), concernaient l’élaboration d’une nouvelle classe de matériaux polymères dits « intelligents » multi-stimulables. Plus particulièrement, en combinant une approche de chimie supramoléculaire et d’ingénierie macromoléculaire, Khaled Belal a développé divers thermosenseurs capables de mémoriser, sans l’assistance d’un système analytique de mesure, leur vécu thermique (température subie et durée du traitement thermique) ainsi que des actuateurs dont l’amplitude de mouvement peut être programmée et reprogrammée sur demande.
Ces travaux pionniers ont été en partie publiés dans des revues généralistes prestigieuses telles que Angewandte Chemie et Chemical Communications et feront également l’objet en 2018 d’un article de vulgarisation, sur invitation du Pr Jean-Marie Lehn (Prix Nobel de Chimie), dans un numéro spécial de l’Actualité Chimique sur la chimie supramoléculaire. En outre, ces travaux ouvrent de nombreuses perspectives très intéressantes notamment dans le domaine des matériaux polymères susceptibles de stocker et de libérer sur demande de l’énergie.
Khaled Belal est actuellement en stage postdoctoral à l’Institut Français des Matériaux Agrosourcés.
L'Agence Nationale de la Recherche (ANR) a financé trois nouveaux projets portés au laboratoire en 2017.
Maude Jimenez, de l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères, coordonnera le projet ECONOMICS – ECO-efficient and safe aNtifOuling surfaces for MIlk and egg proCessing industrieS – avec un financement de 572 k€ sur 42 mois. Ce projet s'intéressera à l’encrassement des surfaces des échangeurs de chaleur par des dérivés laitiers et ovo-produits. L'objectif sera l'élaboration de surfaces et matériaux qui présentent à la fois une bonne compatibilité alimentaire, des propriétés anti-encrassantes et qui résistent aux procédures de nettoyage. Le projet impliquera des partenaires des équipes ISP et PIHM du laboratoire, de la Fédération Chevreul, de l'IEMN, de l'Institut Jean Lamour, Université de Lorraine, du Laboratoire des Matériaux Céramiques et Procédés Associés de l'Université de Valenciennes, et de l'INRA de Rennes et est labellisé par trois pôles de compétitivité : NSL , IAR et MATIKEM. Il débutera en avril 2018.
Nadège Hilairet, de l'équipe de Physiques des Minéraux, coordonnera le projet MADISON – MultiphAse rocks Deformation In SubductiOn zoNes : high-pressure experiments, modelling, stress – avec un financement de 248 k€ sur 48 mois. Le projet est motivé par notre manque de connaissance du comportement mécanique de roches clés, situées en profondeur de certaines régions de rencontre entre plaques tectoniques dites zones de subduction. Les propriétés physiques et notamment la viscosité et les mécanismes de déformation de ces roches seront abordés par trois approches: expérimentale, modélisation numérique, et observations d’échantillons naturels. Le projet implique des partenaires des laboratoires Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie et Institut des Sciences de la Terre de Paris de l'Université Pierre et Marie Curie, et du laboratoire MATEIS de l'INSA de Lyon. Il débutera en janvier 2018.
Stéphanie Degoutin, de l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères (ISP), coordonnera le projet CAPSPIN – Antiadhesive and antimicrobial implants for visceral surgery prepared by Cold Atmospheric Plasma and electroSPINning – avec un financement de 226 k€ sur 42 mois. L’objectif de ce projet est de réduire les complications post-opératoires dans le domaine de la chirurgie viscérale. La stratégie adoptée consistera à combiner et d’optimiser à l’aide de plan d’expériences deux procédés innovants et respectueux de l’environnement, l’electrospinning et le plasma froid atmosphérique, pour l’élaboration de nanofibres biodégradables anti-adhérentes et antimicrobiennes déposées sur des implants intrapéritonéaux. Il implique des partenaires du laboratoire de l’équipe ISP et du laboratoire U1008 de l’Université Lille 2 et débutera en novembre 2017.
Pour en savoir plus :
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet ECONOMICS : Maude Jimenez, Sophie Duquesne, Guillaume Delaplace, Séverine Bellayer, Joël Lyskawa, Thierry Benezech, Pascal Blanpain, Paulo Peixoto ;
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet MADISON : Nadège Hilairet, Julien Chantel, Adeline Marin, Sébastien Merkel ;
- les membres de l'UMET impliqués dans le projet CASPIN : Stéphanie Degoutin, Maude Jimenez, Séverine Bellayer, Mathilde Casetta, Frédéric Cazaux, Grégory Stoclet.
Depuis sa création le 1er janvier 2010, le laboratoire est dirigé par Alexandre Legris, assisté de Hugues Leroux, directeur adjoint de 2010 à 2017, Guillaume Delaplace, directeur adjoint en charge de l’équipe PIHM depuis 2015, et Patrice Woisel, directeur adjoint depuis 2017.
A partir d'octobre 2017, Alexandre Legris deviendra l'un des directeurs adjoint scientifiques de l’institut de chimie du CNRS. Il a donc décidé de quitter ses responsabilités au sein du laboratoire.
Patrice Woisel, professeur à l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille (ENSCL), devient donc le nouveau directeur du laboratoire. Il sera assisté de deux directeurs adjoints: Frédéric Affouard, professeur à l'Université de Lille, et Guillaume Delaplace, directeur de recherche à l'INRA. Cette équipe de direction sera assistée de trois chargés de mission: Sophie Duquesne, professeur à l'ENSCL, Franck Béclin, maître de conférence à l'Université de Lille, et Sébastien Merkel, professeur à l'université de Lille.
Le laboratoire, dans son ensemble, souhaite remercier Alexandre Legris pour son travail au service de la communauté et souhaite bonne chance à la nouvelle équipe pour la suite.
Le nouveau Microscope Electronique en Transmission « TITAN Themis (FEI)», installé au sein de la plateforme de microscopie électronique de l’Institut Chevreul de l’Université Lille, est un appareil de toute dernière génération permettant l’étude de la matière condensée jusqu’à l’échelle de l’atome.
Cet instrument à la technologie exceptionnelle – une dizaine de sa catégorie sont installés en France - se situe à la pointe de la recherche européenne. Il a été financé par le programme FEDER de l'Union Européenne, la région Hauts-de-France, l’Université Lille 1 et le CNRS.
Les champs d'application couvrent un large panel de thématiques de l’Université, allant de la chimie du solide et de la catalyse (matériaux pour l’énergie) à la minéralogie des corps planétaires et de la terre profonde, en passant par des applications industrielles dans le domaine des fibres optiques et de la métallurgie. Cet outil permettra des avancées majeures dans la compréhension et l’optimisation des relations liant la structure et la chimie de la matière à l’échelle atomique aux propriétés fonctionnelles des matériaux à plus grande échelle.
L'inauguration de ce microscope se déroulera le Jeudi 09 Novembre 2017 dans la matinée. Elle sera suivie d’une après-midi thématique dédiée aux applications de la MET résolue dans les thématiques de la Fédération Chevreul et de l’Université.
Pour plus d'informations :
- le carton d'invitation à l'inauguration ;
- le programme de la demi-journée thématique ;
- le Microscope Electronique en Transmission « TITAN Themis (FEI)» ;
- le centre commun de microscopie électronique de Lille.
La mise en page du site internet de l'UMET n'avait pas évolué depuis la création du laboratoire en janvier 2010. Après ces quelques années de bons et loyaux services, la mise en page évolue vers une nouvelle maquette.
La nouvelle feuille de style est plus dynamique et adaptée pour différentes tailles d'écrans (ordinateurs / tablettes / mobiles). La mise à jour est progressive, il y a encore des corrections à faire ci et là, et les couleurs et dispositions vont encore évoluer.
Toutes les suggestions sont les bienvenues. Vous pouvez contacter le webmaster qui essaiera de les implémenter.
Le laboratoire UMET a été créé le 1er janvier 2010 suite à la réunion de quatre anciennes unités lilloises. Au fil des années, le laboratoire s'est étoffé et l'UMET compte aujourd'hui environ 80 chercheurs et enseignants chercheurs, 35 personnels techniques et administratifs, 70 étudiants en thèse, et 20 ATER, post-doctorants et ITA contractuels.
Depuis sa création, le projet de l'UMET est porté par Alexandre Legris, directeur du laboratoire, et Hugues Leroux, directeur adjoint. A eux s’est joint en janvier 2015 Guillaume Delaplace en tant que DU adjoint en charge de l’équipe PIHM.
Après 7 ans de responsabilités, Hugues Leroux a décidé de céder le flambeau, et pour préparer le prochain contrat quinquennal l’unité a élu un nouveau directeur adjoint, Patrice Woisel, Professeur à l’ENSCL.
Le laboratoire, dans son ensemble, souhaite remercier Hugues Leroux pour son travail au service de la communauté et souhaite bonne chance à Patrice pour la suite.
La Société Française de Minéralogie et de Cristallographie décerne chaque année le prix Haüy-Lacroix à un jeune chercheur ayant effectué sa thèse de doctorat dans l’un des domaines de recherche intéressant la S.F.M.C. :
- minéralogie, géochimie, science des matériaux
- étude des minéraux dans leur contexte pétrologique et géologique
- cristallographie
Alexandra Goryaeva est distinguée cette année pour sa thèse consacrée à la modélisation des dislcoations et de la plasticité de la Post-perovskite dans les conditions extrêmes de la base du manetau.
La remise du prix a lieu lors de l'assemblée générale annuelle de la SFMC, le vendredi 16 juin 2017 à 14 heures, au Muséum National d'Histoire Naturelle, salle des Elèves, 2ème étage, 61 rue Buffon, 75005 Paris
Les séismes qui ont lieu entre 30 et 300 km à l’intérieur de la terre, dits de profondeur intermédiaire, ont été largement documentés dans les plaques océaniques en subduction. Mis en évidence il y a près de 100 ans par Kiyoo Wadati, poète, météorologue et géologue japonais, leur mécanisme reste pourtant énigmatique. Un étude publiée en mai 2017 dans Nature Communications impliquant des membres du laboratoire UMET, du Laboratoire de Géologie de l’Ecole Normale Supérieure (ENS Paris/CNRS), de l’Institut des Sciences de la Terre de Paris, ISTEP (CNRS/Université Pierre et Marie Curie) et de diverses institutions internationales s’est penchée sur le sujet.
Des expériences de haute pression et haute température ont été effectuées sur des échantillons de roche millimétriques, avec un suivi in-situ par rayons x synchrotron et en acoustique. Le résultat de ces recherches démontre que la déshydratation du manteau lithosphérique peut provoquer des tremblements de terre.
L'étude démontre qu’un transfert de contrainte induit par déshydratation du minéral antigorite déclenche la fragilisation des roches du manteau. Ainsi, elle réconcilie des décennies d’études semblant contradictoires sur le lien entre séismes mantelliques et déshydratation de ce minéral. À une certaine échelle, une fraction d’antigorite de seulement 5 % suffit à déclencher une sismicité, qui pourrait finalement être vue comme un indicateur du degré d’hydratation dans le manteau lithosphérique.
Pour plus d'informations :
- les chercheurs du laboratoire impliqués : Nadège Hilairet ainsi que les étudiants T. Ferrand et S. Incel (localisés à l'ENS Paris);
- le communiqué de presse de département INSU du CNRS ;
- l'article en question : T. P. Ferrand, N. Hilairet, S. Incel, D. Deldicque, L. Labrousse, J. Gasc, J. Renner, Y. Wang, H. W. Green ii, A. Schubnel, Dehydration-driven stress transfer triggers intermediate-depth earthquakes, Nature Communications 8 15247 (2017) [doi: 10.1038/ncomms15247].
La liste des thèses proposées à l'automne 2017 à l'UMET est maintenant disponible. Cette page présente une liste non exhaustive des thèses proposées, sans ordre de priorité et à ce jour susceptibles d'être financées. Les détails des projets de recherche et types de financement sont précisés dans la page ci-dessous. Les candidats sont invités à contacter les encadrants au plus vite pour préparer leur dossier.
Détails :
Le démarrage scientifique de l’ANR NanoPiC a eu lieu le 1er mars avec une journée de lancement le vendredi 31 mars. Ce projet s'est vu attribuer une subvention de l'Agence Nationale de la Recherche dans le cadre du défi « Stimuler le renouveau industriel ». Il est porté par Sophie Barrau, enseignante-chercheuse au laboratoire.
Pour l’occasion, les différents partenaires du projet étaient présents ainsi que Sophie Reynaud, directrice opérationnelle du pôle de compétitivité Matikem, qui a labellisé le projet. Le projet concerne l’étude du comportement piézoélectrique multi-échelles de composites innovants micro- et nano-structurés.
Il regroupe les compétences de 4 laboratoires partenaires : l'Unité Matériaux Et Transformations et l'Institut d'Electronique, de Microélectronique, et de Nanotechnologie, à l'Université de Lille, l'Institut Charles Gerhardt à Montpellier, et l'Unite de catalyse et de chimie du solide à l'Université d'Artois. Il est prévu pour une durée de 4 ans, pour une subvention de 500 580 euros.
Pour en savoir plus:
- La porteuse du projet Sophie Barrau ;
- Le site internet de l’ANR NanoPiC ;
- Les laboratoires partenaires : l'UMET, l'IEMN, l'ICGM, l'UCCS ;
- Le pôle de compétitivité Matikem.
Grâce à la mise en œuvre d’un nouveau protocol expérimental, un groupe des chercheurs mené à l'Unité matériaux et transformation a réussi pour la première fois à suivre - en temps réel, in situ et grain à grain - les changements de microstructure d’un échantillon d’olivine soumis aux pressions et températures élevées d’une plaque en subduction. Ce travail va permettre de mieux contraindre les propriétés mécaniques utilisées dans les modèles de dynamique du manteau et de la subduction.
Le travail, porté par A. Rosa pendant sont post-doctorat au laboratoire, a utilisé la diffraction multigrains et un nouveau type de cellule diamant à chauffage résistif permettant de reproduire les conditions de pression et de température d'une plaque en subduction pour étudier la séquence de transformation olivine-wadsleyite-ringwoodite jusqu’à 22 GPa et 1000 K. Pour cela, ils ont placé un échantillon constitué de quelques centaines de grains dans une cellule à enclume diamant et ont analysé les transformations subies par l'échantillon par diffraction d’une ligne de rayons X au synchrotron ESRF.
Ce dispositif expérimental leur a permis de suivre en temps réel, in situ et grain à grain l’évolution de la microstructure de l’échantillon, et ainsi de déterminer, pour la première fois en direct, le nombre de grains associés à chaque phase, les distributions de taille de ces grains et leurs orientations à chaque étape de ces transformations. De ces mesures, ils ont ensuite pu déduire le mécanisme de transition associé. Ces nouvelles observations vont permettre d’améliorer les modélisations de la convection du manteau terrestre, et à mieux comprendre le comportement des plaques en subduction et à identifier des liens potentiels entre microstructure et déclenchement de séismes profonds.
Pour plus d'informations :
- les chercheurs impliqués : A. Rosa (post-doctorante), N. Hilairet, S. Merkel ;
- la communication de l'INSU associée, les relais de l'ESRF, de la délégation Nord-Pas-de-Calais-Picardie du CNRS, et de l'INSU ;
- l'article en question : A. D. Rosa, N. Hilairet, S. Ghosh, J. P. Perrillat, G. Garbarino, S. Merkel, Evolution of grain sizes and orientations during phase transitions in hydrous Mg2SiO4, Journal of Geophysical Research: Solid Earth 121 (2016) [doi: 10.1002/2016JB013360].
Sous pression, les mécanismes de déformation habituels impliquant le glissement de dislocations sont fortement inhibés et ne peuvent rendre compte de la viscosité du manteau inférieur. Dans ce travail basé sur la modélisation numérique multiéchelles, nous proposons un mécanisme alternatif basé sur la montée des dislocations (par absorption ou émission de défauts ponctuels) qui est susceptible de jouer un rôle majeur dans le manteau inférieur de la Terre et plus généralement dans la convection des intérieurs planétaires.
Ces travaux, issus du projet ERC Rheoman ont été publiés le 10 mars 2017 dans la prestigieuse revue Science Advances. Ils offrent un nouveau cadre conceptuel à la modélisation de la viscosité du manteau terrestre et montrent la nécessité de mieux connaître la chimie et la diffusion des défauts ponctuels du manteau pour mieux contraindre sa rhéologie.
Pour en savoir plus:
- le communiqué de presse de l'Université de Lille ;
- le communiqué de presse du CNRS ;
- le site du projet ERC Rheoman ;
- les chercheurs concernés: F. Boioli, P. Carrez, P. Cordier, K. Gouriet, P. Hirel, A. Kraych, S. Ritterbex ;
- l'article en question : F. Boioli, P. Carrez, P. Cordier, B. Devincre, K. Gouriet, P. Hirel, A. Kraych, S. Ritterbex, Pure climb creep mechanism drives flow in Earth’s lower mantle, Science Advances 3 e1601958 (2017) [doi: 10.1126/sciadv.1601958].
- correcteur de sonde pour la résolution atomique ;
- EDS 4 cadrans pour l’analyse chimique ;
- monochromateur et Dual – EELS pour la haute résolution spectrale ;
- tomographie, etc....
Vous trouverez sur la banque d'image du CCM quelques résultats enthousiasmants obtenus dans différents domaines, allant de la chimie catalytique à l'analyse de météorites martiennes.
Pour plus d'informations :
- le Centre commun de microscopie de Lille ;
- le microscope électronique à transmission Titan Thémis FEI ;
- la banque d'image du CCM.
Les troisièmes journées de la commission « Matériaux pour la santé » (SF2M/GFC/CEFRACOR/Association titane) auront lieu du 15 au 16 juin 2017 à Ambleteuse sur la côte d’Opale. Les journées sont organisées à la suite du colloque BIOMAT 2017 qui se tiendra sur le même lieu du 12 au 15 juin.
Les deux journées réuniront des étudiants, chercheurs, cliniciens et industriels spécialistes des biomatériaux. Les thèmes des sessions sont calquées sur les axes du GDR l’Homme réparé (élaboration de matériaux avancés, interface cellules environnement, modélisation et caractérisation multi échelle, biofonctionnalisation et ciblage, suppléance et contrôle). Une session commune aux deux journées et consacrée à la clinique est prévue le jeudi 15 juin au matin.
Bernard MARTEL et Étienne BRÈS participent au GDR et à l’organisation des journées au niveau de l’UMET en compagnie de Ulrich Maschke. Il est possible de s’inscrire à chacun des colloques séparément ou à l’ensemble des deux.
Pour plus d'informations :
- la page « colloques » du site BIOMAT ;
- la page de la commission mixte SF2M - GFC - CEFRACOR - Titane : "Matériaux pour la santé" ;
- la fiche d'information du colloque BIOMAT - Matériaux pour la santé ;
- les chercheurs impliqués: Bernard MARTEL, Étienne BRÈS, et Ulrich Maschke.
Le vendredi 20 Janvier 2017 a eu lieu la journée des doctorants de l’UMET. Les doctorants de première et deuxième année de l’UMET ont présenté leur sujet de thèse, son contexte, et quelques résultats. Les doctorants de troisième année ont pu présenter la concrétisation de leur travail sous forme de posters.
Cette journée a été l’occasion de découvrir ou re-découvrir ce qui est développé au laboratoire par les doctorants. C’est une journée d’échanges entre les doctorants, les chercheurs et enseignant-chercheurs, les ITA-BIATSS. Ce fut l’occasion de se donner des idées, et de créer des synergies et collaborations.
Le laboratoire remercie tous les participants à cette journée, les services communs pour leur aide, sans oublier Tatiana Starciuc et Alain Hédoux pour l'organisation de la journée, Corinne Henry pour son soutien, et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition, en 2018!
Pour plus d'informations :
« J’ai gravé dans ses cheveux » est le titre d’un projet artistique conduit par Gwendal Sartre de janvier à juin dernier. La phase préparatoire du projet (janvier-avril 2016) a été en partie conduite au Fabricarium de Polytech-Lille. Le relai a été pris ensuite avec de la nanogravure par faisceau d’ions à l’IEMN et de l’imagerie haute résolution sur la plateforme de microscopie électronique de l’institut Chevreul, localisée à l’UMET. Avec ce projet, l’artiste a cherché à réaliser un ensemble archaïque à première vue mais dont la forme et les variations s’avèrent complexes, à la fois par les technologies avancées mises en œuvre et d’autre part par le rendu d’inscriptions dans un espace réduit (un cheveu) et qui pourtant appelle à l’infini, rendant propice le déclenchement de l’imagination.
Si vous passez par Tourcoing, arrêtez-vous au studio National Le Fresnoy, l’exposition est à voir jusqu’à fin décembre.
Pour plus de détails :
- Le programme des expositions au Fresnoy ;
- La page de présentation de l'exposition ;
- Le site internet de l’artiste : Gwendal Sartre ;
- Le chercheur impliqué : Hugues Leroux, avec l’aide précieuse de Ahmed Addad et Franck Béclin.
Les hydrogels sont des matériaux polymères réticulés capables d'emprisonner une quantité substantielle d'eau au sein de leur structure. Ces matériaux suscitent un grand intérêt de la part de la communauté scientifique étant donné leur propension à changer de forme, de taille et/ou à moduler leurs propriétés physicochimiques (couleur, mouillabilité, adhésion, ..) en réponse à un ou des stimuli externes.
Dans le cadre du projet ANR STRAPA (Porteur : P. Woisel), les chercheurs ont mis au point une démarche supramoléculaire innovante permettant de faire gonfler des hydrogels sur commande en chauffant des édifices macromoléculaires complexés thermosensibles. Dans le contexte des hydrogels, ce phénomène est très original car il mime un comportement observé généralement à basse température. Par ailleurs, ce phénomène d’actuation est parfaitement réversible sur plusieurs cycles de montée et de descente en température et s’accompagne d’un changement de couleur du matériau perceptible à l’œil nu, ce qui ouvre des développements extrêmement importants dans le domaine des matériaux multifonctionnels programmables voire reprogrammables.
Ces travaux sont publiés dans Angewandte Chemie International Edition et sont en accès libre.
Pour plus de détails :
- l'article complet : K. Belal, F. Stoffelbach, J. Lyskawa, M. Fumagalli, D. Hourdet, A. Marcellan, L. De Smet , V. R. De la rosa, G. Cooke, R. Hoogenboom, P. Woisel, Recognition-Mediated Hydrogel Swelling Controlled by Interaction with a Negative Thermoresponsive LCST Polymer, Angewandte Chemie International Edition (2016) [doi: 10.1002/anie.201605630] ;
- les chercheurs impliqués: K. Belal (Doctorant), J. Lyskawa (Maître de Conférence, UMET), L. De Smet (Doctorante), P. Woisel (Professeur) ;
- l'équipe de recherche : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- les universités partenaires : U. Ghent, U. Glasgow, UPMC-ESPCI.
Un demi-poste ATER est ouvert en métallurgie avec un recrutement derrière (MCF) prévu en mai 2017 pour une rentrée en septembre 2017.
Le poste d’ATER est publié (poste A2EPU_28_01, descriptif joint) et pour postuler il faut suivre la procédure
(attention dernier délai 14 octobre)
Fiche de poste: http://umet.univ-lille1.fr/Documents/get.php?id=8
Procédure: http://www.univ-lille1.fr/presentation/lille1-recrute/Recrutement-enseignants/Recrutement_ATER
Sophie Barrau, membre du laboratoire, vient d’obtenir un financement ANR PRC (Agence Nationale de la Recherche, Projets de Recherche Collaborative) pour le projet NanoPiC qui concerne l’« Etude du comportement piézoélectrique multi-échelles de composites innovants micro- et nano-structurés ». Il portera sur un période de 4 ans.
Le projet NanoPiC a pour objectif de mener un programme de recherche et de développement de matériaux piézoélectriques innovants et ayant des propriétés améliorées, à partir de composites céramiques - polymère structurés. Il s’agit d’une part de fabriquer des composites comportant des domaines micro- et nano-structurés de céramiques non toxiques et de polymère fluoré et d’autre part de caractériser le comportement piézoélectrique aux échelles macroscopique et nanoscopique. La compréhension des comportements piézoélectriques de ces matériaux composites structurés est un enjeu scientifique fort et ouvre la voie à l'utilisation de ces matériaux pour des applications dans le domaine des pMUT (piezoelectric Micro machined Ultrasonic Transducers).
Le projet implique 4 laboratoires partenaires dans les Haut-de-France et à Montpellier : l'UMET, l'IEMN, l'ICGM, l'UCCS Lens et sera coordonné au laboratoire.
Pour plus de détails :
- la porteuse du projet : Sophie Barrau ;
- les laboratoires partenaires : l'UMET, l'IEMN, l'ICGM, l'UCCS Lens ;
- le site de l’ANR.
Jean-Marc Lefebvre, directeur de Recherche CNRS, a dirigé le Laboratoire de Structure et Propriétés de l’Etat Solide pendant 10 ans (1999-2009). Il a aussi dirigé, de sa création en 2003 jusqu'en 2014, l'Institut Fédératif Michel-Eugène Chevreul dont l’objectif était de structurer le secteur chimie et matériaux sur le campus lillois. Cet institut s’est fortement développé depuis sa création et il regroupe aujourd’hui trois UMR (UMET, UCCS, LASIR) et une unité de service (MSAP). La création de l’institut Chevreul a par ailleurs permis la mise en place de sept plateformes de caractérisations de haute visibilité nationale.
Motivé par son goût de la recherche (publique et privée) et de l’innovation, Jean-Marc Lefebvre s’est également fortement impliqué dans la création du pôle de compétitivité MAUD (Matériaux et Applications pour une Utilisation Durable), devenu Matikem et dédié aux matériaux, à la chimie et à la chimie verte. Il en a été le vice-président pendant 10 ans. Dans ce contexte, il a également contribué à la mise en place de l'Institut Français des Matériaux Agro-Sourcés (IFMAS) dans le cadre du Programme d'Investissement d' Avenir.
Au cours de sa carrière scientifique à Lille, Jean-Marc Lefebvre a essentiellement travaillé sur les relations entre la microstructure et le comportement mécanique de matériaux à base polymère. Ses recherches ont contribué à la compréhension de la plasticité dans ces matériaux. Il est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs chapitres de livres. Il a encadré de nombreuses thèses, établi de multiples collaborations aussi bien académiques qu'industrielles et a développé des enseignements en physique et mécanique des polymères à Polytech'Lille, à l'ENSCL ainsi qu'à l'Université Libre de Bruxelles.
Pour plus de détails :- la page du chercheur concerné : Jean-Marc Lefebvre ;
- Le programme de la demi-journée.
Ce week-end, des scientifiques de l'UMET sont en expérience sur le synchrotron ESRF à Grenoble. Leurs travaux ont donné lieu à une communication de l'ESRF sur les réseaux sociaux dont voici la version française.
Que se passe-t-il au centre de la Terre? La structure interne de la Terre comporte des couches concentriques, comme un oignon. La frontière entre le manteau et le noyau est une région mystérieuse, connue sous le nom de couche D". En effet, les propriétés hétérogènes de la couche D" intriguent les scientifiques depuis sa découverte dans les années 50. Ce week-end, des scientifiques de l'UMET à l'Université de Lille, Sciences et Technologies, de l'Institut Universitaire de France, et du CNRS étudient les changements de structures cristallines sous des conditions extrêmes de pression et température similaires à celles de la couche D" (1,35 fois la pression atmosphérique et 2500 degrés). Sur la ligne de faisceau ID27, ils utilisent des cellules à enclumes de diamant et des lasers de puissance pour écraser et chauffer des grains de minéraux et identifier des connections entre les changements d'arrangement atomique et les observations géophysiques de la couche D". Ces travaux permettent aux scientifiques de mieux comprendre la structure et composition de la Terre, mais aussi d'étudier comment d'autres planètes peuvent se former et comment elles évoluent dans le temps.
Pour plus d'information :
- l'équipe de physique des minéraux ;
- les chercheurs impliqués : Christopher Langrand, Matthieu Thierry, Nadège Hilairet, Sébastien Merkel ;
- l'annonce de l'ESRF sur les réseaux sociaux.
Marc Descamps, professeur émérite à l'UMET, vient d'éditer en Mai 2016 un livre chez Wiley (Disordered Pharmaceutical Materials) et, par ailleurs, le numéro spécial N° 100, de la revue ADDR (Advanced Drug Delivery Reviews), numéro consacré aux composés pharmaceutiques amorphes. Ces deux publications traduisent une évolution récente du développement pharmaceutique à l'interface de la science des matériaux et des sciences pharmaceutiques.
Les médicaments sont en majorité à l'état solide (tablettes, capsules comprimés, micro(nano) particules...). Pour une molécule thérapeutique donnée, ou un excipient, cet état solide peut exister sous diverses formes cristallines polymorphiques ou à l'état amorphe (c-à-d un verre). Ces différentes variétés de formes solides ont des propriétés physiques différentes avec un impact important sur la dissolution, la stabilité, etc. et donc sur la biodisponibilité des produits pharmaceutiques.
Il y a de nombreux verrous qui bloquent actuellement le développement de nouvelles molécules thérapeutiques. Les deux plus importants sont les suivants:
- La plupart des nouvelles molécules actives - et de nombreuses plus anciennes - ne sont pas, ou sont peu solubles dans l'eau et par conséquent ne peuvent atteindre leur cible dans l'organisme. Cela bloque leur usage: les laboratoires pharmaceutiques ont, dans leur tiroir, un grand nombre de ces "cailloux" formés de molécules potentiellement efficaces mais insolubles et donc inutilisables.
- Le deuxième est en lien avec le développement des nouveaux moyens thérapeutiques à base de macromolécules: protéines, vaccins etc. Ces molécules sont très fragiles. Leur utilisation pratique n'est possible que si l'on peut disposer de moyens efficaces pour les stabiliser physiquement et chimiquement.
La solution à ces problèmes est de manipuler l'état physique des solides qui sont composés non seulement par les molécules actives, mais aussi par les excipients qui permettent leur formulation effective. C'est là que la science pharmaceutique croise la science des matériaux, de ces matériaux particuliers que sont les médicaments.
Les ouvrages qui viennent d'être édités par Marc Descamps concernent en particulier la possibilité d'utiliser et manipuler le désordre moléculaire, au sein de l'état solide des produits pharmaceutiques, pour permettre une libération et une stabilité optimales. Le défi majeur est alors d'accommoder les deux aspects en apparence antagonistes que sont la plus faible stabilité physique des formes désordonnées et leur plus grande réactivité. Une tendance très récente qui soulève beaucoup d'espoir est d'utiliser les formes amorphes des composés pharmaceutiques. Cela commence à être employé avec succès industriellement. Mais l'état physique des amorphes est par ailleurs, en soi, une des problématiques fondamentales de la physique de la matière condensée. Physique fondamentale et technologie pharmaceutique se rejoignent et devraient s'enrichir mutuellement.
Le livre édité chez Wiley est à visée didactique et fait le pont entre les deux disciplines. Le numéro spécial de la revue ADDR ("Amorphous Pharmaceutical Solids"), par contre, a pour objectif de faire un bilan des découvertes les plus récentes dans le développement des amorphes pharmaceutiques.
Pour plus de détails :
- le chercheur concerné Marc Descamps ;
- le livre en question : Disordered Pharmaceutical Materials ;
- le numéro spécial N° 100, de la revue Advanced Drug Delivery Reviews ;
- le site de l'équipe Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques.
L'Institut Chevreul organise une demi-journée consacrée au lancement du projet CPER ARCHI-CM, le 24 juin 2016 matin à Polytech'Lille, amphithéâtre Migeon.
Le CPER est un contrat de plan État-région mis en place afin de financer de façon pluriannuelle des projets de volumes importants. Ce programme permet au laboratoire de financer ses gros équipements de recherche, tels que ceux des plateformes de caractérisation (microscopie, rayons X, etc …). Ce programme reçoit aussi un complément important de l'Europe, par le biais du FEDER (Fonds européen de développement économique et régional).
L'Institut Chevreul est un institut fédératif de recherche, dont font partie l’UMET, l'UCCS, et le LASIR. L’institut Chevreul a trois actions majeures : (1) il porte et il gère le projet CPER (2) il structure les gros équipements du périmètre (3) il favorise les interactions entre les équipes de la fédération. Par ailleurs, l'Institut Chevreul prépare aussi la construction d'un nouveau bâtiment « institut Chevreul » dont la livraison est prévue pour janvier 2019.
Pour plus de détails :
Le laboratoire s'est équipé d'une presse de type piston-cylindre de la société Rockland Research Corporation aux Etats-unis. Cet appareil a été acheté avec le soutien de la région Nord-Pas-de-Calais, de l'Université Lille 1, du CNRS, de la fédération Chevreul, de l'UCCS, et du laboratoire UMET.
Une presse piston-cylindre est un appareil à milieu de confinement solide permettant des expériences de synthèse à des pressions atteignant 4 GPa et des températures de l'ordre de 1800°C. Ces conditions de pression et température correspondent à environ 120 km de profondeur dans le manteau terrestre.
Cet appareil aura pour vocation à servir les activités de recherche en minéralogie de l'équipe de physique des minéraux du laboratoire. Il servira aussi à la synthèse de matériaux innovants en collaboration avec les équipes de l'UMET et de l'UCCS. Cette nouvelle presse permettra la formation des étudiants aux techniques de haute pression ainsi que l'émergence d'activités transverses dans le domaine de la science des matériaux sur le campus de l'Université Lille 1.
Cet appareil pourra, éventuellement, être mis à disposition des équipes extérieures. Veuillez nous contacter pour plus de détails.
Pour en savoir plus :
- l'équipe de physique des minéraux ;
- la porteuse du projet : Nadège Hilairet ;
- le soutien technique: Adeline Marin.
La liste des thèses proposées en 2016 à l'UMET est maintenant disponible. Toutes ne sont pas financées. Les détails des projets de recherche et types de financement sont précisés dans la page ci-dessous. Les candidats sont invités à contacter les encadrants au plus vite pour préparer leur dossier.
Détails :
Frédéric Affouard, membre du laboratoire, vient d’obtenir un financement pour le projet:
« Innovative multicomponent drug design (IMODE) for enhancing regional strategic advantages in pharmaceutical and biomedical applications » dans le cadre du programme INTERREG des 2 Mers (fonds européens de développement régional - FEDER). Le projet débutera le 1er Juillet 2016 pour une durée de quatre ans.
Le projet IMODE se propose de mener un programme de recherche et de développement sur les matériaux de la pharmacie à composants thérapeutiques multiples sous différentes formes physiques (co-cristaux co-amorphes) qui présentent un grand intérêt industriel mondial en raison de leur stabilité et solubilité supérieure. Il s’agira notamment : i) d’accélérer la découverte des co-formes en développant des outils rapides de synthèse et de prédiction, ii) de développer de nouvelles formulations avancées prêt à l'emploi et des procédés de conception plus efficaces, et iii) de produire des prototypes de dispositifs médicaux chargés de molécules bioactives multiples qui répondent mieux aux besoins des patients. Les formulations et les dispositifs médicaux bénéficieront d'évaluations (in vitro / in vivo) afin d’entrer directement dans une phase de développement industriel.
Le partenariat IMODE rassemble une vaste palette d'expertises dans de nombreux domaines de recherche (science des matériaux, chimie, biologie, pharmacie, médecine) ainsi qu’une riche plateforme technologique. Il regroupe 7 partenaires académiques: Univ. Lille1, Univ. College London, Univ. Lille2, Univ. Ghent, Univ. East-Anglia, Univ. Greenwich, Ashford & St Peter’s Hospital, 3 entreprises: Immabiotech, Cubic Pharmaceutical et Roquette ainsi que l’agence de développement économique Eurasanté.
Pour en savoir plus :
- La fiche descriptive du projet IMODE (en anglais) ;
- Les chercheurs impliqués: Frédéric Affouard, Bernard Martel ;
- Le site du Programme INTERREG des 2 Mers.
La déformation du manteau lithosphérique permet le couplage entre la convection mantellique et la tectonique des plaques. Expérimentalement, la déformation des minéraux dans ces conditions est rendue difficile car les températures sont relativement basses (inférieures à 1000K) et que ces silicates y deviennent fragiles Dans le cadre d’une collaboration internationale impliquant l’Unité Matériaux Et Transformations, les chercheurs sont parvenus à déformer de l’olivine, le silicate de magnésium prépondérant dans cette couche terrestre, in situ dans un microscope électronique en transmission. La démarche consiste à déformer des échantillons de très petites tailles (ils tiendraient dans un globule rouge !). A ces dimensions, la limite fragile ductile est repoussée à des contraintes qui autorise la plasticité par glissement de dislocations, sans casser, même à température ambiante !
Résultat, à température ambiante, moins de 2 GPa suffisent pour déformer l’olivine plastiquement quand les études précédentes suggéraient des valeurs jusque trois fois plus élevées. Le manteau lithosphérique apparaît donc intrinsèquement ductile sans que ne soit nécessaire d’invoquer des mécanismes adoucissants comme l’eau.
Pour en savoir plus :
- le communiqué de presse de l'INSU-CNRS ;
- le communiqué de presse de l'université ;
- le chercheur impliqué : Patrick Cordier ;
- l'article en question : H. Idrissi, C. Bollinger, F. Boioli, D. Schryvers, P. Cordier, Low-temperature plasticity of olivine revisited with in situ TEM nanomechanical testing, Science Advances 2 e1501671-e1501671 (2016) [doi: 10.1126/sciadv.1501671].
L’Université de Lille, Sciences et Technologies héberge au sein de son centre de ressources informatiques, un mésocentre de calcul qui a permis ces dernières années de favoriser l’émergence de plusieurs thématiques liées au calcul, dont certaines activités importantes au sein du laboratoire UMET.
L'Université crée aujourd’hui une Maison de la Simulation dont l’objectif est de favoriser la recherche pluridisciplinaire autour de la simulation numérique, du calcul scientifique et du calcul haute performance, de renforcer la synergie entre les développements fondamentaux et les applications thématiques, de soutenir la communauté scientifique et de lui donner une meilleure visibilité.
La maison de la Simulation de l'Université de Lille sera inaugurée le 29 mars 2016.
Pour plus d'information :
Le laboratoire vous invite à assister à la "7ième Journée Solvatation". C'est une manifestation scientifique internationale organisée chaque année depuis 2009. Elle permet de fournir un lieu d’échange pour une trentaine de spécialistes internationaux de disciplines différentes (physique, chimie, biologie) sur des sujets de recherche proches liés aux problèmes de la solvatation dans les liquides et dans les solides: solvatation pour applications en chimie verte, couplage entre approches numériques (dynamique moléculaires, calculs ab-initio) et expérimentales (Raman, RMN, diffusion des neutrons ), hydratation des biomatériaux, analyse des transitions de phase, fluides supercritiques, incorporation de gaz dans la glace atmosphérique, clathrates …
La journée est ouverte aux étudiants (Master, doctorants) et leur permet d’acquérir des connaissances complémentaires dans des domaines connexes aux leurs qui leur serviront dans leurs propres travaux de recherche.
Objectifs et résultats attendus de la manifestation
- Opportunité de synthèse des développements récents dans le domaine.
- Identification des orientations futures les plus prometteuses.
- Création de nouvelles collaborations afin de stimuler l’émergence de projets innovants.
La manifestation aura lieu le 11 mars 2016 sur le campus de l'université Lille 1, au bâtiment C8, salle de l'UFR de Chimie.
Pour plus d'informations :
- le programme de la journée ;
- le commité d'organisation: F. Affouard, B. Chazallon et A. Idrissi.
Le projet de recherche « FireBar Concept » s’est vu octroyer 2,4 millions d’euros de subvention pour l’élaboration de nouveaux matériaux et assemblages à faible inflammabilité dans le but de limiter la propagation des incendies.
Porté par Serge Bourbigot, professeur au laboratoire et à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille, le projet de recherche « FireBar Concept » se situe au croisement de plusieurs disciplines et exige une expertise en science des matériaux, chimie et physique. Il a pour objectif, la réalisation d’une barrière « feu » qui réagirait de manière intelligente à une contrainte thermique.
Décernés par l’European Research Council (ERC), dont l’objectif est de soutenir l’excellence et le dynamisme de la recherche en Europe, les Advanced Grant, sont de véritables indicateurs d’excellence internationale qui permettent au porteur, à son équipe, à son institution et à la région de gagner en visibilité.
La cérémonie de lancement officiel du projet aura lieu le jeudi 3 mars 2016 à 14h à Polytech’Lille.
Pour en savoir plus :
- le chercheur impliqué : Serge Bourbigot ;
- le communiqué de l'Université de Lille ;
- le site de l’European Research Council.
Le nouveau MET analytique META FEI Titan3 Themis 300 du Centre Commun de Microscopie est arrivé! Cet instrument, à la pointe de la recherche européenne, offrira un gain de résolution spatiale et énergétique pour les observations en microscopie électronique en transmission. Le champ d'applications attendues couvre toutes les thématiques de l'institut Chevreul, de la chimie du solide à la minéralogie de la terre profonde, en passant par des applications industrielles dans le domaine de la métallurgie et des verres.
Son arrivée est le résultat d'un projet de longue haleine, financé par la région Nord-Pas-de-Calais, le FEDER, et le CNRS. Son installation sur le campus de Lille 1 a commencé et se fait actuellement dans des nouveaux locaux contruits par l'université au sein de la nouvelle Halle CISIT.
Le microscope est doté de :
- Une source à effet de champ du type Schottky (FEG) haute brillance (XFEG) avec un monochromateur pour une résolution en énergie ultime (0.2 eV).
- Une Tension d’accélération ajustable de 60 kV à 300 kV.
- Un Correcteur d’aberration sphérique Cs en sonde (DCOR) pour l’imagerie haute résolution en mode STEM (< 70 pm).
- Une lentille objectif (S-TWIN) haute résolution avec une distance entre les pièces polaire de 5,4 mm qui offre un angle d’inclinaison de 70 degrés avec un porte-objet tomographique.
- Un CompuStage avec une platine piezo pour une excellente stabilité du porte-échantillons.
- Un détecteur EDX Super-X avec une sensibilité supérieure pour réaliser des cartographies chimiques très rapides. Quatre détecteurs SDD sont intégrés dans la lentille objectif (S-TWIN)
- Un filtre d’énergie haute résolution post-colonne GATAN (Quantum ERS/966) avec un systeme
- DualEELS pour l'acquisition simultannée des pertes à basse et haute energies.
- Une caméra CETA 16M pour un champ visuel de l’image très étendu.
Un porte-objet tomographique tri-axe (HATA) est également disponible.
La mise en service du microscope est programmée pour avril 2016!
Pour plus de détails :
- le site du Centre Commun de Microscopie.
La réactivité entre espèces chimiques est à la base de la préparation de nouveaux matériaux. Que faire lorsque les espèces en présence ne sont pas réactives, ou quand les composants dictant la formation des structures recherchées n’existent pas? Dans le cadre d’une collaboration internationale impliquant l’Unité matériaux et transformations, les chercheurs sont parvenus à faire réagir des composés inertes en appliquant de très fortes pressions et températures sur une solution solide. Dans ces conditions, les composants deviennent instables et peuvent alors réagir pour stabiliser la solution solide avec la composition chimique et la structure souhaitée. On peut ainsi envisager la synthèse de nouveaux composés présentant des liaisons qui, normalement, ne seraient pas réalisables.
En appliquant une pression comprise entre 15 et 23 GPa sur une solution solide de MgN et FeN et en la chauffant jusqu’à 2500 K, les chercheurs sont parvenus à rendre ces composés réactifs pour former, pour la première fois, un alliage de formule Mg0.4Fe0.6N qui n’aurait pu être obtenu sans cette combinaison pression/température. Les résultats sont publiés dans Angewandte Chemie Internation Edition.
Pour plus de détails :
- l'article complet: G. Serghiou, G. Ji, N. Odling, H. J. Reichmann, J-P. Morniroli, R. Boehler, D. J. Frost, J. P. Wright & B. Wunder, Creating Reactivity with Unstable Endmembers using Pressure and Temperature: Synthesis of Bulk Cubic Mg0.4Fe0.6N, Angewandte Chemie Internation Edition 54, 15109 –15112, 2015 [Doi: 10.1002/anie.201506257] ;
- Le chercheur impliqué: Gang JI ;
- Le communiqué du synchrotron européen, l'ESRF ;
- Le communiqué de l'Institut de Chimie CNRS.
Le mardi 19 Janvier 2016 a eu lieu la journée des doctorants de l’UMET. C’est à l’école Polytech’Lille (Amphi Migeon) de 9h20 à 16h35 que les doctorants de première et deuxième année de l’UMET ont présenté leur sujet de thèse, son contexte, et quelques résultats.
Cette journée a été l’occasion de découvrir ou re-découvrir ce qui est développé au laboratoire par les doctorants. C’est une journée d’échanges entre les doctorants, les chercheurs et enseignant-chercheurs, les ITA-BIATSS. Ce fut l’occasion de se donner des idées, et de créer des synergies et collaborations.
Le laboratoire remercie tous les participants à cette journée, les services communs pour leur aide, sans oublier Mathilde Casetta et Agnès Beaugendre pour l'organisation de la journée, et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition, en 2017!
Pour plus d'informations :
La Société Américaine de Minéralogie (Mineralogical Society of America) a choisi de décerner la médaille Dana à Patrick Cordier, professeur à l'Université Lille 1 et chercheur à l'UMET.
La médaille Dana a pour but de reconnaître une contribution scientifique significative et une recherche originale en minéralogie. Elle est destinée à des scientifiques au coeur de leur carrière. Elle est décernée annuellement depuis 2001 et a une vocation internationale. Patrick Cordier est le premier chercheur français à recevoir cette récompense.
La cérémonie de remise de médaille a eu lieu le mardi 15 décembre 2015 lors du congrès d'automne de l'American Geophysical Union (AGU), à San Francisco.
Elle a été remise par Rebecca Lange, Professeur à l’université du Michigan et présidente de la Société Américaine de Minéralogie. Le discours de remise a été prononcé par David Mainprice, Directeur de recherches au CNRS, Géosciences Montpellier. La cérémonie était organisée par Catherine Chauvel, présidente de la section Volcanology, Geochemistry & Petrology de l'American Geophysical Union.
Pour plus de détails :
- Le chercheur impliqué : Patrick Cordier ;
- la médaille Dana de la Mineralogical Society of America.
La première édition de l’école Crystelec soutenue par la Sfmu et l’AFC s’est tenue du 16 au 20 novembre 2015 à l’Université Lille 1, réunissant dix sept participants. La formation portait sur la détermination des structures et des microstructures à l’échelle nanométrique par diffraction électronique. Les développements récents associés à l’utilisation de nouvelles techniques d’acquisition et/ou d’analyse des données telle que la précession, le faisceau convergent, la tomographie et la cartographie d'orientation y ont été présentés. Les sessions pratiques se sont déroulées sur le Tecnai 20 du Centre Commun de Microscopie récemment équipé du système de cartographie d’orientation ASTAR (Nanomegas).
Nous remercions chaleureusement nos soutiens et institutions pour avoir contribué au bon déroulement de cette école.
Pour plus de détails :
- le site de l’école : http://crystelec.univ-lille1.fr/ ;
- les membres du comité d'organisation : Damien Jacob, UMET, Pascal Roussel, UCCS, Philippe Boullay, CRISMAT ;
- la photo de groupe, version haute résolution.
L’American Geophysical Union (AGU) a sélectionné une publication de l’UMET pour la mettre sous son projecteur. Cette publication est issue du travail de thèse d’Ainhoa Lincot sous la direction de Sébastien Merkel, du laboratoire UMET, et Philippe Cardin du laboratoire ISTerre à Grenoble.
La graine du noyau, au centre de la Terre, est anisotrope : la vitesse de propagation des ondes sismiques y dépend de la direction de propagation. Cette propriété est liée à la structure cristalline de l’alliage de fer composant le noyau. Dans cette publication, Lincot et al supposent que cet alliage est de structure cubique et que l’anisotropie résulte de déformation plastique. Ils reconstruisent alors une graine virtuelle composée de ce matériau et simulent des mesures sismiques. L’anisotropie sismique simulée ne dépasse pas les 0,5%, bien en deçà des observations.
Ils en concluent que l’alliage de fer de la graine est probablement de structure hexagonale compacte ou que l’anisotropie sismique résulte d’un autre mécanisme comme des textures de solidification, la croissance de grains, ou la présence d’inclusions fluides.
Pour plus de détails :
- Le communiqué de l'AGU : The Enigmatic Core Properties of the Inner Earth ;
- Le chercheur impliqué : Sébastien Merkel ;
- L’article en question : A. Lincot, S. Merkel, P. Cardin, Is inner core seismic anisotropy a marker for plastic flow of cubic iron? Geophysical Research Letters 42 1326–1333 (2015) [doi: 10.1002/2014GL062862].
L’origine de l’eau et de la matière organique sur Terre, ingrédients essentiels à l’émergence de la vie, constituent une question majeure pour la communauté scientifique. Pour retracer cette origine, il est nécessaire de se plonger dans les « archives » de notre système solaire. Parmi elles, la signature isotopique de l’hydrogène constitue une des «empreintes digitales» des grands réservoirs chimiques du système solaire.
Un groupe de chercheurs impliquant Boris Laurent, Mathieu Roskosz, Hugues Leroux, Christophe Depecker et Jean-Marc Lefebvre, du laboratoire, ainsi que des collègues de Sorbonne Universités et du CNRS viennent de démontrer que l’irradiation émise par le jeune Soleil a pu modifier la matière organique dans le disque protosolaire.
Cette étude est publiée dans la revue Nature Communications du 13 octobre 2015.
Pour plus de détails :
- l'article complet : B. Laurent, M. Roskosz, L. Remusat, F. Robert, H. Leroux, H. Vezin, C. Depecker, N. Nuns, J. M. Lefebvre, The deuterium/hydrogen distribution in chondritic organic matter attests to early ionizing irradiation, Nature Communications 6 pp. 8567 (2015) [doi: 10.1038/ncomms9567]
- le communiqué de presse associé ;
- les équipes impliquées : physique des minéraux et ingénierie des systèmes polymères.
Ce congrès européen est organisé tous les deux ans par des groupes de recherche reconnus dans le domaine des cyclodextrines. Les nouvelles tendances de recherche en matière de cyclodextrines seront présentées aussi bien que les applications industrielles les plus importantes.
Pour plus de détails :
- le site internet de la formation: http://www.eurocd2015.com/
- le contact au laboratoire: Bernard Martel
La formation « Crystelec 2015 » se tiendra du 16 au 20 novembre 2015. Elle est organisée par des membres du laboratoire et se tiendra dans les locaux du laboratoire et du Centre Commun de Microscopie de Lille.
L'école, soutenue par la Sfmu et l'AFC, porte sur la détermination des structures et des microstructures à l’échelle nanométrique par diffraction électronique dans un microscope électronique en transmission (MET). Elle concerne les développements récents associés à l’utilisation de nouvelles techniques d’acquisition et d’analyse des données telle que la précession, la tomographie et la cartographie de phase et d’orientation. Les méthodes d'analyse de symétrie en faisceau convergent seront également présentées.
Pour plus de détails :
- le site internet de la formation: http://crystelec.univ-lille1.fr/ ;
- le contact au laboratoire: Damien Jacob.
Serge Bourbigot, membre du laboratoire, a décroché une subvention européenne de 2,4 millions d'euros pour le projet FireBar-Concept.
Le développement des sciences et technologies permet la conception de produits sophistiqués mais de manière concomitante, augmente le taux de matière combustible (produits organiques). Le but du projet Fire-Bar-Concept consiste à élaborer des matériaux et des assemblages de matériaux ayant une faible inflammabilité, protégeant les substrats et limitant la propagation de l’incendie. Les personnes et les biens sont ainsi mieux protégés par des matériaux confinant et stoppant le feu.
Le Conseil Européen de la Recherche (European Research Council - ERC) a récompensé Serge Bourbigot et son équipe pour l'excellence de ce projet. L’ERC Advanced Grant récompense des chercheurs confirmés qui se sont imposés comme des références dans leur propre domaine. Pour cela, ils doivent s’être illustrés par la réalisation d’importants travaux de recherche au cours des 10 dernières années et s’être distingués par l’originalité de leur approche et l’importance de leurs contributions à la recherche.
Le dossier, quant à lui, doit démontrer l’excellence du chercheur et souligner l’aspect novateur du projet de recherche proposé. Le projet doit être ambitieux et créatif par rapport aux avancées scientifiques envisagées et aux approches proposées, en utilisant des méthodes non conventionnelles et éventuellement des développements interdisciplinaires.
Pour en savoir plus :
- la fiche descriptive du projet “FireBar-Concept” ;
- le chercheur impliqué: Serge Bourbigot ;
- le site du Conseil Européen de la Recherche (European Research Council - ERC).
La liste des thèses proposées en 2015 à l'UMET est maintenant disponible. Les sujets sont classés par ordre de priorité. Tous ne sont pas financés. Les détails des projets de recherche et types de financement sont précisés dans la page ci-dessous. Les candidats sont invités à contacter les encadrants au plus vite pour préparer leur dossier.
Détails :
Offres de thèse de l'UMET en 2015Deux chercheurs de Lille (Unité de Matériaux et Transformation, CNRS/Université de Lille 1) ont détecté de la silice (SiO2) cristalline dans les poussières de la comète Wild 2, rapportées par la mission Stardust de la Nasa en 2006. Cette découverte permet de comprendre le hyatus existant entre les observations des astronomes et des minéralogistes. Ces résultats sont publiés dans la revue Astrophysical Journal Letters et font l'objet d'un communiqué de presse CNRS-INSU.
A l'aide d'une analyse en microscopie électronique en transmission, ils montrent que la silice cristalline est assez commune parmi les grains cométaires. Elle représente au moins 2% du total collecté lors de la mission Stardust, c’est-à-dire une proportion proche de celle détectée par les astronomes autour des disques protoplanétaires.
Ces résultats sont fondamentaux parce qu'ils démontrent que la silice cristalline est bien présente, et dans les bonnes proportions, dans les vestiges de notre disque protoplanétaire que représentent les poussières cométaires. Ils démontrent aussi que, malgré la proximité régulièrement admise entre les minéralogies des comètes et des chondrites, il existe des différences importantes. La préservation de la silice cristalline dans les comètes confirme que les minéraux les plus fragiles, présents dans la poussière des disques, ont été détruits lors de la formation des corps parents des météorites (par recuits thermiques ou par interactions avec des fluides). Ces résultats montrent enfin que les grains cométaires sont bien le chaînon manquant dans la compréhension de l’évolution des poussières primordiales des disques jusqu’à la formation des planètes telluriques.
Pour plus de détails :
- les chercheurs impliqués : M. Roskosz, H. Leroux ;
- l'article en question : M. Roskosz, H. Leroux, A significant amount of crystalline silica in returned cometary samples : Bridging the gap between astrophysical and meteoritical observations, The Astrophysical Journal 801 pp. L7 (2015) [doi: 10.1088/2041-8205/801/1/L7] ;
- le communiqué de presse du CNRS-INSU.
La journée des doctorants de l’UMET s'est déroulée le 20 Janvier 2015 dans l'amphi Migeon de l'école Polytech'Lille. Les doctorants de première et deuxième année ont eu l'opportunité de présenter leur sujet de thèse, son contexte, et quelques résultats.
Cette journée, la cinquième de ce genre depuis la création de l'UMET, est l'occasion de mettre en avant les activités développées au par les doctorants du laboratoire. C'est une journée d'échanges entre les doctorants, les personnels techniques, et les chercheurs et enseignant-chercheurs. Ce fut l’occasion de se donner des idées et de faire émerger des synergies et collaborations.
Le laboratoire remercie tous les participants à cette journée, les services communs pour leur aide, sans oublier Nicolas Tabary, Safa Ouerghemmi, et Corinne Henry pour l'organisation de la journée, et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition, en 2016!
Pour plus d'informations :
- Le programme de la Journée des Doctorants de l'UMET du 20 janvier 2015 ;
- La liste de thèses du laboratoire.
The third edition of the MINTEM school organized by the SFMC and the SFμ at the UMET laboratory, was held from the 3rd to the 7th of November 2014 at the University Lille 1. 15 participants came from France, Germany, Hungary and Spain have attended the school. Practical sessions were held during the morning at the FEI Tecnai 20-G2 TEM from the Centre Commun de Microscopie de Lille and the JEOL JEM-2100 from the Centre Commun de Mesures Imagerie Cellulaire. Lectures were given during the afternoon sessions. Next edition of the school is planned in 2016!
We thank our supports for their contribution to the success of the school!
The web site of the school: http://umet.univ-lille1.fr/Animation/MinTem/
La Société Américaine de Minéralogie (Mineralogical Society of America) a choisi de décerner la médaille Dana à Patrick Cordier, professeur à l'Université Lille 1 et chercheur à l'UMET.
La médaille Dana a pour but de reconnaitre une contribution scientifique significative et une recherche originale en minéralogie. Elle est destinée à des scientifiques au coeur de leur carrière. Elle est décernée annuellement depuis 2001 et a une vocation internationale. Patrick Cordier est le premier chercheur français à recevoir cette récompense.
La cérémonie de remise de médaille aura lieu en décembre 2015 lors du congrès d'automne de l'American Geophysical Union, à San Francisco.
Pour en savoir plus :
- le chercheur impliqué: Patrick Cordier ;
- le site de la Mineralogical Society of America ;
- la page dédiée à la médaille Dana.
Une équipe de chercheurs de l’Unité de Catalyse et de Chimie du Solide et de l'UMET menée par le professeur Philippe ZINCK a mis au point une nouvelle classe d’élastomères thermoplastiques par une technique de polymérisation avancée. Cette famille de matériaux présente les propriétés du caoutchouc tout en y alliant la possibilité d’être mis en œuvre. Leur microstructure particulière leur confère en effet un caractère soluble et fusible, contrairement aux caoutchoucs classiques.
La méthodologie de polymérisation développée par les chercheurs de Lille 1 offre la possibilité nouvelle de contrôler très finement la microstructure et les propriétés de ce polymère fonctionnel, et notamment la température à laquelle le matériau passe d’un état fondu à celui de caoutchouc. Cela laisse présager des applications intéressantes dans le domaine des matériaux thermoformés et des polymères à mémoire de forme.
Ces travaux sont parus dans la revue Angewandte Chemie (2014, 53, 4638-4641). La méthodologie de polymérisation qui a permis d’accéder à ce type de matériau a par ailleurs fait l’objet d’un article de revue par ces mêmes auteurs dans Chemical Reviews (2013, 113, 3836-3857).
Pour plus de détails :
- le chercheur de l'UMET impliqué : G. Stoclet ;
- le porteur de l'étude : Philippe Zinck, de l'UCCS ;
- l'article en question : A. Valente, G. Stoclet, F. Bonnet, A. Mortreux, M. Visseaux, P. Zinck, Isoprene-Styrene Chain Shuttling Copolymerization Mediated by a Lanthanide Half-Sandwich Complex and a Lanthanidocene: Straightforward Access to a New Type of Thermoplastic Elastomers, Angewandte Chemie International Edition 53 pp. 4638-4641 (2014) [doi: 10.1002/anie.201311057].
Sébastien Merkel, professeur à l'UFR de physique et chercheur dans l'équipe de Physique des Minéraux vient d'être nommé nommé membre junior de l'Institut Universitaire de France pour une durée de 5 ans.
L'Institut universitaire de France a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités et de renforcer l’interdisciplinarité. Des enseignants-chercheurs sont nommés chaque année membres de l’IUF, après examen de leur candidature par un jury international, qui apprécie la qualité de leur travail scientifique et de leur projet de recherche.
Le statut de membre de l’IUF permet à l’établissement où exerce l’enseignant-chercheur de recevoir des moyens, que ce dernier pourra utiliser dans le cadre du projet de recherche pour lequel il a été distingué, ces moyens prenant la forme d'un crédit scientifique, d'une prime d'excellence, et d'une décharge d'une partie de ses services d’enseignement.
Pour plus d'informations :
- le chercheur concerné: Sébastien Merkel ;
- l'arrêté de nomination ;
- le site de l'Institut Universitaire de France.
La liste des thèses proposées en 2014 à l'UMET est maintenant disponible. Les sujets sont classés par ordre de priorité. Tous ne sont pas financés. Les détails des projets de recherche et types de financement sont précisés dans la page ci-dessous. Les candidats sont invités à contacter les encadrants au plus vite pour préparer leur dossier.
Détails :
Dans le cadre du projet ANR STRAPA (Multistimuli Responsive Macromolecular Assemblies in aqueous media), des chercheurs de l’équipe ISP ont mis au point un matériau supramoléculaire dit « intelligent » capable d’évaluer et de mémoriser différentes températures en solution. A l’instar des systèmes électroniques de mesure de températures, ce système supramoléculaire peut-être également reprogrammé. Enfin, le principe de la mesure est fondé sur un effet thermochrome et permet aussi une lecture visuelle de la température.
Pour plus d'informations :
- les chercheurs de l'UMET impliqués : Léna Sambe, Khaled Belal, Joël Lyskawa, Patrice Woisel ;
- L'article en question : L. Sambe, V. R. De la rosa, K. Belal, F. Stoffelbach, J. Lyskawa, F. Delattre, M. Bria, G. Cooke, R. Hoogenboom, P. Woisel, Programmable Polymer-Based Supramolecular Temperature Sensor with a Memory Function, Angewandte Chemie (2014) [doi: 10.1002/anie.201402108].
Le colloque Advanced Materials & Pharmaceutical Technologies se tiendra dans les locaux de Polytech, sur la campus de l'Université Lille 1, du 9 au 11 juillet 2014. Il est organisé par Frédéric Affouard, du laboratoire, dans le cadre du réseau AMPTEC (Advanced Materials and Pharmaceutical TECHnologies).
Ce colloque offrira un forum pour de riches échanges scientifiques et technologiques entre chercheurs en sciences fondamentales & appliquées de l’industrie pharmaceutique ou universitaires et professionnels de la santé sur les thèmes suivants :
- Matériaux avancés (états amorphes, co-cristaux) ;
- Biomédicaments ;
- Nouvelles approches en formulation et caractérisation des produits pharmaceutiques ;
- Médicaments à libération contrôlée ;
- Biomatériaux actifs et dispositifs médicaux ;
- Nano-médecine ;
- Approches numériques et théoriques.
Pour plus d'informations :
- le site internet AMPTEC 2014 ;
- les personnels impliqués : Frédéric Affouard, Marc Descamps, Bernard Martel ;
- la plaquette AMPTEC 2014, en français ;
- the PDF flyer for AMPTEC 2014, in English ;
- the PDF flyer for AMPTEC 2014, in Dutch.
Le réseau AMPTEC (Advanced Materials and Pharmaceutical TECHnologies), porté par Frédéric Affouard, du laboratoire, organisera une école thématique CNRS intitulée « Physical manipulation, characterization and formulation of pharmaceuticals » 16 au 20 juin 2014 au Val Joly. Cette école fournira aux participants les connaissances fondamentales de la science des matériaux sous-jacentes à la recherche en formulation pharmaceutique. Nous nous intéresserons plus particulièrement aux différents matériaux utilisés dans les domaines pharmaceutiques et alimentaires, leurs états physiques, les spécificités de leurs modes de préparation et de transformation induites par les contraintes inhérentes aux processus industriels.
The AMPTEC (Advanced Materials and Pharmaceutical TECHnologies) cluster, lead by Frédéric Affouard from the UMET laboratory, will organize a training school entitled "Physical manipulation, characterization and formulation of pharmaceuticals" from 16 to 20 June 2014 at the Val Joly site (59132 Eppe-Sauvage, Nord, France). This school will provide participants with the fundamentals of materials science underlying the research pharmaceutical formulation. It will focus on: the different materials used in the field of pharmacy and food, their physical states, their specific modes of preparation and transformation induced by the typical constraints imposed by industrial processes.
For more information / pour plus d'information :
- contact scientifique / scientific contact : Frédéric AFFOUARD ;
- contact administratif / adminstrative contact : Schéhérazade BOUDAOUD, Tel +33 (0)3 20 33 59 02, mat-pharm-valjoly@univ-lille1.fr ;
- le site internet de l'école : http://amptec.univ-lille1.fr/school ;
- la plaquette de la manifestation en PDF ;
- PDF flyer in English.
Une publication d'Angelika Rosa, post-doctorante à l'UMET, a été sélectionnée pour les highlights 2013 de l'ESRF. Cette publication résulte de travaux effectués pendant sa thèse à l'ETH Zürich sous la direction de Carmen Sanchez Valle et en collaboration avec Sébastien Merkel.
Dans ces travaux, Angelika Rosa s'intéresse au comportement plastique de la phase D à des pressions correspondants à une plaque en subduction dans la zone de transition, entre 410 et 660 km de profondeur, et en dessous. Les mesures expérimentales réalisées à l'ESRF lui permettent de déterminer les mécanismes plastiques de cette phase, de montrer que la phase D est la plus facilement déformable dans ces conditions, et qu'elle pourrait y accomoder la majeure partie de la déformation.
Ces mesures sont aussi importantes pour la compréhension du cycle de l'eau en profondeur. En effet, on suspecte que l'intérieur de la terre pourrait contenir trois fois plus d'eau que sa surface. En profondeur, l'eau est incorporée au sein de strutures cristallines telles que la phase D. Elle joue un rôle critique lors de la convection mantellique, les erruptions volcaniques, ou les séismes. A l'aide d'observation sismiques et des résultats de cette étude, Angelika Rosa estime par exemple que dans la zone de subduction de Tonga, un minimum d'1,2 % d'H2O en poids est transporté sous les 700 km de profondeur, soit beaucoup plus que précédemment estimé.
Pour plus d'informations :
- les chercheurs de l'UMET impliqués : Angelika Rosa, Sébastien Merkel ;
- le highlight de l'ESRF ;
- l'article en question : A. D. Rosa, C. Sanchez-valle, C. Nisr, S. R. Evans, R. Debord, S. Merkel, Shear wave anisotropy in textured phase D and constraints on deep water recycling in subduction zones, Earth and Planetary Science Letters 377-378 pp. 13-22 (2013) [doi: 10.1016/j.epsl.2013.06.036].
Un type de défauts cristallins, jusqu’ici ignoré, permet d’expliquer comment le minéral le plus abondant du manteau supérieur de la Terre se déforme dans la nature sous l’effet des contraintes tectoniques. Cette issue au « paradoxe de la déformation de l’olivine », publiée dans Nature le 27 février, devrait conduire à une meilleure compréhension de la dynamique de l’intérieur de notre planète, de l’échelle atomique à celle des vastes mouvements de convection qui brassent le manteau.
A l’échelle des temps géologiques, les minéraux, solides, du manteau terrestre se déforment à la manière des liquides visqueux. Ce comportement est généralement décrit comme résultant du déplacement de défauts cristallins appelés dislocations qui, glissant dans certains plans constituent ce que l’on appelle des systèmes de glissement. Pourtant, cette explication bute sur le fait que l’olivine, le minéral qui constitue 60 à 70 % du manteau supérieur, possède une structure cristalline qui ne permet pas d’activer assez de systèmes de glissement pour rendre compte des déformations observées dans la nature.
Patrick Cordier, chercheur à l’UMET et lauréat du projet ERC advanced grant RheoMan propose avec ses collègues de Montpellier et de Metz qu’une autre famille de défauts cristallins, appelés désinclinaisons, fournissent la contribution manquante à la déformation de l’olivine. Bien que, comme les dislocations, les désinclinaisons aient été proposées théoriquement il y a une centaine d’années, elles n’ont été mises en évidence que très récemment dans les métaux. En se basant sur des mesures locales d’orientations cristallines (EBSD) obtenues en microscopie électronique à balayage, Patrick Cordier et ses collègues montrent que les désinclinaisons sont bel et bien présentes dans des échantillons d’olivine déformées au laboratoire, mais aussi dans la nature. En combinant ces observations avec un modèle numérique de déformation incluant ces défauts, les auteurs de ce travail montrent que les désinclinaisons constituent le mécanisme qui manquait pour expliquer la manière dont se déforme l’olivine et donc comprendre les écoulements des roches dans le manteau terrestre.
Pour en savoir plus :
- le chercheur impliqué : P. Cordier ;
- le site du projet RheoMan : www.rheoman.eu ;
- le communiqué de presse du CNRS ;
- le communiqué de presse de l'Université Lille 1 ;
- le News and Views de Nature sur le sujet ;
- l’article en question : P. Cordier, S. Demouchy, B. Beausir, V. Taupin, F. Barou & C. Fressengeas (2014) Disclinations provide the missing mechanism for deforming olivine-rich rocks in the mantle - Publié en ligne dans Nature le 27 février 2014, DOI : 10.1038/nature13043.
Le vendredi 24 Janvier 2014, a eu lieu la journée des doctorants de l’UMET. C’est à l’école Polytech’Lille (Amphi Migeon) de 8h45 à 17h20 que 45 des 65 doctorants de l’UMET ont présenté, devant l’ensemble du personnel UMET, leur sujet de thèse, son contexte, et quelques résultats.
Cette journée, la quatrième de ce genre depuis la création de l’UMET, a été l’occasion de découvrir ou re-découvrir ce qui est développé au laboratoire par les doctorants. C’est une journée d’échanges entre les doctorants, les chercheurs et enseignant-chercheurs, les ITA-BIATSS. Ce fut l’occasion de se donner des idées, et d’éventuellement créer des synergies et collaborations.
Le laboratoire remercie tous les participants à cette journée, les services communs pour leur aide, sans oublier Ingrid Proriol Serre et Maxime Delbove pour l'organisation de la journée, et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition, en 2015!
Le vendredi 24 Janvier 2014, aura lieu la journée des doctorants de l’UMET. C’est à l’école Polytech’Lille (Amphi Migeon) de 8h45 à 17h20 que 45 des 65 doctorants de l’UMET présenteront, devant l’ensemble du personnel UMET, leur sujet de thèse, son contexte, et quelques résultats.
Cette journée, la quatrième de ce genre depuis la création de l’UMET, sera l’occasion de découvrir ou re-découvrir ce qui est développé au laboratoire par les doctorants. C’est une journée d’échanges entre les doctorants, les chercheurs et enseignant-chercheurs, les ITA-BIATSS. C’est l’occasion de se donner des idées, et d’éventuellement créer des synergies et collaborations.
Pour plus de détails :
Le cluster permettra de consolider, valoriser et diffuser les résultats des partenaires des projets des 2 mers IDEA (Improving Drugs Efficacy and Availability)(Porteur IDEA: M. Descamps) et MultiDES (Development of a multifunctional drug eluting stent) (chercheur UMET impliqué dans MULTI! DES : B. Martel) et d'élargir leur impact sur la zone transfrontalière et au-delà. L'expertise des partenaires impliqués porte sur de nombreux domaines : la science des matériaux, les technologies pharmaceutiques et les dispositifs médicaux.
Le cluster AMPTEC est motivé par la présence dans la zone géographique des 2 mers de chercheurs internationalement reconnus qui souhaitent mener ensemble un projet novateur en unissant leurs forces et en mettant en commun leurs compétences respectives. Il regroupe les universités de Lille1 et Lille2, Cambridge, Gand, Greenwich, East Anglia, le Pôle Nutrition Santé Longévité, la PME flamande SEPS PHARMA et plusieurs partenaires associées : entreprises NOVITOM et CRYSTAL DELIVERY, pôle de compétitivité UP-TEX, Ashford & St Peter’s Hospitals NHS et UCL London.
Les partenaires souhaitent mutualiser leurs capacités de recherche et leurs équipements de pointe pour répondre à un besoin énorme de développement de nouveaux produits pharmaceutiques à l'état solide avec des propriétés améliorées : biodisponibilité, efficacité, sécurité, stabilité chimique et physique. Les partenaires s’associent pour répondre à ces nouveaux défis dans le développement pharmaceutique et médical à l’aide de technologies optimisées telles que la production de nanoparticules, l'utilisation de dispersions solides, de co-cristaux et de dispositifs implantables.
A cet effet, les partenaires du cluster publieront une brochure multilingue décrivant leurs activités de recherche, de développements technologiques et de formation et organiseront une conférence internationale à Lille (Juillet 2014) avec la participation d'éminents scientifiques, de chercheurs du secteur industriel et des autorités locales. Trois écoles de formation seront aussi organisées en Belgique (Mai 2014), en France (Juin 2014) et au Royaume-Uni (Juillet 2014) et impliqueront des cours magistraux et des formations pratiques en laboratoire dans la production, la caractérisation des matériaux et les techniques de formulation.
Contact :
Nadege Hilairet, chercheuse à l’UMET, est co-auteur d’une publication dans la prestigieuse revue Science du 20 septembre 2013. Les auteurs pensent avoir reproduit expérimentalement le mécanisme physique à l'origine des séismes profonds (>300 km) en utilisant des technologies de pointe dans les domaines de l’enregistrement micro-acoustique, de la déformation des matériaux en conditions extrêmes, et la caractérisation in-situ par le rayonnement synchrotron.
De nos jours, la physique des séismes superficiels est relativement bien décrite par les théories de la rupture et du glissement sur les failles. Cependant, celle-ci ne s’applique plus dans le cas des séismes profonds, dont les hypocentres sont compris entre 400 et 700 km de profondeur. La pression y excède cent mille bars et la friction sur un plan de faille devient énorme : une fracture ne peut pas glisser, ni donc rayonner d’ondes sismiques. Une théorie émergée il y a une cinquantaine d’années propose que les transformations de phases sous contrainte de l'olivine ((Mg,Fe)2SiO4), principal minéral constituant du manteau terrestre, sont à l'origine de ces tremblements de Terre profonds. Toutefois, cette hypothèse demeurait activement débattue du fait de l’absence d’un modèle physique convaincant ou de preuves expérimentales reliant transformation de phases et fracturation dans ces conditions extrêmes de pression et de température.
Les expériences, réalisées sur une des lignes synchrotron de l’Advanced Photon Source (Argonne, Ilinois, USA), ont consisté à déformer une roche synthétique constituée de cristaux d’olivine de germanium (Mg2GeO4), un analogue structural de l’olivine naturelle. Les chercheurs ont observé que la transformation vers la forme de plus haute pression peut s’accompagner de la nucléation et propagation de fractures, suffisamment rapide pour émettre des ondes ultrasoniques. Bien qu’émises par des fractures millimétriques ces ondes présentent de remarquables points communs avec les séismes profonds. Notamment la distribution entre le nombre d’événements acoustiques et leur magnitude suit la loi de Gutenberg-Richter, une loi statistique observée universellement en sismologie. D’autre part, une fracture initiée dans l’échantillon n’est jamais réactivée, ce qui rappelle une caractéristique unique des séismes profonds, à savoir la quasi-absence de répliques.
Les résultats de ces travaux sont publiés dans le dernier numéro de la prestigieuse revue Science, le 20 septembre 2013.
Pour en savoir plus :
- la chercheuse impliquée : Nadege Hilairet ;
- le communiqué de presse du CNRS ;
- le premier auteur de l'article : Alexandre Schubnel, de l'ENS Paris ;
- l'article en question : A. Schubnel, F. Brunet, N. Hilairet, J. Gasc, Y. Wang, H. W. Green, Deep-Focus Earthquake Analogs Recorded at High Pressure and Temperature in the Laboratory, Science 341 pp. 1377-1380 (2013) [doi: 10.1126/science.1240206].
L'université Lille1 organise une journée scientifique à l’occasion du lancement du projet RHEOMAN. Cette journée se tiendra à l'amphithéâtre Migeon de Polytech Lille le jeudi 12 septembre 2013 de 14 h à 16 h.
Ce projet, porté par Patrick Cordier, responsable de l’équipe « Physique des minéraux » de l’Unité Matériaux et Transformation, s'est vu octroyer une subvention de près de 2,5 millions d’euros par le Conseil Européen de la Recherche. Il porte sur la déformation des roches du manteau terrestre.
Programme de la journée :
- 14h00 : Accueil
- 14h15 : Rheo Man : sous le manteau, les atomes...
Patrick Cordier, présentation du projet scientifique
Alexandre Legris, Importance de la modélisation multi-échelles
Jean-Marc Lefebvre, Point de vue de la fédération Chevreul
Philippe Mathieu, Vice-Président Délégué Technologies de l’Information et de la Communication - 15h00 : Allocutions
Philippe Rollet, Président de l’Université Lille 1
Françoise Paillous, Déléguée Régionale CNRS Nord-Pas de Calais et Picardie
Cathy Buquet, Déléguée Régionale à la Recherche et à la Technologie
Sandrine Rousseau, Vice-Présidente en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au Conseil Régional Nord-Pas de Calais - 15h45 : Cocktail
Pour plus d'information :
- le chercheur impliqué : Patrick Cordier ;
- la page du projet Rheoman ;
- le site de l'European Research Council.
Le Centre Commun de Microscopie de la Fédération Chevreul recrute un Ingénieur de Recherche CNRS en Microscopie Electronique en Transmission et Sciences des Matériaux pour la rentrée 2013. La personne recrutée assurera la mise en œuvre de travaux de caractérisation avancée par Microscopie Electronique en Transmission et contribuera aux nouveaux développements méthodologiques.
Pour plus d'information :
- Profil détaillé et procédures de recrutement, sur le site du CNRS : http://www.dgdr.cnrs.fr/drhita/concoursita/ ;
- Concours n°9 dans la catégorie "Analyse chimique - Sciences des matériaux - Synthèse chimique - Biomolécules", deuxième poste ;
- Date limite de candidature : 27 juin 2013.
Jean-Louis Farvacque, ancien professeur au laboratoire sortira un nouveau livre intitulé « Physique des systèmes complexes », le 25 juin 2013, aux éditions Ellipses.
Les concepts fondamentaux de la physique ont été élaborés à partir d'observations faites dans des situations expérimentales les plus simples possibles. En effet, il aurait été impossible d'expliquer d'emblée le mouvement d'un parachute sans avoir au préalable étudié la chute des corps, puis ultérieurement le rôle des forces de frottement, etc. Les physiciens considèrent que leurs lois ont cependant une portée universelle et doivent pouvoir expliquer tous les systèmes rencontrés dans l'univers, aussi complexes soient-ils. Seulement, même si le comportement de chaque particule d'un système complexe est régi par ces lois, leur trop grand nombre rend matériellement inexploitable l'étude de leur comportement individuel ce qui, de toute façon, serait inutile puisqu'au niveau macroscopique nous ne percevons que l'effet de leur comportement moyen.
L'objectif de cet ouvrage consiste à montrer comment il est possible de partir des lois fondamentales pour aboutir à la description thermodynamique, statistique, voire phénoménologique du comportement des systèmes complexes constitués de gaz, de solides déformables ou non, de liquides, puis enfin le comportement des ondes électromagnétiques dans la matière. Le contenu est particulièrement adapté à la licence de physique et devrait être utile autant aux étudiants qu'aux professeurs désireux d'acquérir une vision synthétique.
Ce livre fait suite à l'ouvrage « L'évolution des concepts de la physique de Newton à nos jours » publié par l'auteur aux éditions Ellipses.
Pour plus de détails :
- la fiche de l'ouvrage « Physique des systèmes complexes » aux éditions Ellispses ;
- un ouvrage précédent du même auteur : « L'évolution des concepts de la physique de Newton à nos jours » ;
- un autre ouvrage précédent du même auteur : « Initiation à la théorie quantique du solide ».
Le colloque annuel du Groupement Français d’Études et d’Applications des Polymères (GFP) est le congrès français majeur dans le domaine des polymères. Cette année, le colloque est organisé en partenariat avec nos collègues/partenaires belges du Belgian Polymer Group (BPG), d’où l’intitulé GFP-BPG 2013. Ce colloque se déroulera du 18 au 21 novembre 2013 dans les locaux de l’ENSAIT - Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles, à Roubaix.
L’objectif principal du GFP/BPG 2013 est de réunir pour quelques jours 200 chercheurs provenant d’horizons divers, pays, universités, établissements publics de recherche, ou industries afin de
faire un état de l’art des dernières avancées dans le domaine des polymères.
Pour plus d'informations :
- le site du Groupement Français d’Études et d’Applications des Polymères (GFP) ;
- le site du Belgian Polymer Group (BPG) ;
- le site du colloque GFP-BPG 2013 ;
- la plaquette de la manifestation ;
- les chercheurs impliqués : J. M. Lefebvre, M. Bacquet, G. Fontaine, V. Miri, L. Sarraf, P. Woisel.
Tous les dimanches à 19h30 dans l'émission « les P’tits Bateaux » sur France Inter, de jeunes auditeurs posent des questions à des spécialistes passionnés et passionnants. A l'occasion des 15 ans de l'émission, Noëlle Bréham et Marjorie Devoucoux ont rassemblé dans un livre 100 questions et leurs réponses... directement issues de l'émission.
Patrick Cordier, du laboratoire, intervient régulièrement à l'antenne et répond à la question 30 de l'ouvrage « Comment ça se fait que l’eau se transforme en petite boule sur une plaque électrique très chaude ? », posée par Théo, 8 ans.
Pour plus d'informations :
- le chercheur impliqué : Patrick Cordier ;
- le site de l'émission « les P’tits Bateaux ».
La conférence de cloture du projet européen 4A 2-mers IDEA - IMPROVING DRUG EFFICACY AND AVAILABILITY - se tiendra à Villeneuve d'Ascq les 20 et 21 juin 2013.
Cette conférence est organisée à l'occasion de la clôture du projet de coopération transfrontalière INTERREG 4A 2Mers "Improving Drugs Efficacy and Availability" dont les partenaires appartiennent aux universités de Lille1, Lille2, Cambridge, Gand, East-Anglia et à une PME de Gand SEPS Pharma. Elle vise à réunir des participants issus du milieu universitaire et de l'industrie impliqués dans des activités interdisciplinaires en science des matériaux et en pharmacie. Cette conférence portera sur les derniers développements et innovations dans le domaine, notamment ceux obtenus dans le cadre du projet IDEA et permettra de discuter de nouvelles stratégies, des orientations et des opportunités au niveau européen.
La conférence est ouverte aux chercheurs du monde universitaire et de l'industrie et au grand public intéressé par ce sujet scientifique. Elle aura lieu le 20-21 Juin 2013 au "Café Culture" de l'Université Lille1 à Villeneuve d'Ascq, France. Afin de permettre aux jeunes scientifiques de participer à la conférence, il ne sera pas demandé de frais d'inscription.
Pour plus d'informations :
- Contacts : Marc Descamps et Frédéric Affouard ;
- La plaquette de la manifestation ;
- Le site du projet IDEA.
En 2013, l'UMET cherche à recruter dix nouveaux doctorants sur les sujets suivants. Les détails des projets de recherche et types de financement sont précisés dans la page ci-dessous. Les candidats sont invités à contacter les encadrants au plus vite pour préparer leur dossier.
Détails :
L'European Molecular Liquids Groups (EMLG) et le Japanese Molecular Liquids Groups (JMLG) tiendront leur conférence annuelle du 9 au 13 Septembre 2013 à l'Université de Lille 1 à Villeneuve d'Ascq. L'EMLG et le JMLG rassemblent des chercheurs travaillant en physique, chimie et biologie sur les fluides moléculaires. Le groupe européen a été fondé en 1982 et a été rejoint par le groupe japonais en 1996.
Cette conférence aura pour objectif de présenter les travaux expérimentaux, théoriques et numériques les plus récents dans les domaines suivants:
- Liquides et solutions dans des conditions normales et supercritiques ;
- Liquides ioniques et leurs mélanges ;
- Clathrates ;
- Liquides sous-refroidis et verres ;
- Matériaux biologiques.
Pour plus d'informations :
- le site de la conférence: http://emlg2013.univ-lille1.fr ;
- la plaquette d'informations ;
- la page du groupe impliqué : Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques (MMT) ;
- le chercheur impliqué : Frédéric Affouard.
Une journée d'échange entre l'IEMN et la Fédération Chevreul se déroulera le jeudi 7 mars, dans les locaux de Polytech. Les objectifs de cette journée seront de
- Permettre une meilleure connaissance de ce qui se fait en recherche à l’IEMN et dans les laboratoires qui composent la Fédération Chevreul (UMET, UCCS, LASIR, MSAP, EA-CMF) ;
- Permettre aux enseignants/chercheurs , chercheurs et ITA-BIATOS de mieux se connaitre ;
- Croiser les expertises et encourager les idées de projets transversaux.
L'accueil est prévu à 8h30. Le matin se tiendront des présentations. L'après-midi, les participants se répartiront pour travailler en ateliers sur les thèmes de recherche identifiés et potentiellement collaboratifs. La journée se finira par un pot de l'amitié à 17h30.
Pour plus d'informations :
Le 17 janvier s'est tenue la troisième journée des doctorants de l'UMET. La quarantaine de présentations fut l'occasion de constater la diversité et la créativité des différentes composantes du laboratoire.
Les participants ont pu apprécier la qualité des prestations de chacun des doctorants et la participation importante des membres du laboratoire aux cours des séances de questions et réponses. Cette journée fut aussi l'occasion de constater l'émergence d'importantes synergies et collaborations au sein de l'unité dont la formation reste récente.
Les membres du laboratoire souhaitent aussi remercier :- tous les doctorants pour leurs efforts et participation ;
- Corinne Henry-Borel, Isabelle Samain, Marie-José Clermont et Michel Deraedt pour le soutien logistique ;
- Franck Béclin pour l'organisation.
Du 21 décembre 2012 au 15 février 2013, le CNRS propose aux voyageurs de la RATP une fenêtre ouverte sur les recherches extrêmes menées dans ses laboratoires : objets d'études lointains ou profonds, instruments ultrasensibles ou puissants, expériences extrêmes… Conçue par le CNRS, cette fresque inédite réunit de superbes clichés saisis pour l'essentiel par des chercheurs.
Le temps d'un voyage, sur les 134 mètres du couloir de correspondance de la station de métro (ligne 4) Montparnasse–Bienvenüe, les voyageurs s'enfonceront au cœur du noyau terrestre pour ensuite s'évader jusqu'aux galaxies les plus lointaines. Ils partiront à la découverte du vivant, des organismes adaptés aux milieux extrêmes à l'extrême complexité des êtres vivants. Enfin, pour appréhender la matière, ils exploreront les expériences de l'accélérateur de particules LHC, la plus grande machine scientifique jamais construite, et découvriront des instruments dont la conception repousse les limites techniques.
L'UMET et l'équipe de physique des minéraux apparaissent au travers d'une photo de cellule à enclume diamant, dans la sections des pressions extrêmes. Lors de votre prochain passage dans la capitale, faites un tour par la station Montparnasse–Bienvenüe pour l'admirer!
Plus d'informations:
- le communiqué de presse du CNRS ;
- le site Extrêmes sciences du CNRS ;
- la banque d'images de l'équipe de physique des minéraux ;
- le chercheur impliqué : Sébastien Merkel.
La seconde édition de l'école MINTEM, dédiée à la microscopie électronique en transmission en minéralogie, organisée par la Société Française de Minéralogie et Cristallographie et le laboratoire UMET, s'est déroulée sur le campus de l'Université Lille 1 du 19 au 23 novembre 2012. Les six participants, venant d'Allemagne, Italie et France, ont pu profiter de séances de travaux pratiques le matin, sur le microscope TECNAI du Centre Commun de Microscopie de Lille et de cours et travaux pratiques l'après-midi. La prochaine édition de cette école se déroulera en 2014.
Pour plus d'informations :
- le site de l'école MINTEM 2012 ;
- les intervenants du laboratoire : Damien Jacob (organisateur principal et enseignant), Patrick Cordier (organisateur et enseignant), Corinne Borel (administration), Hugues Leroux (enseignant), Alexandre Mussi (enseignant).
Les Journées Annuelles de la SF2M se dérouleront à l'Ecole Centrale de Lille du 29 au 31 octobre 2013. Elles sont un moment privilégié de rencontres et de discussions autour de thèmes d’actualité pour l’amélioration des matériaux et des alliages métalliques.
Quatre colloques traiteront de sujets d’actualité mondiale et locale. Les thématiques abordées, alliant expérimentation, modélisation et simulation, sont :
- les matériaux pour le transport ;
- l’assemblage, le collage et le soudage ;
- le recyclage des matériaux ;
- les biomatériaux.
Chaque colloque sera l’occasion d’échanges permettant de faire les liens entre avancées scientifiques dans chaque domaine et mises en oeuvre technique et industrielle.
Pour plus d'informations :
- les chercheurs impliqués : Marie-Noëlle AVETTAND-FENOEL, Roland TAILLARD ;
- le groupe de Métallurgie Physique et Génie des Matériaux ;
- la plaquette du colloque ;
- le site de la Société Française de Métallurgie et de Matériaux (SF2M).
La médaille 2012 de l'EMU (European Mineralogical Union) a été décernée à Sébastien Merkel, professeur au laboratoire, en reconnaissance de son apport à l'étude des propriétés mécaniques et rhéologiques ainsi que des textures des matériaux sous pressions extrêmes.
Elle lui a été remise par Roberta Oberti, présidente de l'EMU, le jeudi 6 septembre 2012 lors de la première conférence européenne de minéralogie (EMC2012) à Francfort, en Allemagne. A cette occasion, il a donné une conférence plénière intitulée "High pressure plastic behaviour of deep Earth minerals".
Pour plus d'informations :
- le chercheur impliqué : Sébastien Merkel ;
- le groupe de Physique des Minéraux ;
- la citation sur le site de l'EMU ;
- l'Union Européenne de Minéralogie ;
- la conférence EMC2012.
Jean-Louis Farvacque, ancien professeur au laboratoire, est l'auteur du livre intitulé « L'évolution des concepts de la physique de Newton à nos jours », à paraître aux éditions Ellipses le 30 octobre.
Ce livre expose une approche cohérente et synthétique de l’évolution des concepts de la physique depuis Newton jusqu’à nos jours, qui intéressera tout étudiant en licence de physique tout comme les enseignants du secondaire ou encore les amateurs curieux d’une synthèse claire.
Pour plus de détails :
- la fiche du livre sur le site des éditions Ellipses ;
- un autre ouvrage de Jean-Louis Farvacques : Initiation à la théorie quantique du solide, toujours aux éditions Ellipses.
Le Centre Commun de Microscopie, plateau technique de l’Institut Chevreul, accueille du 1er au 6 juillet 2012 l’école d’été du Groupement National de Microscopie Electronique à Balayage et de Microanalyses (GN-MEBA), en collaboration avec l’Ecole Centrale de Lille, l’Ecole des Mines de Douai, l’ENSCL, l’IEMN, Géosystèmes, et l’Université d’Artois. L’école formera une centaine de stagiaires venus de toute la France. Les travaux pratiques seront réalisés sur les MEB et microsondes du domaine universitaire de Lille 1 (dont ceux du CCM), auxquels s’ajoute une dizaine de machines installées pour l’occasion par les constructeurs. Plusieurs chercheurs, enseignant-chercheurs, ingénieurs et techniciens de l’UMET participent à cette école en tant qu’organisateurs et/ou moniteurs.
Pour en savoir plus :
- le contact au laboratoire : Paul Raterron ;
- la page de l'Ecole d'Eté de Microscopie Electronique à Balayage et de Microanalyses ;
- l'affiche de la manifestation.
A la suite d’un appel à projet international, l’équipe Physique des Minéraux de l’UMET a été sélectionnée pour l’étude des échantillons de la mission spatiale japonaise HAYABUSA. Il s’agit de la première mission de retour échantillons de la surface d’un astéroïde. Après la mission STARDUST et une forte collaboration avec la NASA, l’équipe s’engage donc dans un nouveau programme sur les matériaux témoins de l’origine de notre système solaire.
Deux actions ont été proposées, chacune requérant l’utilisation de la microscopie électronique. La première concerne un diagnostic de la déformation des roches en condition extrême (choc). La seconde vise à déterminer l’ordre-désordre cationique dans les silicates, cet axe de recherche étant par ailleurs en cours de développement méthodologique dans le laboratoire et la plateforme de microscopie électronique de la fédération Chevreul.
Pour plus de détails :
- Le programme HAYABUSA sur le site de l'agence spatiale japonaise ;
- Les chercheurs impliqués : Priscille Cuvillier, Damien Jacob, Hugues Leroux ;
- La page de l’équipe impliquée : Physique des Minéraux ;
- Plateforme utilisée : Centre Commun de Microscopie de Lille ;
- Contact : Hugues Leroux.
Le 20 juin 2012 aura lieu la journée inaugurale de la nouvelle installation pour le bi-étirage de films polymères. Cet équipement permettra la caractérisation du comportement de matériaux thermoplastiques sous des sollicitations diverses, en contrôlant aussi bien les déformations appliquées que la température.
Cette journée, en présence de représentants de la région Nord Pas de Calais, de la présidence de l'Université, et du CNRS, comportera une série d'exposés scientifiques durant la matinée. Elle sera suivi d'un buffet et d'une démonstration du nouvel équipement. Les exposés de la matinée auront lieu à l'ENSCL, bâtiment C7, amphi Petit.
Cette journée s'adresse aux chercheurs et étudiants de la région ainsi qu'aux entreprises du secteur.
Pour des raisons d’organisation, nous vous serions reconnaissants de confirmer votre présence auprès de Brigitte Versmessen le plus tôt possible.
Pour plus d'informations :
- le programme de la journée ;
- la page du groupe impliqué : Ingénierie des Systèmes Polymères ;
- les chercheurs impliqués : Jean-Marc Lefebvre, Valérie Miri, Grégory Stoclet.
Foued BENTISS, professeur invité à l'UMET, est co-auteur de l’article le plus cité de la revue « Applied Surface Science » pour la période 2006 – 2010 : Understanding the adsorption of 4H-1,2,4-triazole derivatives on mild steel surface in molar hydrochloric acid; F. Bentiss, M. Bouanis, B. Mernari, M. Traisnel, H. Vezin, M. Lagrenée, Appl. Surf. Sci., 253, 3696-3704, [doi: 10.1016/j.apsusc.2006.08.001].
En parallèle, Mme Marion COLLINET-FRESSANCOUR, post-doctorante à l'UMET, et co-auteure de l’article et de la conférence orale «Characterization of oxide layers formed on aluminum alloy during new PPG electrodeposited structural paint » a obtenu le prix de la technique attribué par Boeing lors du congrès SURFAIR 2012 à Biarritz du 31 mai au 1 juin. Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme du 7ième PCRD « Cleansky ».
Pour plus de détails :
- les chercheurs primés : Foued BENTISS, Marion COLLINET ;
- la publications en question: F. Bentiss, M. Bouanis, B. Mernari, M. Traisnel, H. Vezin, M. Lagrenée, Understanding the adsorption of 4H-1,2,4-triazole derivatives on mild steel surface in molar hydrochloric acid, Appl. Surf. Sci., 253, 3696-3704, [doi: 10.1016/j.apsusc.2006.08.001] ;
- le congrès « SURFAIR 2012 » ;
- le programme « Cleansky » ;
- le communiqué de presse du projet Cleansky sur le prix obtenu par Marion Collinet ;
- la photo de la remise de prix à Marion Collinet ;
- la page de l'équipe « Ingénierie des systèmes polymères ».
Rémy Besson, chercheur au sein du Groupe de Métallurgie Physique et Génie des Matériaux, a mis en ligne son programme ADPI. Ce programme permet l’étude de la thermodynamique et des défauts ponctuels d’un composé ordonné autour de la stœchiométrie. Il repose sur un traitement de physique statistique couplé au calcul atomique (potentiels empiriques, méthodes ab initio) des énergies et volumes de défauts ponctuels, et permet d’estimer, en fonction de la température et de la composition, les quantités de défauts ponctuels, dans des alliages ordonnés binaires ou ternaires aux cristallographies variées, incluant l’effet d’éléments d’addition. L’énergie libre de la phase est également obtenue en fonction des mêmes paramètres. L'accès au programme est facilité par une interface web, accessible gratuitement, et permettant de construire le fichier de données, puis de réaliser le calcul ADPI.
Pour plus de détails :
- le chercheur impliqué : Rémy Besson ;
- le Groupe de Métallurgie Physique et Génie des Matériaux ;
- la page du programme ADPI ;
- l'interface web du programme ADPI.
L'UMET recherche un(e) étudiant(e) pour effectuer un travail de thèse portant sur les "Propriétés piézoélectriques de matériaux à base de polymères électroactifs". Ce travail débutera à la rentrée 2012 et s'intégrera au sein de l'équipe Ingénierie des Systèmes Polymères.
Pour plus d'informations :
- encadrement de thèse: Sophie Barrau, Jean-Marc Lefebvre ;
- la description précise du sujet proposé, en PDF.
Marc Descamps, professeur au laboratoire, était sur Radio Campus le mercredi 18 avril à 17h30 dans une intervention consacrée aux matériaux thérapeutiques. En effet, les matériaux jouent un rôle clé dans la conception d'un médicament, pour assurer une bonne dissolution d'un comprimé, la délivrance d'une molécule à un objectif ciblé, ou encore préserver les propriétés d'une molécule active.
Dans cette émission, il a abordé,
- les problèmes rencontrés, de nature évidemment transdisciplinaire (Physique, Chimie, Pharmacie), et les caractères de ces matériaux moléculaires particuliers ;
- la formation et l'activité du réseau européen IDEA regroupant 6 laboratoires Français, Anglais et Belges.
Ce réseau s'est donné pour mission :
- de rassembler des spécialistes des différents domaines concernés pour contribuer à rationaliser la conception des médicaments sous forme solide ;
- d'initier des formations spécialisées à cette activité scientifique émergente.
Pour en savoir plus :
- la page du chercheur concerné, Marc Descamps ;
- les archives de l'émission Lille 1 Infos, sur le site de Radio Campus ;
- le projet de collaboration transfrontalière IDEA (Improving Drug Efficacy and Availability - Amélioration de l’Efficacité et de la Disponibilité des Médicaments).
Dans son numéro d'avril, le magazine Lille Métropole Infos met ce mois-ci à l'honneur Jean-Marc LEFEBVRE, Vice-président du Pôle MAUD et directeur de recherche au laboratoire.
L'article revient sur sa carrière, de la Normandie au Nord Pas-de-Calais, en passant par la Bretagne, la rédion parisienne, et le Massachusetts. Il rappele aussi les efforts entrepris depuis une dizaine d'années pour la création d'un institut regroupant le pôle molécules et matériaux de l’Université de Lille 1, l’Institut Chevreul.
Parmis les succès récents de l'Institut, on notera la création du pôle de compétitivité MAUD et sa participation à la mise en place de l’Institut Français des Matériaux AgroSourcés (IFMAS) qui vient d’être labellisé « Institut d'Excellence sur les Energies Décarbonées » par le gouvernement.
Ces succès se prolongeront par la construction prochaine d'un nouveau bâtiment pour l'Institut Chevreul, en face du bâtiment C6 actuel.
Plus plus d'informations :
- le page du chercheur honoré : Jean-Marc LEFEBVRE ;
- le site du magazine Lille Métropole Infos ;
- le site du pôle de compétitivité MAUD ;
- la version PDF de l'article en question.
Le prix Jacques Dalla Torre de la Société Française de Métallurgie et de Matériaux a été décerné à Jonathan Amodeo, étudiant de l'UMET ayant soutenu une thèse intitulée « Modélisation multi-échelle de la déformation plastique de MgO monocristallin : du laboratoire au manteau terrestre » le 15 décembre 2011.
Ce prix a été fondé en 2006 en souvenir de Jacques DALLA TORRE, jeune Physicien des Matériaux ayant effectué un brillant parcours au sein du CNRS, puis des laboratoires Bell et enfin du CEA. Il est attribué par la SF2M à un jeune chercheur méritant de cette discipline et est destiné à l'aider à compléter sa formation de thèse ou post-doctorale par un séjour à l'étranger auprès d'une personnalité de tout premier plan dans cette discipline.
Il sera remis lors de la Séance des Lauréats des Journées Annuelles de la SF2M le mardi 30 octobre 2012 à l'Ecole Nationale de Chimie de Paris, Chimie ParisTech.
Félicitations !
Pour plus de détails :
- l'étudiant primé : Jonathan Amodeo ;
- la page de la Société Française de Métallurgie et de Matériaux ;
- la description du prix Jacques Dalla Torre à la SF2M ;
- la thèse de doctorat de Jonathan Amodeo.
L’Institut Français des Matériaux Agro-Sourcés est l’institut de recherche, valorisation et formation dans la Chimie du Végétal en Nord-Pas de Calais. Il vient d’être labellisé « Institut d'Excellence sur les Energies Décarbonées » par le Premier ministre François FILLON en lien avec Laurent WAUQUIEZ, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Eric BESSON, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, et René RICOL, Commissaire général à l’investissement. Il bénéficiera d’une dotation de 30,8 millions d’euros.
L’IFMAS développera de nouvelles technologies pour créer des matériaux innovants à partir de ressources végétales locales, comme les céréales et la pomme de terre féculière. Intégrant l’ensemble des acteurs de la filière – du champ jusqu’aux peintures, revêtements et plastiques végétaux – l’IFMAS étudiera en particulier la transformation des matières premières et la mise en forme des plastiques végétaux, en prenant en compte le recyclage et la gestion de la fin de vie des nouveaux produits manufacturés.
L’IFMAS rassemble à ce jour onze partenaires, industriels, scientifiques, et pôles de compétitivité, dont des membres du laboratoire UMET. Plus de 150 enseignants-chercheurs, chercheurs publics et privés travailleront au sein de l’IFMAS, installé sur le campus de la Cité Scientifique à Villeneuve d’Ascq, à proximité immédiate de l’Institut Michel-Eugène Chevreul et du laboratoire.
Pour en savoir plus :
- le communiqué de presse ;
- le dossier de presse ;
- les « Instituts d'Excellence sur les Energies Décarbonées.
Le Conseil Européen de la Recherche a dévoilé les lauréats de son quatrième appel « Advanced Grant ». Patrick Cordier, responsable de l’équipe « Physique des minéraux » de l’Unité Matériaux et Transformation, figure parmi les chercheurs sélectionnés. Il se voit octroyer une subvention de près de 2,5 millions d’euros pour son projet de recherche sur la déformation des roches du manteau terrestre.
La Terre expulse sa chaleur interne grâce à de vastes mouvements de convection internes qui sont le moteur de la tectonique des plaques. Sur des intervalles de temps géologiques, les roches de l’intérieur de la Terre se comportent comme un fluide visqueux. L’étude des propriétés des matériaux de la Terre profonde est rendue très difficile par les conditions extrêmes qui y règnent. Le projet de recherche RheoMan(Multiscale Modelling of the Rheology of Mantle Minerals) tire profit des capacités actuelles de modélisation des matériaux pour reproduire des conditions impossible à atteindre en laboratoire. Basé sur une approche multi-échelles originale, ce projet permettra de mieux comprendre le fonctionnement de la machine Terre. Cette stratégie de recherche permettra également de prédire le comportement de nouveaux matériaux.Pour en savoir plus :
- le communiqué de presse de l'université Lille 1 ;
- un article de la Voix du Nord ;
- le site de l'European Research Council ;
- le site web du projet RheoMan.
Le 13 avril 2012 se tiendra une journée de conférences grand public Dépister, informer et traiter les maladies vasculaires à la faculté de médecine, Université Lille 2.
Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité dans le monde. Pour les traiter, de nombreuses techniques chirurgicales font appel à des biomatériaux, pour le traitement des traumatismes, des pathologies cardiovasculaires, ou ophtalmologiques, par exemple. Il s'agit d’un vaste domaine pluridisciplinaire impliquant les sciences physiques et chimiques, les sciences pour l’ingénieur, les sciences du vivant et la médecine. L’évolution des connaissances dans ces différentes disciplines permet l’émergence de nouveaux programmes de recherche utilisant des biomatériaux.
Le laboratoire UMET est impliqué dans ces thématiques dans le cadre du programme Interreg IVa des 2 Mers ‘MultiDES’ entre les Universités de Lille et Greenwich, qui propose cette journée thématique autour des maladies cardiovasculaires et des innovations technologiques faisant appel aux biomatériaux.
Les dates limites d'inscription sont fixées au 6 avril 2012.
Pour plus d'informations :
- la plaquette et le programme de la manifestation ;
- le formulaire d'inscription ;
- la page de la journée à l'université Lille2 ;
- les intervenants de l'UMET : Alexandra Peres-Anes, Joël Lyskawa, Bernard Martel.
- Professeur, Université Lille 1 : Section 28 - Microscopie électronique en transmission ;
- Ingénieur d’études, ENSCL : Elaboration et mise en forme des matériaux massifs.
Les profils sont décrits dans les liens ci-dessus.
Les candidats doivent contacter les responsables de recrutement au plus vite pour préparer leur dossier. Les instructions détaillées doivent être obtenues auprès des responsables ou de l'organisme recruteur.
Bien que solides, les roches du manteau terrestre se déforment très lentement. Patrick Cordier, Jonathan Amodeo et Philippe Carrez viennent de mettre au point un nouveau modèle permettant, sur des échelles de temps de plusieurs millions d'années, de faire le lien entre la déformation de ces roches et la convection du manteau, véritable moteur de la tectonique des plaques. Ces résultats ont donné lieu à une publication dans la prestigieuse revue Nature le 12 janvier 2012.
Jusqu’à présent, aucune méthode expérimentale en laboratoire n’avait permis d'atteindre les conditions réelles de déformation des roches du manteau. En appliquant ce modèle à l'oxyde de magnésium, solide présent dans le manteau terrestre, les scientifiques ont pu montrer comment les défauts à l'échelle atomique de ce minéral pouvaient être transmis à plus grand échelle et sur de longues périodes de temps. Ils montrent que seule une couche de faible épaisseur à la base du manteau peut être considérée comme un fluide visqueux, ailleurs le manteau se comporte comme un solide plastique. Ces résultats remettent aussi en cause certaines approches expérimentales à hautes pressions et températures.
Avec tous ces nouveaux éléments, un nouveau champ de recherche s’ouvre dans les domaines de géophysique reliant la notion de dislocation des solides à l’échelle atomique et les écoulements à l’échelle du manteau. Ce concept est à la base du projet RheoMan, un projet financé sur cinq ans par l'European Research Council (ERC) débutant en 2012 pour modéliser la rhéologie du manteau terrestre.
Pour plus d'informations :
- le communiqué de presse du CNRS ;
- le communiqué de presse de l'Université Lille 1 ;
- les chercheurs impliqués : Patrick Cordier, Jonathan Amodeo et Philippe Carrez ;
- le projet RheoMan ;
- l'article en question : P. Cordier, J. Amodeo, P. Carrez, Modelling the rheology of MgO under Earth’s mantle pressure, temperature and strain rates, Nature 481 pp. 177-180 (2012) [doi: 10.1038/nature10687] ;
- l'article News and Views de la revue Nature.
L'année 2012 commence en force avec la « Journée des doctorants de l’UMET ». Cette journée se tiendra le jeudi 12 janvier, de 8h55 à 18h00, au bâtiment des Thèses.
Les présentations, en français ou anglais, dureront 4 min (2 transparents) pour les doctorants en première année de thèse, et 8 min (4 transparents) pour les autres.
L’ensemble des personnels de l’UMET est fortement encouragé à participer à cette journée, et chaleureusement invité au buffet-déjeuner offert ce jour-là par le laboratoire.
Le programme de la manifestation est disponible en ligne.
Le XIIIème Congrès Français de Génie des Procédés se déroulera à Lille du 29 novembre au 1er décembre 2011. Il est organisé par des membres du laboratoire.
Ce congrès comprendra trois conférences plénières invitées, sur les thèmes des nouveaux challenges pour le développement des procédés d’élaboration des matériaux ; sur la digestion, la nutrition et le génie des bioprocédés et enfin sur les procédés au service de la relocalisation des industries. Nous auront aussi une communication d'un invité d’honneur, sur les « procédés verts ».
D’autre part, plus de 600 communications orales ou par affiche sont attendues et aborderont les problématiques de l’élaboration des produits d’usage et matériaux ; de l’énergie et de la thermodynamique ; de l’environnement ; des procédés pour les sciences du vivant; de la modélisation, du contrôle, de la sécurité et la fiabilité des procédés ; des procédés et technologies avancés et enfin de la formation. L’innovation en Génie des Procédés sera également mise en avant au cours d’une table ronde.
Enfin, un « Forum Jeunes » à destination de nos doctorants, incluant des tables rondes ; un mur d’opportunités, un « book » de CV et d’autres activités, sera également organisé.
N'hésitez pas à consulter le site internet et à vous inscrire afin de ne pas manquer cet événement majeur dans le domaine.
Pour plus d'informations :
Renaud Deguen, maintenant post-doctorant à l'université Johns Hopkins aux Etats-Unis, Philippe Cardin, de l'institut ISTerre de Grenoble, Ricardo Lebensohn, du laboratoire Los Alamos, et Sébastien Merkel, du laboratoire, proposent un nouveau modèle de formation et d'anisotropie de la graine du noyau.
La graine du noyau de la Terre est l'objet le plus caché de notre planète. C'est une boule solide de 1220 km de rayon, entourée du noyau liquide composé d'un alliage de Fer en fusion. Elle s'est formée et continue de croître par cristallisation du Fer à partir du noyau liquide qui se refroidit. Il y a plus d'une vingtaine d'années, les sismologues en ont révélé une propriété marquante, une anisotropie vis-à-vis des ondes sismiques. Les spécialistes du noyau cherchent depuis à en comprendre les causes.
Dans cette étude, les auteurs proposent que la cristallisation de la graine n'est pas homogène. Elle est refroidie par des mouvements de convection dans le noyau liquide, induisant une cristallisation plus prononcée dans la zone équatoriale. De plus, au fur et à mesure de sa croissance, le noyau liquide se concentre en éléments légers (S, O, Si, ...) si bien que le matériau qui cristallise sur la graine est lui-même de plus en plus riche en éléments légers, et donc de moins en moins dense. Ainsi la graine est stratifiée dynamiquement.
Cette stratification induit une localisation des déformations, entrainant une réorientation importante des polycristaux de fer, et ainsi une anisotropie sismique. Les auteurs montrent ensuite que, dans ce modèle, l'anisotropie dans les profondeurs de la graine est peu affectée par les défomations et résulte principalement de l'épisode de cristallisation. Plus proche de la surface, les déformations sont importantes et entrainent une réorientation importante des polycristaux de fer. L'anisotropie ainsi modélisée correspond, dans son ensemble, aux mesures sismologiques.
Pour plus d'informations :
- l'article en questions : R. Deguen, P. Cardin, S. Merkel, R. A. Lebensohn, Texturing in Earth’s inner core due to preferential growth in its equatorial belt, Physics of the Earth and Planetary Interiors 188 pp. 173-184 (2011) [doi: 10.1016/j.pepi.2011.08.008] ;
- le chercheur impliqué : S. Merkel ;
- la page sur l'anisotropie et la formation de la graine à l'institut ISTerre ;
- un communiqué de presse du CNRS portant sur une étude précédente.
La première école MINTEM, dédiée à la microscopie électronique en transmission et minéralogie, s'est tenue à l'Université Lille 1 du 10 au 14 octobre 2011. L'école a reçu 11 participants, venant de France, Allemagne, Espagne, et Italie. Nous remercions encore nos sponsors et soutiens pour le contribution au succès de cette école : le laboratoire UMET, le CNRS, la fédération Chevreul et son Centre Commun de Microscopie, l'ENSCL, la SFMC, la DMG, et l'éditeur Springer.
Nous remercions aussi les participants et enseignants : Damien Jacob, UMET, Université Lille 1, Hugues Leroux, UMET, Université Lille 1, Nobuyoshi Miyajima, Bayerisches Geoinstitut, Université de Bayreuth, Alexandre Mussi, UMET, Université Lille 1, and K.Pollok, Institut für Geowissenschaften, Université de Jena.
Pour plus d'informations :
Le 27 septembre, au cours d’une table ronde sur la chimie verte, le Président de la République a confirmé son soutien à la Chimie du Végétal et a exprimé l’intérêt de l’Etat pour le projet IFMAS (Institut Français des Matériaux Agro-Sourcés). Suite à cette intervention, le Commissariat Général à l’Investissement vient de confirmer que le projet IFMAS a été retenu, sous conditions, en complément des projets de première vague PIVERT et INDEED pour une sélection définitive prévue début 2012.
L’IFMAS mettra au point de nouvelles technologies pour créer des matériaux innovants à partir de ressources végétales locales, comme les céréales et la pomme de terre féculière. L’IFMAS intègrera tous les acteurs de la filière : du champ jusqu’aux peintures, revêtements et plastiques végétaux. L’IFMAS étudiera, en particulier, la transformation des matières premières et la mise en forme des plastiques végétaux en prenant en compte le recyclage et la gestion de la fin de vie des nouveaux produits manufacturés.
Ce projet implique plusieurs partenaires industriels, scientifiques, et le pôle de compétitivité MAUD. Il est porté par et implique plusieurs membres du laboratoire.
Au total, plus de 150 enseignant-chercheurs, chercheurs publics et privés travailleront au sein de l’IFMAS. De nombreuses autres sociétés seront associées à l’IFMAS et auront accès à ses services : plateformes technologiques, formation et hôtel à projets. L’Institut sera localisé sur le campus de la Cité Scientifique à Villeneuve d’Ascq à proximité immédiate de l’Institut Michel-Eugène Chevreul et du laboratoire.
Pour plus d'informations :
- télécharger le le dossier de presse ;
- le site du pôle de compétitivité MAUD.
Durant la période estivale, le quotidien Nord Eclair a ouvert une rubrique hebdomadaire consacrée aux laboratoires des universités. C'est ainsi que 4 unités de Lille1, dont la nôtre, ont été mises à l'honneur : l'UGSF, l'UMET, le PhLAM, et l'IEMN.
Pour plus d'informations :
Un article vient de paraître dans la revue « J’innove en Nord-Pas de Calais » sur le projet de Coopération Transfrontalière INTERREG IVA “2 Mers Seas Zeeën” IDEA : Improving Drugs Efficacy and Availability coordonné par l’équipe MMT (Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques) de l’UMET.
Le projet IDEA tient son origine de la présence dans l’Euro-région de spécialistes internationalement reconnus en physique, chimie, et pharmacie dans le domaine du développement des substances pharmaceutiques solides. Ces scientifiques travaillent dans les universités de Cambridge, East Anglia-Norwich, Gand, Lille, et dans une PME Flamande SEPS-Pharma et ont pour objectifs de :
i) Développer dans l’Euro région une activité de recherche originale ayant des implications techniques directes sur la conception des nouveaux médicaments à forme solide. La finalité est de faciliter le développement de nouveaux et d’anciens médicaments sous des formes plus efficaces thérapeutiquement, plus stables physiquement et chimiquement, d’emploi plus sûr et à performances mieux garanties. Les nouvelles formes résultent principalement de l’emploi des technologies relatives aux nano particules, aux composés amorphes et aux co-cristaux.
ii) Créer dans l’Euro région une formation à un nouveau métier qui consiste à optimiser la conception des médicaments solides. Cet enseignement trans-disciplinaire est assuré conjointement par les membres du consortium IDEA (parcours Master Matériaux Pharmaceutiques). Ce métier répond au besoin des compagnies pharmaceutiques pour vaincre les obstacles actuels au développement des médicaments.
Pour plus de détails :
- le site du projet IDEA ;
- les projets INTERREG ;
- l'article en question ;
- le site de l'équipe MMT ;
- le site du parcours « Matériaux Pharmaceutiques » du Master de Physique ;
- la plaquette de ce parcours.
This workshop originates from the Cross-border Cooperation programme INTERREG IVA IDEA : Improving Drugs Efficacy and Availability. It is focused on presenting the most recent developments in understanding and controlling the physico-chemical properties of pharmaceutical solids (active substances and excipients) and their impact on the efficacy and bioavailability of drugs. The workshop is open to scientists and researchers from academia and from industry and will be held on 4-5 July at the University Lille1 in Villeneuve d’Ascq, France.
More information:
- local organizers: Marc Descamps and Frédéric Affouard,
- website: http://idea.univ-lille1.fr
- PDF flyer: workshop flyer.
Confirmed speakers:
- F. Affouard (University Lille1/CNRS, France)
- A. Almeida (University Ghent, Belgium)
- J.-R. Authelin (Sanofi-Aventis, France)
- P. Bordet (CNRS, Institut Néel, France)
- G. Coquerel (University Rouen, France)
- M. Descamps (University Lille1, France)
- J. Doucet (Novitom-Floralis, France)
- M. Eddleston (University Cambridge, UK)
- W. Jones (University Cambridge, UK)
- J. Siepmann (University Lille2, France)
- J. Ubbink (Food Concept & Physical Design “The Mill “, Switzerland, University Bristol, UK)
- J-F. Willart (University Lille1/CNRS, France)
Les rencontres "Plasticité 2011" se sont tenues du 4 au 6 avril 2011 sur le campus de l'Université Lille 1. Ce congrès est le rendez-vous annuel des chercheurs s'intéressant aux processus physiques gouvernant la déformation plastique des matériaux.
L'édition 2011, organisée par des membres du laboratoire, s'est tenue sous le célèbre soleil du Nord et a réuni 97 participants de la communauté française de plasticité. Elle a donnée lieu à 25 présentation orales du lundi au mercredi midi et la présentation de 35 posters le lundi soir.
Les organisateurs remercient tous les participants pour la qualité des présentations et la vivacité des débats. Rendez-vous est pris pour la prochaine édition, à Metz en 2012!
Pour plus d'informations :
Le lundi 28 mars 2011 aura lieu la journée "Solvation in Liquids", dans la salle de l'UFR de chimie au bâtiment C8. Cette journée, organisée par l'UMET, le LASIR et le PhLAM verra l'intervention de chercheurs lillois et de collègues européens sur le sujet.
Le programme détaillé de la manifestation est disponible en PDF ici.
Au printemps 2011, 4 postes sont à pourvoir au sein de l'Unité Matériaux et Transformations :
- Maître de Conférences, Université Lille 1 : Section 28 - Physique structurale et Mécanique des Polymères
- Professeur IUT A - Université Lille 1 : Section 28 - Physique et Matériaux – Dept. Mesures Physiques
- Maître de conférence ENCL : Section 62 - Génie des procédés – Réaction et résistance au feu des matériaux
- Professeur ENCL : Section 62 - Génie des procédés – Traitement de surface
Les profils sont décrits dans les liens ci-dessus.
Les candidats doivent contacter les responsables de recrutement au plus vite pour préparer leur dossier. Les instructions détaillées doivent être obtenues auprès des responsables ou de l'organisme recruteur.
Le montage de diffusion/ diffraction X installé dans les sous-sols du bâtiment C6 vient d'être modernisé, avec l'achat d'une nouvelle source dix fois plus puissante que la précédente, monochromatique, et équipée de « fentes scaterless » permettant de s’affranchir des effets de diffusion par les bords des fentes. L'installation de la nouvelle source a donné lieu à une réorganisation du montage permettant ainsi de travailler selon différentes configurations allant de la diffraction à la diffusion X. En particulier, une distance échantillon-détecteur de 3 mètres est maintenant accessible, permettant l’analyse quantitative en diffusion X.
Par ailleurs, le banc a été conçu de manière à ce que de nombreux environnements échantillon puissent être utilisés (porte échantillon motorisé, four, machine de déformation…). De plus, des programmes ont été développés afin que cet équipement soit « easy to use ».
Le banc de diffraction/diffusion X permettra l'étude des polymères, et des matériaux en général, de l’échelle atomique à l’échelle de quelques dizaines voire de la centaine de nanomètres. Il permettra aussi l'obtention de données quantitatives comme par exemple la forme et la taille de nanocharges dans des polymères nanocomposites ou alors des données telles que le taux de cristallinité ou le facteur d’orientation dans les polymères déformés.
Pour plus d'informations :
- les détails du montage : Banc de diffraction-diffusion X ;
- les personnels impliqués : Grégory Stoclet, Claude Vanmansart, Valérie Miri, Roland Séguéla ;
- le groupe de recherche : Ingénierie des Systèmes Polymères.
L'ouvrage Ce que disent les minéraux, publié en 2008 par Patrick Cordier et Hugues Leroux, est maintenant disponible en néerlandais.
Dans cet ouvrage, ils montrent comment les spécialistes des minéraux scrutent le ciel au télescope, travaillent avec un accélérateur de particules, un microscope électronique, ou encore participent à des missions de la NASA.
Ce sont là quelques facettes de la vie du minéralogiste au XXIe siècle. Car les minéraux ne sont pas seulement beaux, ils racontent des histoires passionnantes dont le décryptage mobilise les techniques les plus sophistiquées et des chercheurs appartenant à tous les domaines scientifiques. Des histoires qui conduisent l’homme à voyager depuis les galaxies les plus lointaines jusqu’au centre de la Terre.
Liens :
- l'ouvrage en français : Ce que disent les minéraux ;
- l'ouvrage en néerlandais : Mineralen ;
- les chercheurs impliqués : Patrick Cordier et Hugues Leroux.
Un groupe international de scientifiques, dirigé par Nicolas Dauphas (Université de Chicago) et comprenant notamment Mathieu Roskosz et Julien Stodolna (Equipe de Physique des Minéraux dans le laboratoire) vient d'identifier des grains microscopiques issus d'une étoile proche de notre système solaire qui aurait explosé peu de temps avant sa naissance, il y a 4,5 milliards d'années.
Les traces de cette supernova, trouvées dans la météorite d'Orgueil, renferment un excès de l'isotope 54 du chrome (54Cr), excès retrouvé précédemment dans certaines météorites et non sur Terre. La découverte de ces grains présolaires suggère qu'une supernova a disséminé, de manière hétérogène, de fines particules riches en 54Cr dans le nuage de gaz et de poussières qui a donné naissance à notre système solaire. Ce travail est publié dans la revue The Astrophysical Journal.
Les images en microscopie électronique en transmission ont été réalisées à l'UMET. Elles montrent des minéraux condensés à partir de vapeurs et découverts dans les météorites Orgueil et Murchison. C'est parmi ces grains, 1000 fois plus petits qu'un cheveux, qu'ont été identifiées les poussières formées, il y a plus de 4,5 milliards d'années, par une supernova.
Pour plus d'informations :
- les chercheurs impliqués: Mathieu Roskosz et Julien Stodolna,
- le communiqué de presse de l'INSU,
- le communiqué de presse du CNRS,
- le communiqué de presse de l'Université Lille 1,
- le communiqué de presse de l'Université de Chicago,
- l'article en question: N. Dauphas, L. Remusat, J. H. Chen, M. Roskosz, D. A. Papanastassiou, J. Stodolna, Y. Guan, C. Ma, J. M. Eiler, Neutron-rich chromium isotope anomalies in supernova nanoparticles, The Astrophysical Journal 720 pp. 1577-1591 (2010) [doi: 10.1088/0004-637X/720/2/1577].
Structure atomique du coeur d’une dislocation coin {110} dans une perovskite cubique SrTiO3. On notera la présence de deux dislocations partielles bordant une faute d’empilement géométrique de type APB (Anti Phase Boundary)
En savoir plus :
- P. Carrez, P. Cordier ;
- le groupe de Physique des Minéraux ;
- L’article en question : A. M. Walker, P. Carrez, P. Cordier, Atomic-scale models of dislocation cores in minerals : progress and prospects, Mineralogical Magazine 74 pp. 381-413 (2010) [doi: 10.1180/minmag.2010.074.3.381.
Le 1er juillet 2010 s’est tenue à l’université de Lille 1 une journée scientifique à l’occasion du départ à la retraite de Jean-Paul Morniroli. La journée était organisée de façon conjointe par l’UMET et la Société Française des Microscopies (SFµ).
Une soixantaine de participants venus de nombreux pays (Belgique, Espagne, Etats-Unis, France, Israel, Royaume-Uni, Suisse) étaient réunis pour écouter les exposés de spécialistes internationaux de la diffraction électronique ayant collaboré avec Jean-Paul Morniroli. Les sujets ont traité à la fois des travaux à l’origine du développement et du succès de la technique du « faisceau convergent », avec notamment deux représentants de la fameuse « Ecole de Bristol », ainsi que de ses développements les plus récents pour les analyses quantitatives dans le domaine des déterminations structurales. De nombreuses contributions étaient par ailleurs consacrées à la technique récente de la « précession électronique », à laquelle Jean-Paul Morniroli s’est fortement intéressé à la fin de sa carrière.
Pour en savoir plus :
La Journée microscopie biologie et physique, sur le thème : "microscopie multi-échelle" s’est tenue à Lille le 26 mars 2010.
La microscopie est utilisée par un ensemble de communautés (biologistes, physiciens, chimistes, cristallographes, minéralogistes, spécialistes des matériaux, spectroscopistes...), souvent avec des problématiques communes. Par exemple: comment obtenir le maximum d’informations des échantillons sans les endommager. Le but de cette première journée était de favoriser les rencontres entre microscopistes de différentes communautés et elle eu pour thème la microscopie multiéchelle. Elle sera suivie de journées présentant de nouvelles thématiques. La prochaine aura lieu à Lyon avec pour thématique l’échelle nanoscopique.
- Programme et abstracts: voir ce document
- Téléchargez les présentations de la journée.
- Soutien financier : Elexience, FEI, Gatan, Optics-Concept, Oxford Instruments SA, Zeiss.
Une nouvelle famille de particules extraterrestres, dont l’origine serait très probablement cométaire, vient d’être identifiée pour la première fois dans les neiges au centre de l’Antarctique. Il s’agit de micrométéorites, remarquablement préservées et constituées de matière organique contenant de petits assemblages de minéraux provenant des régions les plus froides et reculées du système solaire. Ces travaux sont le fruit d’une collaboration entre le Centre de spectroscopie nucléaire et spectrométrie de masse (CNRS/Université Paris-Sud 11), le Muséum National d’Histoire Naturelle (Paris), l’Université Lille 1 et l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Ils font l’objet d’une publication dans la revue Science.
La contribution de l’équipe Lilloise (Unité Matériaux et Transformations – UMR 8207) était d’étudier la fraction minérale de ces micrométéorites. Les moyens utilisés ont été ceux de la plateforme de microscopie électronique de la fédération Chevreul. Ces études ont permis de montrer que la matière organique de ces micrométéorites contient de nombreux assemblages réfractaires (essentiellement des silicates) qui présentent de nombreuses similarités avec les échantillons cométaires de la mission Stardust. Il s’agit donc de matériaux extrêmement bien préservés. Leurs compositions chimiques et isotopiques vont permettre d’appréhender les processus physico-chimiques qui étaient actifs à l’intérieur du disque de gaz et de poussières qui entouraient le jeune Soleil, il y a 4,5 milliards d’années. A noter que l’équipe Lilloise est toujours impliquée dans l’étude des échantillons cométaire rapportés sur Terre par la sonde Stardust, dans le cadre d’une collaboration avec la NASA.
En savoir plus :
- le chercheur impliqué: Hugues Leroux ;
- le communiqué de presse du CNRS ;
- l'article en question: J. Duprat, E. Dobrica, C. Engrand, J. Aléon, Y. Marrocchi, S. Mostefaoui, A. Meibom, H. Leroux, J. N. Rouzaud, M. Gounelle, F. Robert, Extreme Deuterium Excesses in Ultracarbonaceous Micrometeorites from Central Antarctic Snow, Science 328 pp. 742-745 (2010) [doi: 10.1126/science.1184832].
En septembre 2010, l'Université ouvrira un nouveau Master Physique. Le laboratoire sera associé à ces formations, et en particulier pour la spécialité "Matériaux". Cette spécialité s'adresse aux étudiants désirant acquérir une formation de haut niveau dans le domaine de la Physique des Matériaux en profitant de son ancrage avec l'important potentiel de recherche présent à Lille dans ce domaine (notre laboratoire, Institut Chevreul, IEMN (EPhONI),...).
Dans ce cadre, l'UMET propose une une trentaine de stages pour les étudiants de M2. Les étudiants intéressés peuvent contacter les responsables dès maintenant.
Adossé au Master Chimie de l’Université Lille1, ce nouveau Master II de spécialité présente les particularités suivantes :
- Entièrement dédié au Polymère : de la conception de la macromolécule à l’objet polymère ;
- Part importante consacrée aux innovations porteuses d’emploi (Ingénierie macromoléculaire, chimie propre, polymères biosourcés, nanocomposites, polymères stimulables, biomatériaux...) ;
- Ouvert aux étudiants de l’ENSCL, Ecole des Mines de Douai, Département Matériaux de Polytech’Lille, ENSAIT...
- L’aspect professionnalisation est intégré de manière forte à la spécialité ;
- Stage de 4 mois minimum en laboratoire académique ou industriel ou et/ou international ;
- Adossement du Master à 5 équipes des Unités CNRS UMET 8207 et UCCS 8181 de la fédération Chevreul, 2 équipes de l’Université de lille 2 et des écoles d’ingénieurs partenaires. Ces laboratoires ont une visibilité socio-économique en région et au plan national via les pôles de compétitivité associés, ce qui est un facteur favorable à l’insertion professionnelle des étudiants.
- Débouchés :
- Soit insertion professionnelle directe : poste ingénieurs dans les secteurs chimie et matériaux pour emballage, transport, bâtiment, biomédical, textile, environnement...
- Soit accès aux sujets de thèse et préparation d’un doctorat qui ouvre la voie aux concours d’enseignants chercheurs et chercheurs ;
- Plaquette et formulaire de candidature sur : http://master-chimie.univ-lille1.fr ;
- Responsable : Maryse Bacquet.
Au printemps 2010, 6 postes sont à pourvoir au sein de l'Unité Matériaux et Transformations :
- Ingénieur d'études, Université Lille 1: Ingénieur en techniques d'analyses chimiques ;
- Maître de conférence Université Lille 1: Section 28 - Modélisation de la plasticité des minéraux ;
- Maître de conférence Université Lille 1: Section 33 - Systèmes polymères à activité thérapeutique ;
- Maître de conférence IUT A - Université Lille 1: Section 28 - Matériaux thérapeutiques : biodisponibilité ;
- Maître de conférence ENCL: Section 33 - Métallurgie et Génie des Matériaux ;
- Professeur - Université Lille 1: Section 28 - Plasticité et comportement des matériaux sous très hautes pressions.
Les profils sont décrits dans les liens ci-dessus.
Les candidats doivent contacter les responsables de recrutement au plus vite pour préparer leur dossier. Les instructions détaillées doivent être obtenues auprès des responsables ou de l'organisme recruteur.
En septembre 2010, l'Université ouvrira un nouveau Master Physique. Le laboratoire sera associé à ces formations, et en particulier pour la spécialité "Matériaux". Cette spécialité s'adresse aux étudiants désirant acquérir une formation de haut niveau dans le domaine de la Physique des Matériaux en profitant de son ancrage avec l'important potentiel de recherche présent à Lille dans ce domaine (notre laboratoire, Institut Chevreul, IEMN (EPhONI),...).
Le parcours intitulé "Recherche - Matériaux" offre de nombreuses possibilités d’initiation à la recherche ou tout simplement de formation par la recherche. Elle s’effectue sous forme d’un stage de longue durée (environ 5 mois) au sein d’une équipe de recherche (en laboratoire ou en entreprise), avec un tutorat individuel assuré par un chercheur confirmé.
Aux étudiants intéressés par un débouché professionnel en entreprise à BAC+5, la spécialité offre deux parcours dans le domaine des Matériaux Pharmaceutiques et des Matériaux pour le Nucléaire. Ces formations s'appuient sur les réseaux privilégiés qui existent dans ces domaines entre nos laboratoires et ces domaines industriels.
Liens :
- le Master Physique de l'Université Lille 1 ;
- la spécialité "Matériaux";
- le parcours "Recherche - Matériaux" ;
- le parcours "Matériaux Pharmaceutiques" ;
- le parcours "Matériaux pour le Nucléaire".
Pour élucider le mystère de la présence de forsterite (minéraux silicatés réfractaires riches en magnésium) dans une région froide des disques protoplanétaires (les “pouponnières” de systèmes planétaires comme le nôtre), révélée en 2009 par le satellite Sptizer, des chercheurs de l’UMET et de l’UCCS ont entrepris la synthèse de silicates dans des conditions analogues aux conditions astrophysiques.
Il apparaît que dans ces conditions, ce n'est pas la thermodynamique qui conditionne la nature des minéraux, mais la concentration en ions (Mg2+) aptes à migrer à l'intérieur de la structure silicatée rigide à l'échelle atomique.
Cette étude permet d’expliquer la zonation paradoxale des disques protoplanétaires qui conduit le minéral réfractaire, théoriquement formés aux plus hautes températures à dominer à la fois la minéralogie des zones les plus chaudes et des zones les plus froides du disque. Ce travail met en lumière, de manière simple, comment la zonation minéralogique des disques à l'échelle des unités astronomiques est contrôlée par la réactivité de la matière condensée à l'échelle atomique.
Pour en savoir plus :
- les chercheurs impliqués: Mathieu Roskosz, Jessy Gillot, Frédéric Capet, Pascal Roussel, et Hugues Leroux ;
- la page du groupe de physique des minéraux ;
- le communiqué de presse du CNRS ;
- l'article en question: M. Roskosz, G. Gillot, F. Capet, P. Roussel, H. Leroux, Surface temperature of protoplanetary disks probed by annealing experiments reflecting Spitzer Observations, The Astrophysical Journal 707 pp. L174-L178 (2009) [doi: 10.1088/0004-637X/707/2/L174].
Bernard Martel, chercheur au laboratoire, est intervenu sur Radio Campus le 6 janvier 2010. Dans cette intervention, il a évoqué le prix OSEO innovation attribué fin novembre à son équipe.
Ce prix couronne 7 années de recherche pour un projet mené en partenariat avec la société Pérouse Médical et l'unversité Lille 2. Ces travaux ont abouti à la réalisation d’une nouvelle prothèse vasculaire à libération prolongée d’antibiotiques, permettant de limiter les risques d’infections postopératoires et ainsi d’améliorer les conditions de guérison des patients.
Liens :
- L'enregistrement de l'émission ;
- Le communiqué de presse de l'université Lille 1 ;
- Le communiqué de presse d'Oséo ;
- Plus d'informations sur les activités de cette équipe.
Depuis le 1er Janvier 2010, plusieurs équipes de l'université Lille 1 se sont regroupées au sein d'une seule unité, l'Unité Matériaux et Transformations.
L'unité UMET répond au double objectif de concentrer les activités « matériaux » au sein de la Fédération Chevreul de l'Université Lille1 et de faire naître les synergies nécessaires pour une recherche de plus en plus performante soumise à une compétition nationale et internationale croissante.
Le contour de l’unité répond à la volonté de garder une cohérence thématique, toutes les équipes de l’UMET ayant un coeur de métier matériaux. Du point de vue organisationnel l’UMET se déclinera en quatre équipes :
- Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques ;
- Métallurgie Physique et Génie des Matériaux ;
- Physique des Minéraux ;
- Ingénierie des Systèmes Polymères.
Les personnels permanents associés à l’unité se composent de 54 enseignants chercheurs, de 12 chercheurs CNRS et de 24 ITA-IATOSS.
Bon vent pour les années à venir!
L'UMET débutera l'année avec une journée scientifique organisée à l'occasion du départ en retraite de Denise Ferré et centrée sur les thèmes Modélisation - Plasticité – Minéraux.
Cette journée aura lieu le mardi 5 Janvier 2009 au bâtiment des thèses de l'Université Lille 1, de 10h à 17h. La programme détaillé de la journée est disponibles ici.
Jean-Louis Farvacque, chercheur au laboratoire, a publié un ouvrage destiné aux étudiants en physique : Initiation à la théorie quantique du solide, aux éditions Ellipses.
Cet ouvrage est issu d’un cours enseigné à l’université de Lille pendant plus de 20 ans à trois niveaux : une initiation aux propriétés électroniques des solides (maîtrise, master 1), une présentation des propriétés quantiques des solides (DEA, master 2) et la formation de doctorants. Le contenu du livre reflète ces trois niveaux et peut aussi bien être utilisé, en première lecture, par des étudiants débutants que par des étudiants en thèse et bien au-delà.
La première partie décrit les principaux concepts de physique qui sont à la base de la mise au point des différents codes de calculs « ab initio ». Ces codes permettent la détermination de la structure des molécules des matériaux cristallins, des défauts de structure ainsi que le calcul des états d’énergie électronique des matériaux. Ils sont couramment utilisés par les chimistes, les biologistes, les métallurgistes et les physiciens. La seconde partie est dédiée à la description des propriétés des matériaux associées à leur structure réelle (impuretés de dopage, défauts cristallins, hétérostructures…), puis leur « réponse » aux sollicitations extérieures dont la compréhension conduit à la maîtrise des propriétés de transport électrique, des propriétés d’absorption et d’émission lumineuse qui sont à la base de la technologie des composants optoélectroniques modernes.
Le laboratoire organise une école de tomographie en microscopie électronique en transmission en novembre 2009.
Cette école s’adresse à tous les utilisateurs de MET débutants ou expérimentés en tomographie. Les trois aspects fondamentaux : acquisition des images, reconstruction et visualisation seront abordés. Les cours permettront d’appréhender les réglages du microscope et les paramètres nécessaires pour optimiser l’acquisition des séries tiltées. Les cours se déroulement au sein du CCM. Nous aurons à notre disposition un Microscope Electronique en transmission : Tecnai G2 équipé de cameras GATAN : ORIUS 1000 (bas de colonne), GIF2000/Multiscan pour les sessions pratiques.
Les détails sont disponibles en suivant ce lien.
Du 5 au 10 juillet 2009 s’est tenue à Bouvines (près de l’université, à Villeneuve d’Ascq) une école internationale portant sur la diffraction électronique en précession. Cette nouvelle technique, proposée par Vincent et Midgley en 1994 à Bristol, se développe actuellement très rapidement grâce à sa possible implantation sur tous types de microscopes. Les applications principales portent sur la cristallographie électronique, qui a pour objet la détermination et l’affinement de structures cristallines à l’échelle submicronique.
Le propos de l’école était de donner les aspects basiques et avancés de cette technique, sur le plan théorique et pratique. Nous avons réunis 27 participants venus d’Europe, doctorants et jeunes chercheurs. Les cours étaient assurés par les spécialistes mondiaux de la technique.
Les photos prises à cette occasion sont visibles ici.
Une étrange inclusion dans la météorite d'Isheyevo vient d'être découverte par une équipe du Muséum et de l'INSU-CNRS associée aux Universités de Lille (LSPES) et Grenoble.
Cette inclusion, minéralogiquement primitive et riche en matière organique, présente des excès d'azote lourd les plus élevés jamais mesurés en laboratoire. Cette découverte remettrait en cause les modèles actuels de formation du système solaire.
Les résultats sont publiés cette semaine dans la revue PNAS. La contribution de l'équipe de Lille a consisté en l'étude de la minéralogie de cette inclusion primitive, par microscopie électronique en transmission (MET).
Pour en savoir plus :
- le communiqué de presse du CNRS ;
- la publication: Giacomo Briani, Matthieu Gounelle, Yves Marrocchi, Smail Mostefaoui, Hugues Leroux, Eric Quirico, Anders Meibom, Pristine extraterrestrial material with unprecedented nitrogen isotopic variation, Proceedings of the National Academy of Sciences, doi: 10.1073/pnas.0901546106.
L'étude de l'origine et des premières étapes de l'histoire de la Terre reste l'un des problèmes scientifiques les plus difficiles à traiter car les témoins potentiels de ces événements ont été majoritairement effacés par les 4,5 milliards d'années d'histoire géologique ultérieure de notre planète. Une des questions qui fait encore débat dans la communauté scientifique est de savoir comment la Terre s'est structurée (les spécialistes disent différenciée) avec au centre un noyau où le fer natif domine, entouré d'un manteau composée essentiellement de silicates de fer et de magnésium.
Depuis le début de cette décennie, la possibilité de mesurer précisément la composition isotopique du fer dans les matériaux naturels a ouvert une voie de recherche nouvelle en la matière. En effet, l'état d'oxydation du fer est l'un des principaux facteurs de fractionnement de ses cinq isotopes stables. Comme le fer est présent sous forme métallique dans le noyau (oxydation 0) et qu'il est très majoritairement à l'état divalent (Fe ++) dans le manteau des planètes telluriques (sous forme de silicates), on pouvait s'attendre à ce que sa composition isotopique soit très contrastée entre ces deux réservoirs planétaires majeurs.
Les isotopes du fer peuvent-ils servir de traceur pour élucider certains aspects de la genèse de la Terre, de la Lune et d'autres planètes telluriques, dont Mars ? Pour répondre à cette question, des chercheurs du Laboratoire d'étude des Mécanismes de Transfert en Géologie (CNRS-INSU, Université de Toulouse), du Laboratoire de Structure et Propriétés de l'Etat Solide, (CNRS, Université de Lille), de l'Institution Carnegie à Washington et de l'Université Macquarie à Sydney ont analysé les compositions isotopiques du fer de phases métal et silicates synthétisées à l'équilibre dans des conditions de haute pression (1 à 7.7 giga pascals) et haute temperature (1750 à 2000°C), reproduisant celles de l'océan de magma qui aurait précédé l'apparition du noyau terrestre. Dans les conditions de leurs expériences, on n'observe pas de fractionnement isotopique lié à l'apparition de deux phases métal et silicate. Ceci implique que les différences observées entre les planètes résultent plus de la manière dont les planètes se sont accrétées (comme le gros impact responsible de la formation de la Lune), que de leur différenciation ultérieure.
Source :
- F. Poitrasson, M. Roskosz, A. Corgne, No iron isotope fractionation between molten alloys and silicate melt to 2000 °C and 7.7 GPa: Experimental evidence and implications for planetary differentiation and accretion, Earth and Planetary Science Letters 278 pp. 376-385 (2009) [doi: 10.1016/j.epsl.2008.12.025] ;
- Communiqué de presse de l'INSU.
Contact chercheurs :
- Mathieu Roskosz, Laboratoire de Structure et Propriétés de l'Etat Solide, Université de Lille I- CNRS, Bât. C6, 59565, Villeneuve d'Ascq, France.
L'IEMN, le LSPES et le LMPGM organisent le forum des microscopies à sonde locale du 16 au 20 mars prochain à Hardelot, dans le Pas de Calais.
Ce forum rassemble les acteurs francophones des microscopies à sondes locales (AFM, STM, SNOM et techniques associées et dérivées), qu’ils soient chercheurs confirmés, étudiants ou industriels, afin de discuter des avancées et des travaux récents dans le domaine. Ceci couvre aussi bien les études fondamentales en nanosciences que les applications et l’instrumentation autour des microscopies à champ proche. Ce forum constitue par ailleurs une excellente occasion pour les doctorants de présenter le fruit de leurs travaux de recherche, dans un cadre de discussion ouvert et convivial. Les sociétés commercialisant des produits dans le domaine des microscopies à sonde locale seront invitées, comme chaque année, à venir présenter les nouveautés, et à interagir avec les utilisateurs.
Le forum 2009 sera accompagné d’un atelier thématique “Sondes locales et optique” dont le but sera de faire un bilan sur les développements récents des techniques de champ proche couplées aux mesures optiques. Il couvrira un large panorama d’utilisation de ces techniques, allant de la physique de l’état solide à la biologie. Optique et techniques en champ proche au sens large, donc !
La SFMC et le LSPES, soutenus par la fédération Chevreul, vous invitent à une journée scientifique sur le thème de la Microscopie Electronique en Transmission (MET) le jeudi 15 janvier 2009. Cette réunion se tiendra de 10h00 à 17h00 à l'Amphithéâtre du CERLA (Université des Sciences et Technologies de Lille, Métro Cité Scientifique).
Il s’agit de faire le point sur l’utilisation des techniques de MET utilisées dans le domaine de la minéralogie et des sciences de la Terre : qui fait quoi, dans quels buts et comment? Nous présenterons nos travaux sous forme d’exposés d’une vingtaine de minutes, suivis de discussions informelles. Nous mettrons l’accent sur les perspectives et les évolutions des thématiques scientifiques associées aux progrès récents de la microscopie électronique.
Cette journée concerne l’ensemble des utilisateurs de microscopie électronique en minéralogie mais aussi toutes les personnes intéressées par la découverte des applications riches et nombreuses de cette technique d’investigation microstructurale.
Vous pouvez télécharger le programme détaillé ici.
Des étoiles au centre de la Terre : un fabuleux voyage avec les minéraux
Patrick Cordier et Hugues Leroux, chercheurs au laboratoire, viennent de publier un ouvrage destiné au grand public aux éditions Belin: Ce que disent les minéraux.
Dans cet ouvrage, ils montrent comment les spécialistes des minéraux scrutent le ciel au télescope, travaillent avec un accélérateur de particules, un microscope électronique, ou encore participent à des missions de la NASA.
Ce sont là quelques facettes de la vie du minéralogiste au XXIe siècle. Car les minéraux ne sont pas seulement beaux, ils racontent des histoires passionnantes dont le décryptage mobilise les techniques les plus sophistiquées et des chercheurs appartenant à tous les domaines scientifiques. Des histoires qui conduisent l’homme à voyager depuis les galaxies les plus lointaines jusqu’au centre de la Terre.
La nouvelle sonde de microanalyse électronique est arrivée au sein du groupe PERF du laboratoire. C’est le seul appareil de ce type au Nord de Paris.
Pour marquer l’importance de cet investissement, une inauguration officielle de la microsonde a eu lieu le 12 juin 2008 en présence des représentants du préfet de la région Nord-Pas de Calais, du Conseil Régional, du CNRS et de l’UIC (Union des Industries Chimiques) et du président de l’USTL. L’après midi a été consacrée à la visite des installations, ainsi qu’à des conférences scientifiques autour de la microanalyse.
L’ENSCL et le laboratoire sont donc maintenant dépositaires au titre de l’Institut Chevreul d’un nouvel ensemble de microanalyse non destructive, une Microsonde Electronique de dernière génération modèle CAMECA SX 100. Il s’agit d’un élément de structuration supplémentaire permettant de compléter la plate-forme de caractérisation par microscopie électronique pour l’analyse de traces et d’éléments légers dans des matériaux émergents, et de son intégration dans les programmes de recherches actuels et à venir.
Outil de haute technologie historique à l’ENSCL, le renouvellement de la microsonde entretient la dynamique d’une recherche et d’un enseignement performants. Elle ouvre des possibilités d’innovation et de nouveaux partenariats avec des entreprises ou des laboratoires.
Contacts :
La fédération Michel Eugène Chevreul (IMMCL) organise une journée de présentation des recherches sur le verre dans la région Nord-Pas de Calais le mercredi 19 mars 2008. Les thèmes abordés couvriront les problématiques verrières dans leur diversité : verres minéraux, verres organiques, sol-gels, propriétés / structure, applications...
Objectifs de la journée :
- permettre des échanges sur des problématiques verrières, mais aussi de faire un recensement des compétences scientifiques de la région Nord-Pas de Calais dans le domaine du verre ;
- Les communications, d’une durée de 20min., comprendront une revue des activités verrières des laboratoires ainsi qu’une présentation scientifique.
Contacts :
- Lieu: Ecole de Chimie bât C7 Cité Scientifique ;
- Contacts : Grégory Tricot et Mathieu Roskosz ;
- Partenaires : le Pôle de compétitivité MàUD, Université de Lille1, École de Chimie de Lille.